Des gazés de fiction : Henri Krasucki et Simone Veil

 



Des gazés de fiction : Henri Krasucki et Simone Veil. 

Deux juifs français, parmi bien d’autres gazés, à Auschwitz. 

 

Henoch (dit Henri) Krasucki, né le 2 septembre 1924 à Wolonin (banlieue de Varsovie), a fait partie d’un convoi parti de Drancy le 23 juin 1943 et arrivé à Auschwitz le 26 juin. Jusqu’en 1977, selon la vérité officielle, établie par les soins des autorités communistes du musée à Oswiecim en collaboration avec les responsables scientifiques du Centre de documentation juive de Paris, le convoi tout entier avait été gazé. 

Simone Jacob, future Simone Veil, née le 13 juillet 1927 à Nice, a fait partie d’un convoi parti de Drancy le 13 avril 1944 et arrivé à Auschwitz le 16 avril. Jusqu’en 1977, selon la même vérité officielle, toutes les femmes de ce convoi avaient été gazées. 

 En 1978, Serge Klarsfeld publiait Le Mémorial de la Déportation des Juifs de FranceIl ne s’agissait pas d’une liste de morts mais de listes nominales de déportés, convoi par convoi. L’auteur ne pouvait faire autrement que de rappeler que ces deux déportés avaient survécu à la déportation. Leur notoriété était devenue telle en France qu’on ne pouvait pas dissimuler le fait. Klarsfeld ajoutait même que d’autres personnes de ces convois, hommes et femmes, avaient survécu. Il mentionnait aussi que le musée d’Osviecim et le CDJC de Paris avaient, par erreur, inventé des convois entiers de déportés gazés. Mais, pour sa part, Klarsfeld persiste à compter comme mortes ou gazées des personnes sans notoriété qui peuvent avoir survécu à leur déportation à Auschwitz. C’était le cas, sans aller chercher plus loin, de la mère d’Henri Krasucki qui, comptée comme morte ou gazée dans l’édition du Mémorial de 1978, reviendra en quelque sorte à la vie dans l’Additif au mémorial de 1980. Il est vrai que, dès 1974, le fait avait été rendu public par les journalistes Harris et Sédouy dans leur livre Voyage à l’intérieur du Parti Communiste Français où Henri Krasucki déclare :

Ma mère est rentrée après moi [de déportation] et puis quelques oncles et tantes.

De son père, déporté à Auschwitz et mort là-bas, Klarsfeld, qui semble avoir eu des renseignements par ailleurs assez précis, déclarait vers 1979 à Harris et Sédouy : « Je ne sais pas comment il est mort, gazé ou à l’infirmerie. Cette confidence d’un instant mise à part, il déclare toujours son père « assassiné » ou le compte parmi les gazés.

 Robert Faurisson : https://robertfaurisson.blogspot.com/1985/03/deux-anciens-gazes-dauschwitz-henri.html 

 

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