11/15) En fait personne n'y croyait
11) En fait personne n'y croyait
Robert Faurisson :
« L’on a trop tendance à oublier que toutes sortes d’autorités qui auraient dû mentionner et dénoncer l’emploi par les Allemands de cette arme prodigieuse qu’aurait été la chambre à gaz nazie se sont abstenues de le faire. Tel a été le cas aussi bien de hauts responsables du camp des vainqueurs comme Eisenhower (Croisade en Europe, 500 p, 1948, ), Churchill (Mémoires sur la Deuxième Guerre mondiale, 1948-53, 4736 pages) et De Gaulle (Mémoires de Guerre, 54-59, 1518 pages) que d’instances indépendantes comme le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), lequel avait bel et bien eu libre accès pendant la guerre à Auschwitz, ou comme le Vatican ; un historien comme René Rémond, vu sa spécialité, aurait dû mentionner ces chambres à gaz mais s’était abstenu de le faire. J’allais découvrir tout au long de nos entretiens son profond scepticisme en la matière. »
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Les visites d’inspection de la Croix-Rouge
La Croix-Rouge internationale (CICR) comprenant un certain nombre de fonctionnaires américains, britanniques, français et suisses, a inspecté les camps de concentration allemands tout au long de la guerre. Celle-ci avait un accès illimité chaque mois à tous les camps de concentration allemands, y compris Auschwitz.
Elle disposait d'hommes à l'intérieur qui lui rendaient compte en détail des activités dans les camps. Auschwitz a reçu à plusieurs reprises la visite d'équipes d'inspection de la Croix-Rouge qui étaient autorisées à parler aux représentants des prisonniers seuls, afin d'entendre directement les témoignages sur les mauvais traitements, la chicane, l'interruption de la distribution du courrier et des colis, les problèmes de santé, les questions de nourriture et de rationnement, etc. Ils ont interrogé des milliers de prisonniers et leur ont livré des milliers de colis.
Elle a été chargée d'enquêter sur les rumeurs de massacres et de gazages. Après son enquête, elle a rapporté au gouvernement américain qu'elle n'avait trouvé aucune trace de meurtre de masse, mais a dit dans ses rapports qu'elle avait constaté de terribles pertes en vies humaines dues aux épidémies et au manque de fournitures causés par la guerre.
Le 29 septembre 1944, Maurice Rossel et d'autres délégués du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont effectué une visite d'inspection au camp de concentration d'Auschwitz. Dans son rapport sur cette visite, la délégation du CICR a déclaré qu'elle n'avait trouvé aucune confirmation des rumeurs de gazages humains, et que les prisonniers interrogés n'en avaient pas fait mention. (Voir les documents relatifs aux travaux du Comité international de la Croix-Rouge en faveur des détenus civils dans les camps de concentration allemands entre 1939 et 1945 [Genève : CICR, 1975], p. 76-77. éd. française, Genève, juin 1946, p. 92).
Dans une lettre du 22 novembre 1944 adressée aux responsables du Département d'État américain, la Croix-Rouge déclara « Nous n'avons pu découvrir aucune trace d'installations d'extermination de prisonniers civils. Cela corrobore un rapport que nous avions déjà reçu d'autres sources... ». (Ce point sera développé plus bas - Ed.)
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Il n'y croyait pas non plus
Aldo Dami (1898-1977), éminent juif de Genève, historien et professeur d'Université dans la cité du même nom, était chargé d'étudier et de traduire pendant la guerre les rapports qui arrivaient à Genève en provenance de Pologne, de Slovaquie pour dénoncer les atrocités perpétrées dans les camps de concentration nazis. Dans son ouvrage paru en 1960, Réflexions hétérodoxes sur la politique, il donne clairement le sentiment qu’il ne croyait pas lui non plus en l’existence d’installations d’exécution dans les camps lorsqu’il écrit :
"(...) Les chambres à gaz (qui, en 1939 n'existaient pas encore, ont été "inventées" en 1942 et n'ont même été "officiellement" découvertes qu'à la faveur de l'avance alliée, donc de la "victoire".)"
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(suite...)
Spécial - Les Juifs et les camps de concentration : une évaluation factuelle par la Croix-Rouge
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En septembre 1944, une équipe de la Croix-Rouge est envoyée contrôler la rumeur de chambres à gaz à Auschwitz mais ne peut trouver d'installations d'extermination
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Manifeste contre la germanophobie - Table des matières
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