La revendication des 34 000 Juifs pendus aux lampadaires et brûlés par les Roumains à Odessa en 1941
Les 34 000 Juifs pendus aux lampadaires et brûlés par les Roumains à Odessa (1941)
Le prétendu massacre d’Odessa, appelé parfois « le petit Babi Yar » (qui est aussi mensonger que le « grand », - Ed.), est parmi les plus importants de la Seconde Guerre mondiale après ceux des camps d’extermination. Selon l’histoire officielle soviétique, entretenue encore aujourd’hui par l’Ukraine aux dépends des Roumains exhortés « d’assumer leur passé », 5 000 Juifs sont exécutés, « pendus en groupes de 3 à 5 victimes à chaque lampadaire le long des boulevards d'Odessa », et entre 25 000 et 34 000 abattus ou brûlés vifs en octobre 1941 par les forces roumaines sous contrôle allemand. Le chiffre de 22 500 juifs tués est avancé dans un rapport coordonné par Elie Wiesel (rapport officiel assumé par l’Etat roumain). Le Musée mémorial américain de l'Holocauste, quant à lui, soutient que « les forces roumaines et allemandes ont tué presque 100 000 juifs à Odessa pendant l'occupation de la cité ».
Les prétendus massacres commencèrent le 22 octobre 1941, six jours après l’entrée des troupes roumaines à Odessa, après un attentat par des partisans soviétiques contre le quartier général roumain de la ville tuant le général Joan Glogoieanu, commandant d’Odessa, 16 officiers, 46 sous-officiers et soldats roumains ainsi que 4 officiers de marine allemands. Le bilan a fait 135 victimes. Le soir même, le général Ion Antonescu aurait ordonné des représailles implacables contre la population civile, en particulier contre les Juifs, prétendant, conformément à sa propagande, que “tous les Juifs sont communistes“. Plus de 100 000 Juifs ukrainiens, au total, auraient été massacrés jusqu’à l’hiver 1942 dans la métropole de la mer Noire et dans les territoires environnants. Il est cependant peu probable que le nombre de victimes, compte tenu du manque de preuves matérielles entourant ces exactions, puisse dépasser quelques dizaines à Odessa.
Image à gauche, maquette du Musée de l’Holocauste d’Odessa des entrepôts de munitions dans lequel 24 000 juifs (30 000 selon d’autres sources) auraient été enfermés à l’intérieur puis mitraillés à travers des orifices percés dans les murs et leurs cadavres aspergés d’essence et brûlés. A droite, Mihail Zaslavsky, 93 ans en 2018, présenté comme l’unique survivant connu du massacre lorsqu’il a « échappé aux Nazis », âgé de 16 ans au moment des faits.
Cette photographie, à gauche, montrant sept personnes pendues à une potence improvisée semble la seule présentée publiquement pour attester de la pendaison de pourtant 5000 Juifs aux lampadaires de la métropole de la mer Noire en octobre 1941. A droite, quelques corps jonchant le sol à Byrzula (aujourd’hui Podilsk), ville située à 168 km au nord-ouest d’Odessa. Cette image sert également à témoigner de massacres de Juifs dans les territoires alentours.
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Références :
Wikipedia : Massacres d’Odessa (1941) // Site Odesskiy.com - Odessa, octobre 1941. Mémoire (en russe) http://odesskiy.com/chisto-fakti-iz-zhizni-i-istorii/odessa-oktjabr-1941-god-pamjat.html
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