Greg Johnson - LE MANIFESTE NATIONALISTE BLANC
Greg Johnson
LE MANIFESTE NATIONALISTE BLANC
Edition originelle :
THE WHITE NATIONALIST MANIFESTO
GREG JOHNSON
Counter-Currents Publishing Ltd.
San Francisco 2018
Copyright © 2018 by Greg Johnson
All rights reserved
Cover image by M. H.
Cover design by Kevin I. Slaughter
Published in the United States by
COUNTER-CURRENTS PUBLISHING LTD.
P.O. Box 22638
San Francisco, CA 94122
USA
http://www.counter-currents.com/
Limited Hardcover ISBN:
978-1-940933-62-7
Standard Hardcover ISBN: 978-1-940933-63-4
Paperback ISBN: 978-1-940933-64-1
E-book ISBN: 978-1-940933-65-8
TABLE DES MATIERES
1. Introduction
LE NATIONALISME BLANC
2. Extinction blanche
3. Génocide blanc
4. Mettre fin au génocide blanc
5. A court terme
6. Restaurer des patries blanches
7. L’ethno-Etat
CONCEPTS DE BASE
8. La « blancheur »
9. Suprémacisme
10. Qu’est-ce qui ne va pas avec la diversité ?
11. Homogénéité
12. Utopie blanche
CONSTRUIRE UN MOUVEMENT
13. Politique, métapolitique, et hégémonie
14. Une éthique gagnante
15. La pertinence de la Vieille Droite
16. Le Nationalisme Blanc est inévitable
Lectures recommandées
Sur l’auteur
LE PROFESSEUR : Une société dans laquelle toutes les races et toutes les cultures vivront ensemble dans la paix et l’harmonie est à l’horizon.
L’ETUDIANT : Qu’est-ce que l’horizon ?
LE PROFESSEUR : Une ligne imaginaire qui s’éloigne toujours à mesure qu’on s’en approche.
Chapitre 1
Introduction
Que feriez-vous si demain matin vous appreniez que vous n’avez plus qu’une semaine à vivre – sept jours de plus, ensuite pas de futur ? Le monde continuerait, mais vous n’y seriez pas. Sur le moment, la plupart des gens ressentiraient un choc et de la tristesse. Certains sombreraient dans le désespoir. Certains pourraient même se tuer tout de suite, plutôt que d’attendre la suite. Mais pour la plupart d’entre nous, le choc initial passé, nous ferions nos adieux, mettrions nos affaires en ordre, puis nous demanderions quoi faire avec le temps qui nous reste.
Evidemment, il y aurait peu d’intérêt à penser trop à l’avance. Certains deviendraient intensément religieux, espérant prolonger leur existence d’une manière ou d’une autre, mais la plupart préféreraient probablement se faire quelques petits plaisirs. La plupart des gens n’aiment pas leur travail, donc ils choisiraient de ne pas passer cinq de leurs sept derniers jours sur terre à travailler, peu importe les conséquences. Mais ils pourraient fumer, boire manger de la mauvaise nourriture, prendre des drogues dures, parier au jeu, engueuler les gens, et même commettre des crimes sans aucune crainte des conséquences à long terme. Beaucoup de gens pourraient bien sûr résister à ces tentations parce qu’ils voudraient laisser un bon souvenir d’eux-mêmes aux gens qu’ils laissent derrière eux. Mais très peu de gens sont prêts à se comporter d’une manière digne, contenue ou morale simplement comme une fin en soi, sans incitations externes.
Maintenant imaginez que non seulement vous, mais toute la race humaine receviez une sentence de mort demain. Des télescopes révèlent un énorme astéroïde se dirigeant vers la Terre, un astéroïde plusieurs fois plus grand que l’objet dont les scientifiques pensent qu’il a causé l’extinction des dinosaures. Si toute la race humaine va mourir, sans personne pour perpétuer nos valeurs ou se souvenir de nous quand nous serons partis, il ne fait pas de doute qu’il y aurait un immense accroissement des comportements hédonistes, nihilistes et antisociaux. L’ordre social est toujours menacé par une populace criminelle qui doit être constamment policée et réprimée. Donc imaginez juste ce qui se passerait en seulement quelques jours si cette population était gonflée de millions de nihilistes déprimés – et si les policiers et les gardiens de prison qui les gardent sous contrôle décidaient simplement de ne plus aller au travail.
Les choses commencent à se décomposer dans le présent immédiat, dès que les gens perdent espoir dans l’avenir.
Qu’est-ce que cela a à voir avec le Nationalisme Blanc ? Le déclin démographique blanc est extrêmement avancé aux Etats-Unis. Les Blancs sont passés de 90% environ de la population américaine en 1965 à 60% environ aujourd’hui, et dans de nombreux endroits et tranches d’âge nous sommes déjà une minorité. Les projections disent que les Blancs vont passer au-dessous des 50% de la population vers 2042. Dans une démocratie, cela signifie inévitablement une dépossession politique.
Des voix autorisées déclarent que le déclin démographique blanc est inévitable et le saluent comme étant un triomphe de la justice raciale. Les multiculturalistes tentent de dépeindre une image rose d’un avenir arc-en-ciel où les Blancs seront une minorité. Mais les Blancs sont de plus en plus sceptiques. Les gauchistes et les non-Blancs font déjà la fête comme si nous étions déjà en 2042, se réjouissant ouvertement du déclin et même de l’extinction des Blancs, impatients de danser sur la tombe de l’Amérique blanche. Il est de plus en plus évident que ces gens nous haïssent vraiment. Si les Américains blancs veulent savoir à quoi la vie ressemble pour une minorité méprisée dans une société majoritairement non-blanche, il leur suffit de regarder l’Afrique du Sud aujourd’hui, qui fut aussi vantée comme une nation arc-en-ciel.
Et les Blancs sont en train de comprendre le message. Dans le système actuel, nous n’avons pas d’avenir, et nous agissons en conséquence. La perte d’espoir pour le futur est ce qui unit toute une série de pathologies sociales affligeant les Américains blancs. Après avoir augmenté régulièrement pendant des siècles, l’espérance de vie blanche est en train de décliner, une chose à laquelle nous nous serions attendus seulement dans des temps de guerre, de famine, d’épidémie, ou d’effondrement social.
Dans notre cas, cependant, l’effondrement a été spirituel. Quand les gens perdent espoir dans l’avenir, cela n’a pas de sens d’aller à l’université, de se marier, d’avoir des enfants, de compter sur eux, de créer des entreprises, de faire carrière, ou de penser à donner quelque chose en retour à la société. Au contraire, cela a un sens de se tourner vers l’hédonisme à court terme : pornographie, jeux vidéo, boisson, drogue, sexe occasionnel, etc. Les gens échouent de plus en plus à devenir mûrs, à se lancer, à construire une relation, à faire leur vie. Mais l’autosatisfaction à court terme ne peut pas nous rendre heureux. Ainsi, nous voyons une forte augmentation des taux d’aliénation, de solitude, d’usage des antidépresseurs, d’overdoses, d’alcoolisme, et de suicide.
Il n’y a pas de raison de penser que les résultats du déclin démographique blanc seront différents dans les autres pays blancs.
Tout l’establishment politique dans presque tous les pays blancs est dévoué aux politiques qui conduisent au déclin démographique blanc : la destruction de la famille et le dénigrement de la maternité ; la promotion de l’hédonisme et de l’égoïsme ; l’encouragement du multiculturalisme, du mélange racial, et de l’immigration de remplacement racial ; et le culte de la « diversité », qui est simplement un euphémisme pour le remplacement des Blancs par les non-Blancs.
Si les Blancs n’ont pas d’avenir dans le système actuel, alors nous devrons simplement en établir un nouveau. C’est le but du Nationalisme Blanc. Pour donner à nouveau un avenir à notre peuple, nous avons besoin d’une nouvelle vision politique et de nouveaux dirigeants politiques.
Qui sont les Nationalistes Blancs ? Nous sommes des Blancs qui avons décidé d’avoir à nouveau un avenir, et qui souhaitons donner un avenir au reste de notre peuple. Nous reconnaissons que les sources et les solutions du déclin blanc sont politiques. Nous sommes suffisamment mûrs pour comprendre que nous ne pouvons pas résoudre ces problèmes en tant qu’individus, mais si suffisamment d’entre nous travaillent ensemble, nous pouvons changer le monde.
Le Nationalisme Blanc est une forme de politique identitaire blanche. La politique identitaire blanche, au minimum, signifie que les Blancs se pensent comme les membres d’un groupe ethnique, avec des intérêts collectifs, et défendent ces intérêts contre des groupes adverses dans le domaine politique. Actuellement, le plus puissant tabou politique dans tout le monde blanc est celui de la politique identitaire blanche. De même que les partis établis de la gauche et de la droite sont unis dans leur engagement en faveur du multiculturalisme et de la politique identitaire pour les non-Blancs, ils sont également unis dans leur opposition à la politique identitaire pour les Blancs.
La politique identitaire blanche peut bien sûr exister dans une société multiculturelle et multiraciale. Par exemple, le « suprémacisme blanc » est un ordre politique dans lequel les Blancs imposent leur règne et leurs standards aux gens des autres races.
Le Nationalisme Blanc, cependant, n’est pas du suprémacisme blanc, parce que nous cherchons à remplacer les sociétés multiraciales et multiculturelles par des patries racialement et culturellement homogènes, que nous appelons « ethno-Etats ». L’ethno-nationalisme est un droit universel possédé par toutes les races et tous les peuples. Le Nationalisme Blanc est de l’ethno-nationalisme pour les Blancs. Nationalisme Blanc signifie simplement le droit de tous les Blancs à des patries souveraines. Nous reconnaissons que certains peuples pourraient ne pas souhaiter exercer ce droit. Pour d’autres, comme les petites tribus primitives, exercer ce droit pourrait ne pas être possible. Mais si un peuple choisit l’autodétermination nationale, personne n’a le droit de s’y opposer.
Le Nationalisme Blanc est souvent mal compris ou mal représenté comme étant du nationalisme pour des Blancs génériques, par opposition à des groupes ethniques blancs spécifiques. Mais il n’existe pas de Blanc générique. Dans ce monde, tous les Blancs appartiennent à des groupes ethniques spécifiques. Même les sociétés de melting-pot coloniales comme les Etats-Unis ne créent pas des Blancs génériques, mais de nouvelles identités ethniques : Américains, Canadiens, etc. Nationalisme Blanc signifie autodétermination pour tous les Blancs, pas simplement pour les Blancs génériques, de même que sauver le rhinocéros signifie sauver toutes les sous-espèces spécifiques de rhinocéros, pas une certaine sorte de rhinocéros générique.
Mon argumentation en faveur du Nationalisme Blanc est basée sur la crise démographique blanche. Dans tous les pays, les Blancs ont des taux de natalité au-dessous du taux de remplacement, souvent combinés avec un métissage et une immigration généralisés par des populations non-blanches plus fertiles. Si ces tendances ne sont pas stoppées, les Blancs perdront le contrôle de leurs patries historiques et finalement cesseront simplement d’exister en tant que race distincte.
Toutes les causes principales d’extinction biologique s’appliquent aux Blancs aujourd’hui, et puisque ces causes d’extinction résultent de mesures politiques, il est justifié de parler non seulement d’extinction blanche mais de génocide blanc. Ce sont les sujets des chapitres 2 et 3 sur « L’extinction blanche » et le « Génocide blanc ».
Pour stopper le génocide blanc, nous devons changer les politiques qui le promeuvent. Nous devons remplacer nos dirigeants avant qu’ils ne nous remplacent. Ensuite nous devons créer des patries blanches avec des politiques natalistes, pour que notre race dans toute sa diversité génétique et culturelle puisse survivre et s’épanouir à nouveau. Bref, nous avons besoin du Nationalisme Blanc. C’est le sujet du chapitre 4, « Mettre fin au génocide blanc ».
L’extinction blanche est, bien sûr, un danger à long terme. Mais beaucoup d’horreurs nous attendent dans le futur proche si le déclin démographique blanc n’est pas stoppé. C’est le sujet du chapitre 5, « A court terme ».
Pour créer ou restaurer des ethno-Etats blancs, les groupes différents partageant les mêmes territoires doivent se séparer. Cela requiert de déplacer des frontières et des gens. Dans le chapitre 6, « Restaurer des patries blanches », j’argue que le processus de séparation raciale – que nos ennemis stigmatisent comme étant du « nettoyage ethnique » – n’a pas besoin d’être rapide, violent, ou inhumain.
Dans le chapitre 7, « L’ethno-Etat », je clarifie le concept d’ethno-nationalisme et j’envisage une alternative ethno-nationaliste à la globalisation.
Dans la Deuxième Partie, « Concepts de base », je clarifie cinq idées fondamentales. Le chapitre 8, « La ‘blancheur’ », traite des objections à l’idée même de « blancheur ». Le chapitre 9, « Suprémacisme », traite de la distinction entre Nationalisme Blanc et suprémacisme blanc. Le chapitre 10, « Qu’est-ce qui ne va pas avec la diversité ? », explique pourquoi la diversité est un problème pour toute société. En fait, j’argue que même si les Blancs n’étaient pas face à l’extinction, les problèmes avec la diversité justifieraient quand même l’ethno-nationalisme. Le contraire de la diversité est l’« Homogénéité », donc dans le chapitre 11, j’explique ce que les Nationalistes Blancs veulent dire par ce terme. Finalement, dans le chapitre 12, « Utopie blanche », je discute la question de l’utopisme : qui est coupable de fantaisies politiques utopiques, les Nationalistes Blancs ou les multiculturalistes ?
Dans la Troisième Partie, « Construire un Mouvement », je décris le mouvement culturel et politique nécessaire pour faire du Nationalisme Blanc une réalité. Dans le chapitre 13, « Politique, métapolitique et hégémonie », je définis à quoi ressemblerait la victoire et comment y arriver. Le chapitre 14, « Une éthique gagnante », expose quelques règles simples qui permettront au mouvement nationaliste blanc de devenir maximalement puissant et convaincant. Dans le chapitre 15, « La pertinence de la Vieille Droite », j’explique pourquoi les Nationalistes Blancs doivent se distancer du national-socialisme, du fascisme, et des mouvements politiques similaires auxquels nos ennemis – et beaucoup de nos amis – tentent continuellement de nous lier. Finalement, dans le chapitre 16, « Le Nationalisme Blanc est inévitable », je termine par les raisons d’être optimistes pour notre cause.
Je crois que ce livre a quelque chose à offrir aux patriotes blancs de toutes les nations. Mais le fait que je suis un Américain colore inévitablement mon attitude, particulièrement dans la Troisième Partie. Je crois que notre mouvement doit mettre l’accent sur la « métapolitique », c’est-à-dire créer les conditions nécessaires pour le succès politique, partout où ces conditions n’existent pas. Mais là où de telles conditions existent, par exemple dans des pays comme l’Italie, la Pologne et la Hongrie, les partis ethno-nationalistes-populistes devraient se concentrer sur le gain réel du pouvoir politique. Mais aux Etats-Unis et dans le reste de l’anglosphère, ainsi que dans la plus grande partie de l’Europe du Nord et de l’Ouest, les conditions métapolitiques ne sont pas encore bonnes. Le but de ce livre – qui est un essai de métapolitique – est d’aider à changer cela.
La plus grande difficulté à laquelle j’ai fait face en écrivant ce manifeste est le sentiment que je me répétais. La plupart des idées – et beaucoup des mots – dans ce livre seront familières aux lecteurs de mes cinq livres antérieurs, de mon nouveau livre Toward a New Nationalism [Vers un Nouveau Nationalisme] [1] (dont je pense qu’il est un complément à ce manifeste), et de divers écrits internet non-collectés. Mais je préfère penser à mes livres antérieurs comme étant une répétition de ce manifeste. Le but de ce livre n’est pas d’être nouveau, mais d’offrir une synthèse claire, concise et convaincante d’arguments que j’ai développés pendant plus d’une décennie.
[1] Greg Johnson, Toward a New Nationalism (San Francisco: Counter-Currents, 2018).
Une note concernant les citations
La première mouture de ce manifeste était encombrée de notes contenant des URL vers des articles sur le web, incluant des articles sur des concepts de base comme l’extinction, les taux de fertilité, et la souveraineté. Mais j’ai réalisé que personne ne prendrait la peine de cliquer laborieusement sur un URL pour visiter ces pages. On taperait plutôt quelques mots clés dans un moteur de recherche – ce qu’on peut faire pour n’importe quel concept ou déclaration dans ce livre. Donc de telles notes étaient superflues. Si vous souhaitez en savoir plus sur un sujet mentionné ici, je vous recommande de commencer par chercher sur internet. J’ai conservé seulement des notes pour des citations textuelles (bien qu’on puisse facilement les chercher sur internet aussi) et des sources spécifiques qui pourraient ne pas apparaître sur la première page de telles recherches.
Remerciements
Je souhaite remercier John Morgan, Michael Polignano, et Kevin Slaughter pour avoir aide à mettre ce livre sous presse.
Je veux remercier M. H. pour la frappante image de couverture.
Des remerciements particuliers à A. Graham, qui a sauvé ce projet de retards importants en intervenant tout à la fin pour compléter l’index.
Je suis reconnaissant à Kerry Bolton, F. Roger Devlin, Ricardo Duchesne, Andrew Hamilton, et Tito Perdue pour leurs citations promotionnelles.
Je souhaite aussi remercier H. C., Aedon Cassiel, Collin Cleary, F. Roger Devlin, Ricardo Duchesne, Andrew Hamilton, R. Houck, Margot Metroland, Spencer Quinn, C. B. Robertson, J. S., Donald Thoresen, Irmin Vinson, Michael Walker, Cooper Ward, Weev, David Yorkshire, et le Z Man pour leurs commentaires et critiques.
Des remerciements particuliers sont dus à Tito Perdue, Alexander Lindmark, S. L. M., T. R., S. J., E. A. W., et à un certain nombre de donateurs anonymes pour leur parrainage, sans quoi ce livre n’aurait pas été possible.
Finalement, je dois remercier les auteurs, les lecteurs, les commentateurs et les supporters qui ont rendu Counter-Currents possible.
Ce livre est dédié à Kevin MacDonald, J. Philippe Rushton, et Jared Taylor : des amis et des exemples qui ont aidé à poser les fondations.
Seattle, 19 août 2018
Chapitre 2
Extinction blanche
Les Nationalistes Blancs pensent que le présent système social et politique a mis notre race sur la route de l’extinction biologique. Si les tendances actuelles ne sont pas inversées, les Blancs disparaîtront en tant que race distincte.
Pour beaucoup de Blancs, cela sonne comme une affirmation absurde et alarmiste, étant donné qu’il y a entre 700 millions et 1 milliard des nôtres sur la planète aujourd’hui. Une partie de ce scepticisme est simplement un déni psychologique face à une perspective désagréable. Les non-Blancs manifestent rarement du scepticisme concernant l’extinction blanche. En fait, nos ennemis prennent notre disparition finale comme allant de soi et se réjouissent ouvertement de notre déclin.
Je souhaite arguer, cependant, que l’extinction blanche n’est pas une fantaisie alarmiste mais un fait alarmant, la conclusion inévitable d’une analyse sérieuse et informée. Puisque mes yeux se glacent quand quelqu’un a recours à des modèles mathématiques, à des tableaux, à des graphiques et à du jargon technique, je construirai mon argumentation dans les termes les plus simples. D’abord, j’arguerai simplement que l’extinction blanche est une idée plausible, pas une idée exagérée et fantaisiste. Ensuite j’arguerai que, si les tendances actuelles continuent, l’extinction blanche n’est pas simplement possible, mais inévitable.
En termes biologiques, la race blanche est une sous-espèce de la plus grande espèce humaine, Homo sapiens. Lorsqu’une espèce s’éteint, cela inclut toutes ses sous-espèces, bien sûr. Mais lorsqu’une sous-espèce s’éteint, d’autres sous-espèces de la même espèce peuvent encore survivre. Les espèces tout comme les sous-espèces s’éteignent exactement pour les mêmes raisons. Du point de vue des biologistes de la conservation, l’extinction d’une sous-espèce doit être combattue tout aussi résolument que l’extinction d’une espèce entière. En fait, une espèce périt – ou est sauvée – par la disparition (ou la survie) d’une sous-espèce après l’autre. Par économie d’expression, je parlerai simplement de l’extinction des espèces. Mais quand je parle spécifiquement de l’extinction blanche, il faut comprendre que je parle d’une sous-espèce de l’humanité.
Les biologistes affirment que jusqu’à 99,9% des espèces qui ont existé sur cette planète sont maintenant éteintes. De plus, beaucoup d’espèces éteintes ont eu des avantages spectaculaires par rapport aux Blancs. Par exemple, la plupart des espèces éteintes ont existé bien plus longtemps que notre race avant de faire face à l’extinction. La durée de vie moyenne d’une espèce est de 10 millions d’années, alors que les Blancs sont là depuis seulement 40.000 ans environ.
Certaines espèces éteintes ont aussi existé en bien plus grand nombre que les Blancs aujourd’hui. Par exemple, en 1866, une seule nuée de pigeons voyageurs fut observée au sud de l’Ontario. Le nuée était large de 1,6 kilomètre, longue de 483 kilomètres, et mit 14 heures pour passer. On estime qu’elle contenait 3,5 milliards d’oiseaux, ce qui est 3 fois et demi ou 4 fois plus que toute la population blanche du monde aujourd’hui. Moins de 50 ans plus tard, cependant, l’espèce entière était éteinte à cause de la chasse et de la perte d’habitat. En 1914, Martha, le dernier pigeon voyageur du monde, mourut au zoo de Cincinnati. En 1875, un essaim de sauterelles des Montagnes Rocheuses couvrit 513.000 kilomètres carrés (plus grand que la Californie). On estime qu’elle contenait 12,5 billions d’insectes. En l’espace de 30 ans, l’espèce était éteinte.
Certaines espèces vivantes ont existé pendant très longtemps. Le crabe en fer à cheval [le limule] a été présent pendant 450 millions d’années. Le cœlacanthe a existé pendant 400 millions d’années. La lamproie a existé pendant 350 millions d’années. Le lézard Tuatara de Nouvelle-Zélande a existé pendant 200 millions d’années.
Mais en nous basant sur l’histoire naturelle, nous pouvons dire que simplement du fait qu’elle existe, il y a 99,9% de chances que notre race s’éteigne un jour. Si nous voulons faire partie des survivants à long terme, nous ne pouvons certainement pas dépendre seulement de la chance.
Les êtres humains – les Blancs spécialement – ont un avantage sur d’autres espèces : notre intelligence et notre créativité peuvent nous aider à découvrir et à vaincre les causes d’extinction. Nous sommes en fait la seule espèce sur cette planète qui peut aspirer à se rendre immortelle au moyen de la science, de la technologie, et d’un sage gouvernement.
Malheureusement, notre intelligence est aujourd’hui utilisée pour créer des conditions artificielles qui promeuvent l’extinction blanche. Les extinctions peuvent être divisées en extinctions naturelles (comme celle des dinosaures) et en extinctions causées par l’homme (comme celle du dodo et du pigeon voyageur). L’extinction blanche n’est pas naturelle mais causée par l’homme. Ainsi, si notre race veut survivre, la première chose que nous devons faire n’est pas de vaincre la nature, mais d’autres hommes.
L’extinction n’est pas simplement la mort de tous les membres d’une race. Après tout, chaque chose vivante meurt. Mais si tous les membres d’une race meurent sans se remplacer, alors la race s’éteint. Ainsi l’extinction n’est pas simplement la mort – qui vient pour nous tous – mais l’échec à se reproduire. L’extinction est inévitable si une race ne parvient pas à se reproduire. L’extinction est simplement l’échec à se reproduire.
Pour que la population blanche existante se reproduise, chaque couple doit avoir une moyenne de 2,1 enfants – deux enfants pour se remplacer, et 0,1 pour remplacer la race en compensant le creux de ceux qui ne parviennent pas à se reproduire. L’image d’une famille « normale » – père, mère, et deux enfants – est en fait le visage heureux et souriant d’une annihilation raciale rampante, car si le taux de sous-remplacement persiste assez longtemps – s’il meurt plus de gens qu’il n’en naît – notre race finira par cesser d’exister. Si vous prenez plus d’argent sur votre compte que vous n’en faites entrer, il finira par se vider. C’est de l’arithmétique de base.
Avoir un troisième enfant est la différence entre contribuer à la mort lente de notre race ou à sa croissance saine. Donc les Nationalistes Blancs doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour créer une nouvelle image « normale » de la famille blanche avec trois enfants, par opposition à la famille avec un seul enfant ou deux enfants. Malheureusement, les taux de natalité blancs dans leur ensemble et dans chaque pays blanc sont en-dessous du taux de remplacement. Cela signifie que l’extinction blanche est inévitable si les tendances actuelles ne sont pas inversées.
Quelles sont les causes de l’échec reproductif, c’est-à-dire l’extinction ? Les biologistes listent quatre causes principales :
- Perte d’habitat, signifiant l’environnement nécessaire pour soutenir et reproduire l’espèce. La perte d’habitat peut se produire à cause d’un changement géologique ou climatique soudain ou lent, de la perte de sources de nourriture, etc.
- Espèces envahissantes, signifiant une concurrence pour les ressources par une autre espèce dans la même niche écologique.
- Hybridation, également connue sous le nom de « pollution génétique », signifiant une reproduction, mais pas une reproduction de son propre type biologique distinct. L’hybridation n’est possible que si une espèce suffisamment similaire envahit sa niche écologique.
- Prédation excessive, signifiant qu’une espèce est tuée par des prédateurs plus vite qu’elle ne peut se reproduire. La prédation inclut les épidémies. La prédation excessive est en fait un génocide : le meurtre d’un groupe entier. Le génocide peut cependant être divisé en variétés chaude et froide. Le génocide chaud est l’extermination rapide et violente d’un groupe. Le génocide froid est la destruction lente d’un groupe simplement en établissant des conditions qui rendent se survie à long terme impossible. Le génocide froid pourrait donc inclure aussi les autres causes d’extinction : perte d’habitat, espèces envahissantes, et hybridation.
Toutes ces causes d’extinction peuvent être naturelles ou causées par l’homme.
Maintenant examinons notre extinction en cours à la lumière de ces quatre causes biologiques.
Perte d’habitat : la conquête en cours de la nature au moyen de la science et de la technologie semblerait étendre les habitats blancs. L’homme peut vivre au pôle nord et au pôle sud, au fond des océans, et même dans l’espace. Il est concevable qu’un jour nous serons capables de transformer d’autres planètes en habitats humains.
Mais il y a un sens dans lequel la reproduction blanche souffre d’une perte d’habitat : les Blancs ne se reproduisent pas dans des environnements peu sûrs, et l’une des principales causes des environnements reproductifs peu sûrs est la présence des non-Blancs. De même que les pandas ne se reproduisent pas bien en captivité, les Blancs ne se reproduisent pas bien dans des environnements « diversifiés ».
Dans le passé, les Blancs avaient des taux de natalité élevés tout en étant entourés de non-Blancs. Mais ces non-Blancs étaient asservis ou bien subordonnés et obligés de suivre les standards blancs de comportement. Donc les Blancs se sentent spécialement en danger parmi des populations non-blanches libres et non-assimilées, comme nous en trouvons dans les sociétés multiculturelles modernes.
La recherche d’espaces de reproduction sûrs est l’une des forces agissantes derrière le développement des banlieues et des grandes banlieues suivant l’effondrement de la suprématie blanche, l’émancipation des populations non-blanches indigènes, et la submersion des pays blancs par les immigrants non-blancs.
Espèces envahissantes : dans presque toutes nos nations, les Blancs font maintenant face à une concurrence démographique de la part des immigrants non-blancs. Même si l’immigration non-blanche était interrompue, les Blancs feraient encore face à une concurrence démographique de la part des populations non-blanches existantes qui sont habituellement plus fertiles.
Hybridation : le mélange racial ou métissage est une forme de reproduction, au sens où les deux parties transmettent leurs gènes à la génération suivante. Mais il est simultanément une cause d’extinction raciale, puisqu’il échoue à reproduire le type racial. Le métissage est inévitable si on laisse des races humaines différentes s’associer librement dans le même environnement. Ainsi, dans le passé, quand l’intégrité raciale était valorisée, il y avait des barrières sociales et légales au métissage dans les sociétés multiraciales. Ces barrières ont été écartées.
Aujourd’hui, cependant, les gens ne sont pas simplement « libres » de se métisser. Le métissage est activement encouragé par le système médiatique et éducatif [1].
Le métissage est aussi imposé aux Blancs par le viol interracial, qui est presque toujours perpétré par des hommes non-blancs contre des femmes blanches [2]. Cette forme de viol est aussi activement promue par des phénomènes culturels comme la pornographie et la promotion constante du ressentiment non-blanc envers les Blancs, et par des politiques sociales qui encouragent l’immigration non-blanche, l’intégration des populations blanches et non-blanches, et l’échec à policer et à punir suffisamment les criminels non-blancs.
Prédation : les Blancs ne sont actuellement pas soumis à un génocide rapide, violent et généralisé, mais la présence de populations non-blanches nombreuses, hostiles, violentes, non-ségrégées et peu policées contribue à l’extinction blanche en causant le meurtre d’enfants et d’adultes fertiles blancs et en poussant les autres Blancs à restreindre leur fertilité à cause d’environnements reproductifs peu sûrs.
Dans le cas de l’extinction blanche, toutes ces causes sont d’origine humaine. Les Blancs souffrent de la perte d’habitat, de l’invasion, de l’hybridation et de la prédation de la part des non-Blancs à cause des politiques sociales qui ont démantelé la suprématie blanche et la ségrégation dans les sociétés multiraciales ; promu l’immigration non-blanche dans des sociétés anciennement blanches ; supprimé les barrières au métissage et activement encouragé celui-ci ; et promu la prédation non-blanche contre les Blancs en détruisant les barrières entre les races et en échouant à policer et punir suffisamment les non-Blancs lorsqu’ils commettent des crimes.
Il y a aussi des causes idéologiques, économiques et technologiques à l’extinction blanche.
Les causes idéologiques sont simplement des idées – incluant des valeurs – qui promeuvent l’échec reproductif, par exemple : hédonisme, individualisme, célibat, féminisme, antinatalisme, dénigrement de la vie familiale, et diabolisation et culpabilité blanches généralisées.
Les causes économiques incluent des coûts croissants pour la formation d’une famille. Cela est principalement causé par l’intégration raciale, qui est la force agissante derrière le développement des banlieues et des grandes banlieues, puisque les Blancs recherchent des espaces sûrs pour élever des enfants. L’immigration non-blanche et la délocalisation des industries abaissent aussi les salaires des Blancs.
Bien sûr, les Blancs continueraient à avoir des relations sexuelles en dépit de ces facteurs idéologiques et économiques, donc ceux-ci ne seraient pas des menaces sérieuses pour la survie blanche s’il n’y avait pas un facteur technologique : la possibilité d’un contrôle des naissances pas cher et fiable.
Le contrôle volontaire des naissances est aussi fortement dysgénique, parce qu’il requiert une réflexion à long terme et un contrôle des impulsions. De plus, il est souvent motivé par un sens de la responsabilité sociale et écologique. Dans la mesure où tous ces traits sont héritables, le contrôle volontaire des naissances signifie que les générations futures seront disproportionnellement engendrées par les gens impulsifs, stupides, et moralement irresponsables. Les Blancs et les Asiatiques à haut QI ont spectaculairement limité leur fertilité, au point que les sociétés les moins fertiles sont en Europe et en Extrême-Orient. Les sociétés les plus fertiles sont en Afrique, dont on prévoit que la population devrait doubler durant le présent siècle. Si le déclin démographique blanc n’est pas stoppé, les gens qui se soucient le moins de la Terre seront ceux qui en hériteront [3].
[1] Voir R. Houck, “The War against Whites in Advertising”, Counter-Currents, 23 mars 2018.
[2] Les statistiques de viol interracial sont assez difficiles à obtenir. En 2007 cependant, Lawrence Auster publia une étude concluant que : « Aux Etats-Unis en 2005, 37.460 femmes blanches ont été sexuellement agressées ou violées par un homme noir, alors que entre zéro et dix femmes noires ont été sexuellement agressées ou violées par un homme blanc. Cela signifie que chaque jour aux Etats-Unis, plus de cent femmes blanches sont violées ou sexuellement agressées par un homme noir » (Frontpagemag.com, 3 mai 2007). Le phénomène des gangs musulmans de « grooming » [prédation sexuelle] – c’est-à-dire de viols d’enfants – au Royaume-Uni est également suggestif, car les victimes sont presque toujours blanches, et les coupables presque toujours non-blancs.
[3] Voir Greg Johnson, “Why Environmentalists Should Have Large Families”, Counter-Currents, 5 février 2011.
Chapitre 3
Génocide blanc
J’ai jusqu’ici établi que l’extinction blanche est une menace réelle. Mais certains Nationalistes Blancs veulent aller un peu plus loin, arguant que notre race est intentionnellement conduite à l’extinction, c’est-à-dire que les Blancs sont la cible d’un génocide. Cette affirmation est elle aussi rejetée comme alarmiste, voire délirante. Cependant, j’arguerai que le génocide blanc est réellement en cours. Il y a des gens dans des positions de pouvoir qui font la promotion de politiques dont ils savent qu’elles mèneront à l’extinction de la race blanche. A moins, bien sûr, que nous ne les stoppions.
Pour établir la thèse du génocide blanc, nous devons faire trois choses. Premièrement, nous devons établir qu’une des formes de génocide correspond à un processus lent de suppression d’un groupe ethnique, conduisant finalement à son extinction. Deuxièmement, nous devons montrer que l’extinction blanche n’est pas un phénomène naturel mystérieux, mais résulte de choix et d’actions d’origine humaine. Troisièmement, nous devons montrer que l’extinction blanche n’est pas seulement une conséquence imprévue et involontaire de ces politiques, mais au contraire leur effet délibéré et intentionnel.
Il peut sembler absurde d’affirmer que les Blancs sont victimes d’un génocide. Les Blancs ne sont pas en train d’être massacrés par millions, ce qui est l’image que la plupart des gens ont d’un génocide. De toute évidence, notre race est puissante, prospère, et nombreuse. Mais les défenseurs de la thèse du génocide blanc renvoient au texte de la Convention des Nations Unies de 1948 sur la Prévention et la Répression du Crime de Génocide, qui, dans son article II, définit le génocide comme
« …l’un quelconque des actes suivants, commis dans l’intention de détruire, en totalité ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, en tant que tel :
(a) Meurtre des membres du groupe ;
(b) Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale des membres du groupe ;
(c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions de vie calculées pour entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
(d) Imposition de mesures visant à entraver les naissances à l’intérieur du groupe ;
(e) Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe ; (…) » [1]
Cette définition du génocide est beaucoup plus large qu’un simple meurtre de masse. Les points (c) et (d) notamment, permettent, en toute cohérence, de caractériser comme étant génocidaires les politiques qui détruisent lentement un groupe, sur de longues périodes de temps. On distingue donc deux formes de génocide, que nous pouvons appeler le génocide rapide et chaud et le génocide lent et froid. L’extinction des Blancs entre dans cette dernière catégorie.
Comme nous l’avons vu, les causes de l’extinction blanche ne sont pas dues à des forces aveugles de la nature, comme un astéroïde entrant en collision avec la Terre. Ces causes ont toutes été créées par des êtres humains. Certaines d’entre elles sont assez récentes, comme le féminisme qui encourage les jeunes femmes à préférer leur carrière à la maternité, la pilule contraceptive et l’avortement légalisé – et le bouleversement de la fin de la ségrégation raciale, des restrictions sur l’immigration, et de l’interdiction du métissage. Tout cela est né dans l’esprit d’intellectuels, d’artistes, de scientifiques, de politiciens, d’éducateurs et de publicitaires. Ces choses ont été rendues réelles en changeant les croyances et les valeurs des gens, et en modifiant les lois et les institutions qui nous gouvernent.
Mais toutes ces choses pourraient être changées. On pourrait enseigner aux gens à valoriser la vie de famille plutôt que l’égoïsme, l’hédonisme et le carriérisme ; le féminisme pourrait être découragé ; l’accès au contrôle des naissances et à l’avortement pourrait être restreint ; les lois pourraient être changées pour rendre la formation d’une famille plus abordable financièrement ; on pourrait à nouveau appliquer des politiques de séparation raciale, de restrictions de l’immigration et de nationalisme économique ; le métissage pourrait être découragé. En fait, les Nationalistes Blancs proposent justement de telles politiques pour stopper l’extinction blanche.
Mais pour établir la réalité de la thèse du génocide blanc, nous devons montrer que l’extinction blanche est le résultat intentionnel des politiques auxquelles nous nous opposons. Certaines causes de l’extinction blanche – l’hédonisme, l’individualisme, le féminisme, le contrôle des naissances, l’avortement – sont simplement des produits de la recherche de la liberté individuelle. D’autres, comme le métissage et les conséquences sociales de la fin de la ségrégation, l’immigration et la mondialisation, sont le produit de la liberté individuelle combinée à l’égalitarisme racial. N’est-il donc pas possible que l’extinction blanche ne soit que la conséquence involontaire de l’individualisme et de l’égalitarisme racial ?
Bien sûr c’est possible, et dans de nombreux cas, c’est le cas. La majorité des gens qui prônent l’individualisme et l’égalitarisme racial ignorent simplement que ces valeurs favorisent l’extinction progressive de la race blanche. Notre travail est de les en informer.
Mais lorsque ces gens en sont informés, leurs réactions peuvent être classées en plusieurs catégories. Certains refuseront tout simplement d’accepter que l’extinction blanche soit en cours. Parmi ceux qui acceptent que l’extinction des Blancs est en cours, certains voudront la stopper, et d’autres ne le voudront pas. Parmi ces derniers, certains ne s’en soucient tout simplement pas, et d’autres se réjouiront même du processus en cours.
Il y a cependant une différence entre les gens qui pourraient accepter les politiques promouvant le génocide blanc après coup et ceux qui conçoivent et mettent en œuvre ces politiques avant les faits et en pleine conscience de leurs conséquences. Quelles sont les preuves que ce dernier groupe de gens existe bien ?
Tout d’abord, la charge de la preuve doit être inversée. Car est-il vraiment plausible que les dirigeants de douzaines de nations blanches aient adopté des politiques similaires toutes contraires à la survie à long terme de leur propre peuple, et qu’aucun d’entre eux ne sache ce qu’il est en train de faire ?
Oui, on se moque souvent des politiciens en disant qu’ils ne voient pas plus loin que la prochaine échéance électorale. Mais en réalité ce n’est pas vrai. Les politiciens, par exemple, sont plutôt prévoyants lorsqu’il s’agit de leurs ambitions et plans de carrière personnels. En outre, nos élites dirigeantes ne sont pas uniquement composées de politiciens démocratiquement élus. De plus, les élites dirigeantes dans toutes les formes de société sont réputées pour leur capacité de réflexion et de planification. Les agences de renseignement gouvernementales et les groupes de réflexion privés sont chargés à la fois de produire des prévisions à long terme basées sur les tendances actuelles et de planifier en conséquence. Il n’est donc simplement pas plausible que nos dirigeants ne soient pas conscients de l’extinction blanche. Donc, soit ils s’en fichent, soit ils veulent que cela arrive.
Deuxièmement, les Juifs sont une minorité hautement influente dans la politique, les médias, les affaires, les universités et les professions libérales. Les Juifs sont d’ailleurs parmi les principaux promoteurs de tendances conduisant au génocide blanc, telles que l’immigration non-blanche massive, l’intégration raciale, le métissage, le féminisme et la libération sexuelle. Les organisations juives ont également ouvert la voie pour diaboliser tout activisme ethnique pro-blanc en le qualifiant de « haine ». Si les Blancs se comportaient ainsi envers les Juifs, ils nous accuseraient à juste titre de promouvoir leur génocide. Il n’est simplement pas plausible que tous les Juifs « ne sachent pas ce qu’ils font » lorsqu’ils promeuvent des politiques néfastes dans les pays blancs alors qu’ils les combattraient bec et ongles en Israël.
Le troisième élément de preuve, et le plus convaincant, du génocide blanc, est qu’il y a des gens qui disent réellement qu’ils le souhaitent. Ces partisans du génocide blanc peuvent être des excentriques marginaux, comme le Dr. Kamau Kambon, qui fut un temps professeur d’études noires et propriétaire de Blacknificent Books, et qui a déclaré : « Nous devons exterminer les Blancs de la surface de la planète » [2]. D’autres comme le Dr. Noel Ignatiev, Juif détenteur d’un doctorat de Harvard et rédacteur du journal Race Traitor (Sous-titré La Traîtrise à la Blancheur est de la loyauté envers l’Humanité). Ignatiev ne parle pas d’«exterminer » les Blancs mais simplement de « déconstruire » le « concept » de blancheur [3]. Cela peut apparaître comme un langage inoffensif tant qu’on ne saisit pas qu’il pense que la race est seulement une construction sociale. Quand les Soviétiques parlaient d’« éliminer les koulaks en tant que classe », c’était simplement un euphémisme pour un meurtre de masse. Il serait stupide de penser qu’Ignatiev propose quelque chose de différent.
Mais la plupart des partisans du génocide blanc promeuvent simplement le mélange des races comme solution contre le racisme. Ils sont tacitement d’accord avec les Nationalistes Blancs pour dire que la diversité raciale dans un même système génère des conflits, donc éliminer les conflits ils promeuvent le métissage qui créera une seule race mélangée homogène. Le défenseur le plus influent de ce que j’appelle le « Nationalisme du métissage » était le pionnier de l’unité européenne, le comte Richard Coudenhove-Kalergi, lui-même de race mélangée (son père était blanc, sa mère était Japonaise). Dans son livre Practical Idealism [Idéalisme pratique], il déclara :
« L’homme du futur sera de race mélangée. Les races et les classes d’aujourd’hui disparaîtront graduellement à mesure de la disparition de l’espace, du temps et des préjugés. La race eurasienne-négroïde du futur, similaire dans son apparence aux anciens Egyptiens, remplacera la diversité des peuples par la diversité des individus. » [4]
Finalement, les défenseurs des Blancs ont mis en garde les gens de notre peuple depuis près d’un siècle maintenant contre la menace du remplacement démographique. Par exemple, le livre de Lothrop Stoddard, The Rising Tide of Color [Le flot montant des peuples de couleur], fut publié en 1920 [5]. Les arguments de Stoddard étaient bien connus. Pourtant, en 1965, quand Lyndon Johnson signa la loi Hart-Cellar sur la réforme de l’immigration qui ouvrait les frontières des États-Unis à l’immigration non-blanche, l’Establishment américain ignora les avertissements concernant le remplacement démographique et inonda le public de mensonges disant que cela n’arriverait jamais.
Quand le remplacement démographique devint impossible à ignorer, l’Establishment passa du déni à son éloge comme étant un progrès, tout en réduisant au silence et en marginalisant les voix dissidentes, en refusant tranquillement d’appliquer les contrôles existants sur l’immigration et bloquant toute tentative d’imposer de nouveaux contrôles.
De toute évidence, les gens qui dirigent l’Amérique veulent le remplacement démographique des Blancs. Ils font donc la promotion du génocide des Blancs. Et par une étrange coïncidence, les dirigeants de presque toutes les autres nations blanches font la promotion des mêmes politiques.
Pourquoi est-ce important d’établir que l’extinction des Blancs est en réalité un génocide ? Il est facile de comprendre pourquoi les gens peuvent reculer devant une telle vérité, car cela implique que les Blancs ne sont pas simplement les victimes d’une épouvantable erreur, ou d’un « système » sociopolitique impersonnel, ou d’un destin cosmique ou historique inhumain, mais d’une méchanceté consciente, d’une hostilité de principe et d’un mal diabolique.
Il est difficile d’accepter qu’un tel mal puisse exister, et encore plus qu’il veuille notre annihilation. Mais si nous voulons nous sauver nous-mêmes, nous devons comprendre quelles sont les forces qui sont déployées contre nous. Si nos tentatives pour éveiller la conscience des gens et pour gagner leur allégeance se heurteront finalement non seulement à l’ignorance et à l’indifférence, mais aussi à une méchanceté monstrueuse, nous devons le savoir. En fin de compte nous rallierons tous les amis que nous pouvons rallier, nous persuaderons tous les gens que nous pouvons persuader, et seuls les ennemis resteront – incluant des gens qui sont les équivalents moraux de Staline, Mao et Gengis-Khan – des ennemis que nous ne pourrons pas convertir mais que nous devrons simplement vaincre.
[1] https://treaties.un.org/doc/Publication/UNTS/Volume%2078/volume-78-I-1021-English.pdf [traduction française : https://www.ohchr.org/FR/ProfessionalInterest/Pages/CrimeOfGenocide.asp]
[2] http://www.carolinajournal.com/exclusives/display_exclusive.html?id=2869
[3] http://harvardmagazine.com/2002/09/abolish-the-white-race.html
[4] https://en.wikipedia.org/wiki/Richard_von_Coudenhove-Kalergi [la page Wikipedia francophone ne mentionne pas ce texte.]
[5] Lothrop Stoddard, The Rising Tide of Color: The Threat Against White World Supremacy (New York: Scribner’s, 1920).
Chapitre 4
Mettre fin au génocide blanc
Les Blancs sont une race en danger. Que devons-nous donc faire pour nous sauver ? Les mêmes choses qu’on fait pour sauver des espèces ou des sous-espèces en danger. Nous devons déterminer pourquoi les Blancs échouent à se reproduire et ensuite traiter ces causes. Nous devons nous protéger de la perte d’habitat, des espèces envahissantes, de l’hybridation, et de la prédation.
D’une certaine manière, il est heureux que les causes de l’extinction blanche soient d’origine humaine, parce qu’il est en notre pouvoir de toutes les corriger. Il y a deux choses que nous devons faire.
A court terme, nous devons accroître les taux de natalité des Blancs jusqu’à ce que nous puissions mettre en place des solutions à long terme [1]. Quand les colons blancs arrivèrent pour la première fois en Virginie en 1607, nous appartenions à une infime minorité sur ce continent. Mais finalement nous l’avons exploré et colonisé, en partie parce que derrière nous il y avait la poussée démographique des populations en pleine croissance en Europe. Ce serait une aide énorme si les Blancs avaient à nouveau ce genre de vent démographique dans leurs voiles.
A long terme, cependant, nous devons traiter les causes biologiques et culturelles de l’extinction blanche.
Les causes biologiques de l’extinction blanche – perte d’habitat, espèces envahissantes, hybridation, et prédation – peuvent être traitées simplement en créant l’équivalent de réserves naturelles pour les Blancs : des territoires où les Blancs pourront se reproduire protégés des menaces des espèces envahissantes, de l’hybridation, et de la prédation. Bref, nous devons créer ou restaurer des patries blanches homogènes, soit en déplaçant des frontières, soit en déplaçant des peuples, c’est-à-dire par une partition raciale et des plans de sécession – ou par l’expulsion des populations non-blanches.
Les causes culturelles de l’extinction blanche peuvent être traitées par des incitations éducatives et sociales : l’individualisme peut être remplacé par une éthique de responsabilité raciale ; la confusion des rôles sexuels peut être éliminée par la réaffirmation des rôles sexuels traditionnels et biologiques (les femmes comme mères et éducatrices, les hommes comme protecteurs et soutiens) ; la culpabilité blanche et la haine de soi peuvent être remplacées par la fierté blanche et l’affirmation de soi ; la formation abordable d’une famille peut être la pierre angulaire d’une politique sociale, avec des incitations spéciales pour avoir plus d’enfants pour les gens ayant des gènes pour une haute intelligence, une bonne santé, et un bon caractère moral ; l’option du célibat, ainsi que le sexe non-reproductif, pourraient aussi être préservés et promus pour décourager la procréation chez les individus ayant des problèmes génétiques.
Devrions-nous stopper le génocide blanc ?
Quelqu’un pourrait commencer par contester le fait de poser d’abord la question « Comment pouvons-nous sauver la race blanche ? », plutôt que la question « Devrions-nous sauver la race blanche ? ». Bien sûr les partisans du génocide blanc pensent que nous ne devrions pas le faire. Mais je ne pense pas que nous pouvons changer l’opinion de gens pareils. Nous devrions plutôt nous concentrer sur la vaste majorité de gens qui croient déjà fermement que (1) le génocide est mauvais, (2) l’extinction des espèces et sous-espèces animales est tragique, et (3) la société devrait être prête à imposer des coûts et des inconvénients aux individus pour empêcher ces choses.
Bien sûr un grand nombre de gens ont été convaincus que ce ne serait pas tragique si les Blancs disparaissaient, à cause des choses terribles que les Blancs ont fait pendant toute l’histoire. Mais même si toutes ces accusations étaient vraies, cela signifie simplement que les Blancs sont une forme dangereuse d’animal. Tout comme les tigres, les lions, et les requins. Mais personne ne dirait que ce serait juste que ces espèces disparaissent parce qu’elles s’attaquent aux autres animaux. Personne, bien sûr, n’a protesté quand les derniers lots du virus de la variole ont été détruits. Mais quelqu’un soutient-il sérieusement que les Blancs sont l’équivalent moral de la variole ? (une maladie, soit dit au passage, que les Blancs ont effacée de la face de la planète)
La culpabilité blanche est la cause profonde de la haine de soi blanche, qui dans les cas extrêmes conduit au sentiment que ce ne serait pas une grande tragédie si la race blanche cessait simplement d’exister. Mais il y a un certain nombre de défauts sérieux avec les histoires de culpabilité blanche.
D’abord, comme l’a remarqué Alain de Benoist, les appels à la culpabilité blanche font presque toujours partie d’une escroquerie morale, dans laquelle des gens qui n’ont pas réellement souffert demandent de l’expiation, de l’argent et des privilèges à des gens qui ne leur ont pas réellement fait du tort. Ces faits gênants sont dissimulés par le fait que tous les Blancs sont collectivement considérés comme responsables des actes de quelques Blancs, alors que tous les non-Blancs prétendent être collectivement des victimes à cause des souffrances de quelques non-Blancs des mains de certains Blancs.
Mais s’il est légitime que les Blancs ressentent de la culpabilité collective pour les crimes de certains Blancs, n’est-ce pas aussi légitime que les Blancs ressentent de la fierté collective pour les accomplissements de certains Blancs ? [2]. Si je suis coupable pour toutes les terribles choses faites par Hernán Cortés et Francisco Pizarro, pourquoi ne m’est-on pas reconnaissant pour toutes les merveilleuses découvertes d’Isaac Newton et Louis Pasteur ? [3].
C’est une pensée subversive, parce que si nous commençons à compter tous les accomplissements positifs des Blancs dans la science, la technologie, la médecine, les arts, la politique, le combat pour sauver le monde naturel, etc., ils dépassent rapidement tous les négatifs, nous conduisant à conclure que l’extinction blanche serait une grande tragédie pour la planète [4].
De plus, la culpabilité collective s’applique-t-elle seulement aux Blancs ? Les non-Blancs ont-ils seuls des griefs collectifs ? Les non-Blancs ont-ils seuls droit à des excuses et à des réparations collectives ? Les Asiatiques sont-ils collectivement coupables des invasions mongoles de l’Europe ? Les musulmans sont-ils collectivement coupables des invasions musulmanes de l’Europe ? Les Blancs ont-ils collectivement droit à des excuses et à des réparations ? Le monde arabe doit-il des réparations à l’Afrique pour sa part de la traite des esclaves ? Les Noirs en Afrique doivent-ils des réparations aux Noirs du Nouveau Monde pour leur rôle dans la traite des esclaves ? Ou dans ce cas, veulent-ils que le passé soit le passé ?
En outre, les choses concernant lesquelles les Blancs sont supposés se sentir terriblement coupables – esclavage, impérialisme, colonialisme, génocide, destruction environnementale, etc. – sont difficilement le fait des seuls Blancs. Chaque autre race les a commises. Certaines continuent à les faire aujourd’hui.
De plus, si les Blancs ont dépassé les autres races pour chacun de ces crimes, c’est seulement parce que celles-ci n’étaient pas à la hauteur de nos talents technologiques, commerciaux et militaires, qui sont en fait des vertus. Donc quand nous sommes critiqués pour avoir battu les autres races dans la lutte pour le pouvoir, nous sommes attaqués autant pour nos vertus que pour nos vices.
Finalement, bien que les Blancs n’étaient pas les seuls à pratiquer l’esclavage, à chasser les animaux jusqu’à l’extinction, ou à dévaster le monde naturel, nous sommes aussi la race qui prit la tête pour abolir la traite esclavagiste internationale, sauver les espèces en danger, et protéger l’environnement.
De plus, le colonialisme et l’impérialisme n’étaient pas entièrement mauvais, car quand nous avons abandonné nos empires coloniaux en Afrique, l’esclavage, le génocide tribal, et la dévastation environnementale réapparurent rapidement. Des nations non-blanches comme l’Inde et la Chine sont aussi les plus grands pollueurs du monde.
Donc, si vous voulez empêcher l’esclavage et le génocide, sauvez la race blanche. Si vous voulez sauver toutes les espèces en danger, sauver la race blanche d’abord.
Pourquoi nous sommes obligés d’aller jusqu’au Nationalisme Blanc
Certaines personnes qui reconnaissent que le génocide blanc est réel et qui pensent que nous avons le devoir de le stopper pourraient considérer la création de patries blanches homogènes comme inutile. Examinons quatre de leurs arguments.
D’abord, certains pourraient dire que les Blancs peuvent survivre sans patries ni pouvoir politique, comme des petites populations survivantes à l’intérieur de plus grandes populations non-blanches. Malheureusement, les preuves historiques ne vont pas dans ce sens. Le livre de Riccardo Orizio, Lost White Tribes [Tribus blanches perdues] traite de six de ces groupes : les Burghers hollandais de Ceylan, les esclaves allemands de la Jamaïque, les Confédérés du Brésil, les Polonais d’Haïti, les Basters (ou Bastards) de Reheboth en Namibie (Afrique du sud-ouest), et les Blancs Matignon de la Guadeloupe dans les Caraïbes. Dans tous les cas, ces populations finirent par disparaître par hybridation [5].
Ensuite, on pourrait arguer que les populations survivantes blanches pourraient résister à l’hybridation en adoptant des attitudes hautement ethnocentriques et en se mariant seulement à l’intérieur de leur propre groupe, comme les Juifs et les Hindous. Le problème avec cette suggestion est que de telles politiques n’ont pas marché pour les Juifs ou les Hindous. Les Juifs sont une population hautement métissée. Mais l’identité juive peut survivre au métissage, puisque d’après la loi juive, on est juif non pas par une ascendance juive pure mais simplement par une goutte du sang d’Abraham. Dans le cas des Hindous, le système des castes fut adopté seulement après qu’une grande quantité de mélange ait déjà eut lieu.
Bien sûr, en tant que Nationaliste Blanc, je pense que c’est une bonne chose que les Blancs adoptent des attitudes ethnocentriques et évitent tout mélange racial. Mais ces attitudes ne nous sauveront pas si nous sommes réduits à des petites populations survivantes, sans pouvoir politique, dans une mer de non-Blancs. Donc, si nous adoptions de telles idées aujourd’hui, la meilleure façon de les mettre en œuvre serait par la création de patries blanches homogènes.
Troisièmement, on pourrait arguer que l’extinction blanche ne se produira pas parce que notre déclin pourrait inclure des mécanismes auto-correcteurs qui pousseront finalement notre population à se stabiliser ou à se développer à nouveau. Maintenant que la formation d’une famille est difficile et inutile, que le divorce est facile, et que le contrôle des naissances et l’avortement sont largement disponibles, les individus qui sont poussés par leurs gènes et par la culture à ne pas se reproduire – ou à ne pas se reproduire avec leur propre race – ne le font simplement pas.
Cela signifie que les toutes prochaines générations de Blancs seront plus petites, mais qu’elles seront de plus en plus composées de gens qui sont prédisposés à se reproduire, et à se reproduire avec leur propre race. Si cela est vrai, alors après un moment, les taux de natalité blancs remonteront. Donc les Blancs ne s’éteindront pas. Nous traversons simplement un goulot d’étranglement évolutionnaire qui nous immunisera finalement face aux forces qui sont alignées contre nous.
Je crois que cet argument est très plausible, mais cela n’empêche pas de poursuivre des politiques nationalistes blanches.
(1) Cela pourrait ne jamais arriver, donc nous serions fous d’abandonner le combat pour des patries blanches en pariant que l’évolution fera le travail à notre place.
(2) Les pressions de la sélection que cela postule ne nous immuniseront pas contre le génocide violent, donc ce n’est pas une alternative à la création de patries blanches homogènes et souveraines.
(3) Si ces pressions de la sélection existent, cela signifie que les gens deviendront de plus en plus réceptifs aux politiques nationalistes blanches, et que dès qu’elles seront mises en œuvre, ces politiques viendront appuyer ces pressions de la sélection.
Bref, le Nationalisme Blanc et la théorie du goulot d’étranglement démographique sont complémentaires et se renforcent mutuellement.
Quatrièmement, on pourrait arguer que l’arrêt de l’immigration et le retour à la suprématie blanche, à la ségrégation, et aux barrières légales et culturelles au métissage seraient suffisants. Je reconnais que de telles politiques seraient des améliorations, mais elles ne seraient pas des solutions à long terme.
(1) Si rien n’est fait pour traiter la fertilité blanche au-dessous du taux de remplacement et la fertilité non-blanche plus forte, les Blancs seront finalement réduits à de petites populations survivantes, comme dans le scénario N° 1. Ensuite nous finirons par nous éteindre.
(2) Ces politiques ont été tentées et ont échoué. La fixation conservatrice à continuer de faire sans cesse la même chose et à s’attendre à un résultat différent est une définition de la démence. Si ces politiques sont tentées et échouent à nouveau, notre race pourrait ne jamais s’en remettre.
L’heure est trop tardive pour une telle folie. Quand notre existence en tant que peuple est en jeu, nous ne pouvons plus nous permettre des demi-mesures conservatrices et de la pensée illusoire. Seul le Nationalisme Blanc peut empêcher l’extinction blanche.
[1] Augmenter les taux de natalité blancs n’est pas une solution à long terme, parce que le problème n’est pas qu’il y a trop peu de Blancs mais qu’il y a trop de non-Blancs dans nos pays. D’un point de vue écologique, une population stable d’un milliard ou même d’un demi-milliard de Blancs n’est pas nécessairement une bonne chose. Nous ne pouvons pas définir la victoire comme une course de peuplement contre des non-Blancs fertiles jusqu’à ce que le globe soit dévasté.
[2] Par le même raisonnement, si les non-Blancs sont supposés tirer fierté des accomplissements d’autres membres de leur race, ne devraient-ils pas aussi accepter une culpabilité collective pour les crimes commis par leur race ?
[3] C’est l’argument de Michael Polignano dans son article “White Pride and White Guilt”, Counter-Currents, 12 décembre 2010.
[4] Le livre de Charles Murray, Human Accomplishment: The Pursuit of Excellence in the Arts and Sciences, 800 B.C. to 1950 (New York: HarperCollins, 2003) fait le décompte des gens les plus accomplis dans la science, la philosophie, et les arts. Plus de 80% s’avèrent être des « hommes blancs morts ».
[5] Voir Andrew Hamilton, “Journeys Among the Forgotten: Riccardo Orizio’s Lost White Tribes”, Counter-Currents, 2 août 2013.
Chapitre 5
A court terme
Si les tendances démographiques actuelles ne sont pas stoppées et inversées par le Nationalisme Blanc, la race blanche s’éteindra. Finalement. Sur le long terme.
Mais cela pose un problème. Il est difficile de justifier des changements politiques fondamentaux aujourd’hui pour éviter des catastrophes qui ne se produiront que dans le futur lointain. Un tel programme séduit seulement le petit pourcentage de gens qui ont la prévoyance pour penser au futur lointain et l’altruisme pour vouloir le rendre meilleur, même s’ils n’en bénéficieront pas personnellement.
Mais la plupart des gens ont la vue courte et sont égoïstes. Ils pensent seulement au court terme et ont un sens de la responsabilité très faible, même envers leurs propres enfants. Leur réponse standard aux problèmes comme l’extinction blanche est : « Cela n’arrivera jamais durant mon temps de vie, donc je n’ai pas à m’en inquiéter ».
Cependant, nous pouvons être encouragés par le fait que le mouvement environnemental affronte exactement le même problème mais a eu énormément de succès. De plus, de petits groupes de gens hautement idéalistes et altruistes font l’histoire tout le temps, souvent en exhortant les gens à ignorer leurs intérêts à court terme en faveur de plus grands bénéfices à long terme.
En fait, de telles élites sont peut-être les seules qui font vraiment l’histoire. Après tout, les gens à courte vue et égoïstes sont facilement pris à leur propre piège. Les calculs longs l’emportent sur les calculs courts, même à court terme. Et les idéalistes qui sont prêts à se sacrifier ont un avantage systématique sur les lâches et les égoïstes, toutes les autres choses étant égales.
Mais même les mouvements les plus idéalistes doivent trouver des moyens d’émouvoir les masses par des appels à des intérêts à court terme. Heureusement, la diversité causera beaucoup de dégâts dans les pays blancs avant que notre race n’atteigne l’extinction. Donc les Nationalistes Blancs peuvent faire appel à la fois à la menace à long terme du génocide blanc et aux conséquences négatives à court terme de l’accroissement de la diversité.
De plus, les gens de notre peuple n’ont pas vraiment besoin d’imaginer les conséquences si les Blancs deviennent une minorité, parce qu’il y a d’innombrables villes, bourgades et régions où cela est déjà arrivé. Vous n’avez pas besoin d’une machine à voyager dans le temps pour visiter un futur à majorité non-blanche. Vous avez simplement besoin d’un billet d’avion pour Detroit ou Los Angeles ou Londres, où l’avenir qui nous attend tous est déjà arrivé.
Cela rend notre travail éducatif beaucoup plus facile. Car nous pouvons simplement montrer aux nôtres l’anarchie, la corruption, la discrimination anti-Blancs, l’aliénation, l’effondrement des services publics, les trajets infernaux, les paysages urbains ruinés, les opportunités en chute libre, et le désespoir généralisé qui viennent avec le remplacement démographique blanc.
Et ce sont de simples poches de ruine à l’intérieur de pays du Premier Monde à majorité blanche. Pour apprécier à quoi ressemblera la vie dès que les Blancs seront une minorité haïe et sans pouvoir à l’intérieur d’un pays du Tiers Monde à majorité non-blanche, il nous suffit de regarder le sort des Blancs en Rhodésie et en Afrique du Sud.
L’idée que notre futur ressemblera à celui des minorités blanches d’Amérique Latine est de la pensée illusoire, car ces sociétés sont essentiellement suprémacistes blanches, et si les Blancs en Europe et en Amérique du Nord avaient de telles attitudes, nous ne ferions pas face au remplacement racial.
L’appel le plus convaincant à l’intérêt à court terme est de souligner les iniquités anti-Blancs systématiques faisant partie du système actuel. Dans le jeu du multiculturalisme, les Blancs ne peuvent que perdre.
Imaginez la politique multiculturelle comme une partie de poker. Chaque groupe ethnique a une place à la table et un certain nombre de jetons, représentant sa richesse et son pouvoir collectifs. Les Blancs ont actuellement la plus grande pile. Mais chaque groupe peut jouer une carte joker, la « carte raciale », sauf les Blancs. Quelle que soit la grandeur de notre avantage initial, si nous jouons avec ces règles, nous ne pouvons que perdre.
Une autre manière de comprendre ce problème est en termes d’individualisme contre collectivisme. Les Blancs ne peuvent pas jouer la carte de la race parce que nous sommes des individualistes. Nous agissons en tant qu’individus. Nous croyons que nous devons réussir ou échouer par notre propre mérite individuel, pas en tant que membre d’un groupe. Nous croyons aussi que nous devons traiter chaque autre personne comme un individu, pas comme un membre d’un groupe. Franchement, nous sommes simplement terrifiés à l’idée d’être traités de « racistes ».
Les non-Blancs, cependant, jouent avec des règles différentes. Lorsqu’ils jouent la carte de la race, cela signifie simplement qu’ils travaillent en équipe. Ils demandent que les individualistes leur donnent leur chance dans chaque transaction, et les individualistes leur rendent service. Donc si des non-Blancs offrent le meilleur produit, le meilleur prix, ou le candidat le plus méritoire, les individualistes leur donnent la récompense.
Mais quand la situation est inversée et qu’un individualiste offre le meilleur produit, prix ou candidat à un non-Blanc, ce dernier donnera la préférence aux membres de sa propre tribu partout où c’est possible, quel que soit son mérite, quel que soit même son intérêt à court terme. C’est parce qu’il pense à maximiser le pouvoir collectif de sa tribu, qui pour lui dépasse les inconvénients d’employer un cousin moins compétent.
Bien sûr, le tribaliste non-blanc prétendra que sa décision est simplement de la méritocratie en œuvre, parce que s’il pratiquait des préférences tribales ouvertes, même les individualistes finiraient par riposter. Les tribus non-blanches demandent que nous les traitions comme des individus. Ils prétendent en faire autant. Mais alors que nous pratiquons l’individualisme, ils pratiquent le tribalisme. Bref, ils nous arnaquent. La théorie des jeux prédit que tant que les Blancs joueront comme des individualistes pendant que les non-Blancs joueront comme des tribus, nous perdrons. Mais les individualistes sont lents à comprendre l’arnaque, parce qu’ils sont aveugles aux groupes.
La stratégie tribale peut aussi être comparée au parasitisme. Une tribu parasite ne fait pas partie d’un organisme politique plus grand. C’est plutôt une communauté distincte qui vit à l’intérieur de la communauté plus grande, une population-hôte que la tribu parasite exploite à son propre avantage.
Tant que les Blancs continueront à jouer à ce jeu truqué, nous continuerons à perdre, jusqu’à ce que nous ayons abandonné aux tribus non-blanches notre richesse, notre pouvoir, notre pays, et tout contrôle que nous pourrions avoir sur notre destin – ou nous renversons la table de jeu et nous refusons de jouer à un jeu truqué contre nous.
Mais comment ? Il y a seulement deux solutions possibles.
D’abord, nous pouvons d’une manière ou d’une autre convertir les tribalistes non-blancs en individualistes. Mais cela n’arrivera jamais, pour deux raisons. (1) Le présent système est avantageux pour les tribalistes, donc pourquoi abandonneraient-ils une stratégie gagnante ? Pourquoi voudraient-ils adopter un code moral qui les désarmerait face à la même sorte d’exploitation de la part d’une autre tribu non-blanche ? Pourquoi voudraient-ils être des perdants comme nous ? (2) Les sociétés blanches ont renoncé à simplement essayer d’assimiler les immigrants non-blancs lorsqu’elles ont adopté le multiculturalisme et l’ouverture des frontières.
Ensuite, les Blancs peuvent adopter une stratégie tribale. Une société individualiste s’effondrera inévitablement si elle est exploitée par des tribus parasites. Pour se protéger, les individualistes doivent se penser comme un groupe, avec des intérêts distincts qui s’opposent à ceux des autres groupes qui vivent d’après des codes différents. Dans ces affrontements, les Blancs doivent prendre parti pour leur propre camp. Même si nous pensons que la politique identitaire blanche est simplement un expédient temporaire pour restaurer une forme de société individualiste et méritocratique, nous devons enlever les tribus parasites de nos sociétés et empêcher de nouvelles tribus d’entrer, ce qui requiert que nous abandonnions le tabou dominant contre la politique identitaire pour les Blancs.
Cela nous amène au problème avec les conservateurs : ils ne conservent rien. A long terme, les Nationalistes Blancs devront convertir des gens venant de tout le spectre politique, de la gauche, de la droite, et du centre. Mais à court terme, notre électorat naturel est celui des gens de droite, qui continuent à voter pour les partis conservateurs. Si vous classez les électeurs par race, les partis de centre-droit dans chaque pays blanc deviennent de plus en plus les partis des Blancs indigènes. Ce sont des partis identitaires blancs implicites, mais leurs dirigeants sont absolument opposés à être explicites concernant ce fait, et encore moins de l’adopter.
La gauche a été à l’origine des politiques d’ouverture des frontières et d’immigration de remplacement racial, et elle reçoit l’immense majorité des votes non-blancs. Par exemple, lors des élections présidentielles américaines de 2016, Hillary Clinton a gagné 88% des votes noirs, 69% des votes asiatiques, et 66% des votes hispaniques – et elle était une candidate exceptionnellement faible. De plus, la gauche est très franche sur la raison pour laquelle elle fait tout pour créer une nouvelle majorité non-blanche : les Blancs votent régulièrement pour des partis conservateurs ; dès que les Blancs seront une minorité, les partis conservateurs deviendront inéligibles, et les valeurs de gauche triompheront [16]. Ville après ville, district après district, Etat après Etat dans tous les Etats-Unis, la marée montante de couleur est en train de submerger le conservatisme, établissant un Etat à parti unique de gauche. Le même sort attend les pays blancs dans le monde entier, s’ils ne stoppent pas l’immigration non-blanche.
La réponse conservatrice majoritaire à ce plan évident pour submerger démographiquement et déposséder leur électorat est un mélange complexe d’illusions, de lâcheté, et de trahison.
D’abord, les conservateurs majoritaires ne se rallieront jamais à la défense de leurs électeurs, parce que défendre les Blancs contre les non-Blancs serait du « racisme » et de la « politique identitaire blanche ». Les conservateurs sont heureux d’acquiescer et même de lécher les bottes de la politique identitaire non-blanche, bien qu’ils sachent que cela bénéficie de manière écrasante à la gauche (c’est maintenant une vieille plaisanterie en Amérique de dire que le seul Noir dans une réunion du Parti Républicain est l’intervenant principal). Mais les mêmes conservateurs tiennent absolument à maintenir le tabou sur la politique identitaire blanche, même si c’est la seule chose qui peut les sauver.
Ensuite, pour échapper à l’accusation de politique identitaire, les conservateurs soulignent que leur but n’est pas de conserver un peuple particulier – Américains, Allemands, etc. – mais plutôt de promouvoir une liste de valeurs abstraites. De plus, ces valeurs sont supposées être universellement valables, ce qui signifie qu’elles devraient plaire aussi aux gens des autres races et nations. Cela conduit à la conclusion absurde que si les Américains étaient complètement remplacés par des Mexicains, ce serait un triomphe du conservatisme tant que la nouvelle nation de bronze professerait la croyance au « Sueño Americano » (pour vous les gringos, c’est le « rêve américain »).
Il est facile de comprendre pourquoi la gauche promeut un tabou sur la politique identitaire blanche : les gauchistes savent que c’est la seule chose qui peut sauver les Blancs du remplacement démographique. Mais il est difficile de comprendre pourquoi la droite s’accroche à ce même tabou. Je pensais que les conservateurs étaient sans principes. Mais j’avais tort. Ils suivront joyeusement le tabou sur la politique identitaire blanche quel qu’en soit le prix. Malheureusement, cette règle a été conçue par leurs ennemis pour les détruire.
La stupidité suicidaire du conservatisme majoritaire est une énorme opportunité pour les Nationalistes Blancs de faire appel aux intérêts à court terme d’un grand nombre de Blancs.
Notre message est simple : à mesure que les Blancs deviendront des minorités dans leurs propres patries, il deviendra impossible pour les politiciens conservateurs de gagner des élections. Par conséquent, il sera impossible de mettre en œuvre des politiques conservatrices. Donc, les choses que les conservateurs aiment disparaîtront. Aux Etats-Unis, cela signifie gouvernement constitutionnel limité, responsabilité fiscale, entreprise privée, liberté d’expression, liberté de religion, droits aux armes, etc. Ces valeurs ont des positions assez faibles même dans les pays blancs et sont presque inexistantes dans les pays non-blancs. Si nous souhaitons préserver ces valeurs, nous avons besoin d’une politique identitaire blanche aujourd’hui.
Les gauchistes blancs ont pris la tête pour promouvoir la dépossession blanche, donc ce sont eux qui résisteront le plus à la politique identitaire blanche. Mais même eux retrouveront leurs esprits à la fin. La stratégie libérale est de vaincre les conservateurs en les remplaçant par des immigrants non-blancs qui voteront pour la gauche. Dès que le remplacement démographique blanc créera une majorité de gauche permanente, les gauchistes croient qu’ils pourront assurer le triomphe final de la tolérance religieuse, des droits des femmes, de la légalisation de la drogue, du droit à l’avortement, des droits des gays, des soins médicaux gratuits, du financement des arts, de l’environnementalisme, de la nourriture biologique, des droits des animaux, des petites communautés, etc.
Mais aucune de ces valeurs n’est visible en Amérique Latine, en Afrique, en Inde, ou dans le monde musulman, qui sont les principales sources de l’immigration de remplacement racial. Les gauchistes blancs pensent-ils vraiment qu’ils pourront éternellement dicter une politique à ces gens, même après que les non-Blancs seront devenus la majorité ? C’est une hypothèse hautement douteuse. En fait, cela subodore une forme inconsciente de suprémacisme blanc.
Pourquoi une majorité non-blanche montante continuerait-elle à défendre les valeurs des gauchistes blancs, qui ont abandonné leurs sociétés ? La nouvelle majorité ne tiendrait-elle pas au contraire les gauchistes blancs en mépris et ne chercherait-elle pas à refaire les nations anciennement blanches à l’image de leurs patries, où les valeurs gauchistes blanches n’ont aucune place ? Si c’est le cas, les choses que les gauchistes aiment disparaîtront aussi avec la majorité blanche.
Une gauche racialement consciente n’est pas impossible [17]. Nous le savons parce qu’elle a réellement existé. Par exemple, aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande, l’immigration asiatique était promue par les capitalistes alors que la législation d’exclusion des Asiatiques était promue par le mouvement ouvrier.
La clé pour convaincre les conservateurs blancs – et finalement les gauchistes blancs aussi – est de les convaincre que les choses qu’ils valorisent ne sont pas universelles mais particulières aux Blancs. Nous n’aurons jamais le capitalisme américain ou l’Etat-providence scandinave si les gens qui ont créé ces systèmes sont remplacés par des envahisseurs non-blancs. Toute politique blanche – de droite ou de gauche – est une politique identitaire blanche en fin de compte.
[1] https://www.telegraph.co.uk/news/uknews/law-and-order/6418456/Labour-wanted-mass-
immigration-to-make-UK-more-multicultural-says-former-adviser.html
[2] Voir les articles taggués « racially conscious Left » sur Counter-Currents.
Chapitre 6
Restaurer des patries blanches
La survie blanche requiert la création ou la restauration de patries blanches. Cela requiert la séparation raciale. Pourtant, même des Blancs qui trouvent cet argument convaincant pensent qu’en réalité la création de patries blanches serait impossible ou immorale, car l’ethno-Etat semble requérir un « nettoyage ethnique ». Des frontières doivent être retracées, et des dizaines de millions de gens doivent faire leur valise et partir. Comment tout cela est-il possible sans tyrannie, sans terreur, et sans effusion de sang ?
Si l’Europe doit être préservée, des millions d’Africains, de Moyen-Orientaux, et d’immigrants d’Asie du Sud ou de l’Est doivent partir, et tous leurs descendants aussi. Dans les nations coloniales à majorité blanche d’Amérique du Nord et d’Amérique du Sud et des Antipodes, on pourrait prévoir quelques dispositions pour les vestiges des populations indigènes, et peut-être qu’un territoire pourrait être réservé aux descendants des esclaves non-Blancs. Néanmoins, des millions d’immigrants récents et leurs familles devront quand même être rapatriés.
Mais comment cela est-il même possible ? Et comment cela peut-il être moralement justifié ? Les choses ne sont pas facilitées par la littérature de fantaisie de William Pierce et Harold Covington, qui envisagent un nettoyage ethnique par le terrorisme et le génocide [1].
Donc pour persuader les gens de vraiment construire des ethno-Etats, les Nationalistes Blancs doivent répondre à quatre questions : Restaurer des patries blanches est-il simplement possible ? Pouvons-nous vivre avec ? Est-ce moral ? Cela doit-il être terrible ?
Est-ce possible pour des millions de non-Blancs de quitter les nations blanches ? La meilleure façon de répondre à cette question est une autre question : cela a-t-il été possible pour eux de venir ici ? Si cela a été possible pour eux de venir, il leur est possible de partir, avec tous leurs enfants aussi. Avec la technologie moderne, il n’a jamais été plus facile pour des millions de gens de se déplacer. De plus, les gens sont plus déracinés que jamais. La famille moyenne aujourd’hui déménage régulièrement après quelques années. Donc la plupart des non-Blancs se déplacent de toute façon. Nous voulons juste que leur prochain déménagement soit en-dehors de nos patries. Bref, il y a clairement un moyen de décoloniser les patries blanches. Il nous suffit d’en avoir la volonté.
Quant à la question de la volonté, deux questions sont pertinentes. D’abord, pouvons-nous vivre avec le rapatriement des populations non-blanches ? Pouvons-nous être à l’aise avec la décolonisation de nos patries ? Cela peut-il devenir une partie de la vie ordinaire ? Ensuite, il y a la question plus spécifique de savoir si cela est moral.
Les gens sont obligés de déménager tout le temps pour des raisons économiques :
- Dès que l’on va sur le marché de l’emploi, on doit aller là où sont les emplois.
- Dès qu’on a un emploi, on peut être déplacé par son employeur.
- Quand on perd un emploi, on doit à nouveau aller là où sont les emplois.
- Quand le coût de la vie dans une région particulière augmente, largement du fait de la spéculation sur le marché du logement, beaucoup de gens dont les revenus ne peuvent pas suivre sont obligés de déménager dans des quartiers moins chers.
Les Blancs semblent très bien dormir la nuit en sachant que des millions de gens sont forcés de déménager pour des raisons économiques, ce qui se résume fondamentalement à de l’avidité privée. Donc les Blancs peuvent apprendre à vivre en encourageant des gens à déménager pour un objectif beaucoup plus élevé : la création d’un monde meilleur où tous les peuples auront leurs propres patries.
Puisque la plupart des gens n’ont pas de problème avec un système qui force les gens à déménager pour des raisons économiques, un gouvernement nationaliste blanc peut faire tourner ces deux choses en notre faveur. Nous n’avons pas besoin de nous presser. La prochaine fois qu’une famille non-blanche devra déménager pour des raisons économiques, nous nous assurerons simplement qu’elle déménagera en-dehors de nos patries.
En outre, les Blancs vivent déjà avec le nettoyage ethnique pour raisons politiques. Mais les Blancs sont simplement les victimes au lieu d’être les bénéficiaires. Depuis au moins deux générations maintenant, les Blancs ont été soumis à un nettoyage ethnique massif dans nos patries. Des millions de Blancs ont changé de domicile, d’école et d’emploi des millions de fois à cause de la fin des quartiers, des écoles et des entreprises racialement ségrégés et de l’afflux de millions d’immigrants non-blancs, qui ont détruit les quartiers, les écoles et les emplois blancs, forçant les familles blanches à partir ailleurs à la recherche de « meilleurs » (c’est-à-dire plus blancs) endroits pour vivre et travailler. En dépit des énormes coûts humains et financiers de ce nettoyage ethnique, les Blancs ont très bien « vécu avec ». Cela semble rarement entrer dans leur conscience, encore moins dans l’expression publique, et encore plus difficilement dans l’action et le changement politiques.
Donc je pense que les Blancs peuvent très bien vivre avec s’ils imposaient les mêmes processus de remplacement démographique aux non-Blancs, et je pense que les non-Blancs pourraient aussi vivre avec.
Depuis des décennies maintenant, les Blancs ont trouvé un moyen de « vivre avec » un système dans lequel, en tant que race, nous n’avons pas d’avenir. A moins que l’actuel système politique, économique et culturel ne soit fondamentalement transformé, les Blancs s’éteindront dans toutes nos patries, et nous serons remplacés par des non-Blancs. Nous sommes soumis à un lent et froid processus de génocide. Pourtant nous parvenons à « vivre avec », en grande partie parce que nous sommes endormis et distraits par l’individualisme, le carriérisme, le consumérisme, l’hédonisme, et l’égoïsme complet. Et nous sommes dissuadés de nous en plaindre, et encore plus de nous organiser pour le stopper, par le politiquement correct.
Les Nationalistes Blancs doivent éveiller les gens de notre peuple au fait que nous n’avons pas d’avenir dans le système actuel. Cette conscience rendra impossible pour les Blancs de « vivre avec » une soumission continue au génocide. Ensuite nous changerons ce système.
Pour créer des patries blanches, nous devons créer un système où ce seront les non-Blancs qui n’auront pas d’avenir dans nos patries. Dans ce cas, cependant, « pas d’avenir » n’est pas une sorte d’euphémisme de style mafieux ou militaire pour désigner un génocide, puisque les non-Blancs ont des patries tout autour du monde, et nous nous assurerons qu’ils s’y rendront. Et si les Blancs peuvent vivre avec un système dans lequel ils n’ont aucun avenir, les non-Blancs pourront sûrement vivre avec un système dans lequel les membres de leurs peuples auront un avenir dans leurs propres patries.
Certains pourraient objecter que les non-Blancs auront seulement un triste avenir dans leurs patries. Notez cependant que cette objection écarte tranquillement l’un des principes majeurs des défenseurs de la diversité, à savoir que les non-Blancs qui viennent chez nous enrichissent nos sociétés. Car si les non-Blancs enrichissent nos sociétés, pourquoi n’enrichiraient-ils pas aussi leurs propres sociétés ? En vérité, les non-Blancs viennent dans les sociétés blanches parce que nous les enrichissons. Nous leur fournissons des vies meilleures que celles qu’ils pourraient avoir dans leurs patries.
Mais il est également vrai que les immigrants non-blancs sont souvent supérieurs en éducation, en ambition et en entregent aux gens qu’ils laissent derrière eux. Ils envoient souvent de l’argent dans leur pays, mais leur départ enlève quelque chose de bien plus important : le capital humain. Donc les sociétés non-blanches ne pourront jamais fournir à leurs citoyens un avenir décent tant qu’une partie de leurs meilleurs éléments pourra partir coloniser les pays blancs. Les pays non-blancs ne pourront se « développer », au moins dans une certaine mesure, que lorsque les pays blancs cesseront d’attirer leurs meilleurs éléments.
L’une des beautés du nationalisme est que chaque peuple est responsable de son propre destin. Parce que les Blancs font face à l’extinction, notre première obligation est envers nous-mêmes. Donc, bien que nous souhaitons bonne chance à tous les peuples, en fin de compte la manière dont ils se débrouillent dans leurs propres patries n’est pas notre problème.
La réponse la plus simple à la question de savoir si nous pouvons « vivre avec » le rapatriement des non-Blancs est qu’en tant que race, nous ne pouvons pas vivre sans le mettre en œuvre. Mais cela nous amène à la question morale : le rapatriement est-il une chose juste ?
J’ai déjà établi que sous le présent système, les Blancs vont s’éteindre, et que la seule vraie solution est la création d’ethno-Etats blancs. Par conséquent, l’expulsion non-violente des populations non-blanches est simplement une question d’autodéfense face à une menace mortelle. Et nous reconnaissons tous le droit moral à l’autodéfense, particulièrement pour un peuple se trouvant face à un génocide.
Le génocide blanc ne s’est pas produit dans une soudaine explosion de violence, et il ne sera pas non plus résolu de cette manière. Le génocide blanc est un processus se déployant sur plusieurs générations. Ses architectes savaient très bien que son but ultime était l’extinction de la race blanche. Mais ils n’étaient pas intéressés par un rapide massacre paroxystique, aussi satisfaisant émotionnellement que cela aurait pu être. Ils savaient qu’il est difficile de mobiliser les gens pour commettre un meurtre de masse, et que c’est risqué, parce que les victimes pourraient se défendre et peut-être gagner, auquel cas leur propre peuple pourrait être anéanti en représailles.
Par conséquent, ils conçurent un processus de génocide plus lent et plus sûr. Ils savaient que si les tendances démographiques anti-blanches étaient mises en mouvement et soutenues assez longtemps – c’est-à-dire des taux de natalité plus faibles, des familles en cours d’effondrement, le métissage, l’immigration non-blanche, la pénétration des non-Blancs dans les espaces de vie des Blancs, etc. –, le résultat à long terme serait l’extinction des Blancs, et que très peu de Blancs en prendraient conscience, que moins encore combattraient, jusqu’à ce que toute résistance soit devenue complètement futile.
Quand les Blancs regagneront le contrôle de leurs patries, ils devront adopter des politiques clairvoyantes. Nous devons mettre des tendances démographiques pro-blanches en mouvement et les soutenir. Le temps prendra soin du reste. A court terme, nous devons accroître les taux de natalité blancs. Mais encore une fois, nous ne gagnerons jamais en proliférant plus que les non-Blancs jusqu’à ce que la planète soit pleine à craquer. Le problème n’est pas que nous sommes trop peu, mais qu’ils sont trop nombreux dans nos patries.
Par conséquent, nous devons mettre en mouvement un processus de rapatriement bien planifié, ordonné et non-violent. Il n’y a cependant rien de pressé. Nos ennemis ont planifié de nous éliminer sur plusieurs générations. Nous pouvons prendre quelques décennies pour remettre les choses en ordre.
Pour comprendre comment il est possible de restaurer des patries blanches d’une manière graduelle, ordonnée et humaine, nous devons faire quelques distinctions. Il y a des citoyens non-blancs et des étrangers non-blancs. Et parmi les étrangers, il y a des étrangers légaux et des étrangers illégaux.
Nous devons nous occuper des étrangers en premier. Nous commencerons par fermer les frontières aux non-Blancs. Ensuite les illégaux non-blancs doivent être simplement expulsés. La manière la plus économique est de les faire partir d’eux-mêmes en supprimant leurs emplois et leurs avantages.
Les étrangers légaux sont ici avec des visas. Nous nous abstiendrons simplement de renouveler leurs visas, et quand leurs visas expireront, nous nous assurerons qu’ils partiront.
Nous abrogerons aussi le droit du sol, et nous rendrons cette mesure rétroactive. Nous renverrons aussi les « bébés-ancre » avec leurs mères.
Mais même si les non-Blancs n’auront plus des droits de citoyens (droits civiques) dans les pays blancs, nous respecterons bien sûr leurs droits humains à la vie, à la propriété, et à un traitement honnête, comme nous le faisons avec tous les étrangers. Rien qu’aux Etats-Unis, de telles politiques nous débarrasseraient de millions d’immigrants récents en quelques années.
Quant aux non-Blancs qui sont citoyens, la restauration de la souveraineté blanche requiert qu’ils n’aient plus aucun pouvoir politique dans nos sociétés. Mais ils ont auront toujours des droits humains à la vie, à la propriété, à un traitement honnête, etc., que bien sûr nous respecterons. Nous respecterons aussi leurs droits à certains avantages gouvernementaux, par exemple l’éducation, l’aide sociale, les pensions des retraités, etc.
Nous devons reconnaître que la principale menace démographique de la part des non-Blancs vient des gens en âge d’avoir des enfants, qui doivent être notre préoccupation principale. Par conséquent, les non-Blancs au-dessus de l’âge de 50 ans qui sont des citoyens productifs et ordonnés ne devraient rien avoir à craindre de nous. Ils devraient pouvoir travailler, prendre leur retraite, et vivre leur vie avec tous les avantages auxquels ils ont droit, et avec une pleine protection de leurs droits humains.
Cependant, un régime nationaliste blanc prendrait également soin que la réunification familiale se fasse dans le cadre de l’émigration, donc les non-Blancs âgés se verront accorder des incitations pour rejoindre leurs familles dans leurs patries, où leurs retraites seront probablement prolongées.
Les citoyens non-blancs peuvent être divisés en ceux qui respectent la loi et ceux qui violent la loi. Ceux qui violent la loi devraient être emprisonnés et mis en liberté conditionnelle en-dehors de nos patries. Etant donné qu’un pourcentage très élevé de Noirs ont des problèmes avec la loi, cette politique à elle seule nous débarrasserait de millions d’entre eux en quelques décennies.
Les non-Blancs respectueux de la loi et en âge d’avoir des enfants peuvent aussi être divisés en populations industrieuses et capables d’ascension sociale (par ex. les Juifs et les gens d’Asie du Sud-Est) et en populations indolentes, dépendantes de l’aide sociale (principalement les Noirs et les métis). Cette dernière population augmentera considérablement dès que nous mettrons fin à la discrimination positive [« Affirmative Action »] et aux emplois artificiels. Cela nous coûterait moins cher de leur donner une aide sociale à vie plutôt que les laisser encombrer le système en faisant semblant de travailler. Un gouvernement nationaliste blanc pourrait leur donner une aide sociale à vie, à condition qu’ils la reçoivent dans leurs patries.
Quant aux non-Blancs énergiques et capables d’ascension sociale, comme la plupart des gens modernes, ils déménagent beaucoup. Nous nous assurerons simplement que leur prochain déménagement les emmènera en-dehors de nos patries. Les écoliers non-blancs seront éduqués dans les langues natives de leurs patries. Lorsqu’ils atteindront l’âge d’aller à l’université, ils seront envoyés dans des universités en-dehors de nos pays, donc il leur sera naturel d’y chercher un emploi.
De telles politiques restaureraient des patries blanches en l’espace de quelques décennies, et le processus serait ordonné, humain, et cohérent avec les droits humains de toutes les parties.
Pour soutenir un processus graduel et humain de restauration des patries blanches, les Nationalistes Blancs doivent bien sûr non seulement obtenir le pouvoir politique mais aussi le conserver. Les gens auront le droit de voter pour presque tout ce qu’ils voudront, mais la dégradation et la destruction de la race blanche ne doivent pas être au programme.
En plus de cela, nous devons créer une constellation de groupes d’intérêts qui profiteront des rapatriements (des sociétés de déménagement, par exemple). En outre, les industries qui sont impactées négativement par le processus doivent être cooptées, divisées, et sinon neutralisées en tant que sources potentielles d’opposition. Par exemple, les industries qui perdent des profits à cause de la perte de main d’œuvre bon marché devraient recevoir des protections douanières, des soutiens aux prix, des renflouements – en fait, tout ce qui peut les faire taire.
Une autre considération importante est que le rapatriement ne doit pas forcément être un programme gouvernemental géant. Il suffit simplement de faire en sorte que les programmes gouvernementaux existants, les institutions privées et les tendances sociales travaillent dans le sens de l’émigration non-blanche. La plupart des non-Blancs n’ont pas été amenés ici par des programmes gouvernementaux. Ils sont venus ici d’eux-mêmes à cause des incitations du secteur privé et du gouvernement. Quand ces incitations seront supprimées, beaucoup de non-Blancs partiront simplement d’eux-mêmes.
Du fait de la nature de l’économie moderne, la plupart des non-Blancs se déplacent beaucoup de toute façon. Nous attendrons simplement leur prochain déménagement, et nous nous assurerons que ce sera vers un pays non-blanc.
Du fait de leur indolence, de l’impossibilité de les employer, et de leur criminalité, beaucoup de non-Blancs se voient déjà attribuer une résidence par le gouvernement. La prochaine fois qu’ils tombent dans le système, celui-ci peut simplement les déposer dans une patrie non-blanche.
Beaucoup de Blancs sont mal à l’aise à l’idée de faire partir des non-Blancs qui ont « pris racine » dans nos patries. Mais les non-Blancs ont des dizaines de milliers d’années d’enracinement dans leurs patries. Pourtant, d’une manière ou d’une autre, ils ont réussi à venir ici. Donc si leurs racines ne comptaient pas pour eux, pourquoi leurs « racines » ici compteraient-elles pour nous ? Et si leurs racines superficielles ici comptent pour nous, nos propres racines profondes ne devraient-elles pas compter beaucoup plus ?
Peut-être que la technique la plus éhontée de manipulation émotionnelle utilisée pour s’opposer au contrôle de l’immigration est l’affirmation que le rapatriement est mauvais parce qu’il « brise des familles ». Mais l’immigration brise aussi des familles, donc si le fait de briser des familles est mauvais, l’immigration est mauvaise aussi. Nous cesserons de briser des familles non-blanches en stoppant complètement l’immigration.
Il est aussi tout à fait éhonté que l’idée de réunification familiale soit utilisée seulement pour arguer en faveur de l’immigration à la chaîne. Mais ce peut être tout aussi bien un argument en faveur du rapatriement à la chaîne. Si la réunification familiale est un but légitime d’une politique d’immigration, alors nous devons encourager les immigrants à retourner dans la chaleur de leurs familles dans leur Vieux Pays.
L’un des arguments les plus communs pour l’autosatisfaction face au déclin démographique est que le désastre surviendra longtemps après que nous serons morts. L’extinction blanche ne surviendra pas durant le temps de vie de quelqu’un qui vit aujourd’hui, mais les Blancs glisseront dans un statut de minorité dans de nombreux pays durant le temps de vie de beaucoup de mes lecteurs. En effet, si nous regardons les unités plus petites – Etats, comtés, villes, quartiers, et écoles –, les Blancs glissent dans un statut de minorité chaque jour. Mais certainement pour les générations plus âgées, comme les Baby Boomers, le pire de ce que nous affrontons surviendra longtemps après leur mort. Donc même si ces gens soutiennent souvent l’environnementalisme, la conservation de la vie sauvage, la préservation historique, et d’autres causes destinées aux générations futures, ils laissent aussi le déclin démographique blanc aux générations futures.
Les Nationalistes Blancs doivent bien sûr combattre cette forme grossière et généralement hautement sélective d’égocentrisme. Mais si nous ne pouvons pas changer cette attitude, nous pouvons la faire travailler en notre faveur. Car si certains ne s’inquiéteront pas du remplacement démographique blanc parce qu’il surviendra après leur mort, pourquoi s’inquiéteraient-ils de notre plan de restauration démographique blanche, puisque celui-ci aussi se déploiera lentement sur plusieurs décennies et ne s’achèvera complètement que bien longtemps après leur mort ? Si certains ne combattront pas la dystopie anti-blanche à venir parce qu’ils ne vivront pas assez longtemps pour la voir, pourquoi combattraient-ils la terrifiante dystopie sans kébab que les Nationalistes Blancs envisagent, puisque celle-ci se produira seulement loin dans le futur, longtemps après que le dernier Boomer sera enterré ?
Et si une nation blanche décide un processus de rapatriement graduel, pacifique et humain, mais que les non-Blancs répondent par la violence ? Cela nous donnerait simplement l’opportunité de construire un consensus pour des formes plus rapides et plus énergiques de rapatriement. Le problème essentiel du Nationalisme Blanc est de trouver un moyen pour concilier les nécessités de la survie blanche avec la délicatesse hautement évoluée et peut-être même morbide des gens de notre peuple. Mais cela rendra en fait plus facile de mobiliser notre peuple si des solutions honnêtes et raisonnables sont rejetées par la violence.
Même si la restauration des patries blanches pourrait prendre plusieurs générations, il y aura des bénéfices psychologiques immédiats pour les Blancs dès que nous saurons que notre race a de nouveau un avenir. Il y aura moins d’aliénation et de dépression – moins de losers, d’alcooliques, de drogués, et de suicides. Un plus grand nombre de Blancs formera des familles, aura des enfants, tentera d’obtenir des diplômes, créera des entreprises, et contribuera à la société. Dès que nous restaurerons l’espoir pour l’avenir, les gens de notre peuple commenceront à vivre comme si l’ethno-Etat existait déjà. Ceux qui combattent pour un monde meilleur y vivent déjà aujourd’hui.
[1] Voir par exemple William L. Pierce, écrivant sous le pseudonyme d’Andrew MacDonald, The Turner Diaries [Les Carnets de Turner], second édition (Hillsboro, W.V., National Vanguard Books, 1999), et H. A. Covington, The Brigade [La Brigade] (Philadelphia: Xlibris, 2008).
Chapitre 7
L’ethno-Etat
Les Nationalistes Blancs recommandent des patries souveraines non seulement racialement homogènes mais aussi ethniquement homogènes, c’est-à-dire des ethno-Etats. La souveraineté est un principe de loi internationale. Un Etat souverain contrôle son propre territoire et ses affaires internes. Il n’a pas à répondre à une plus haute autorité politique. Les Etats souverains ne sont pas autorisés à se mêler des affaires internes des autres Etats souverains. De plus, les Etats souverains, quelle que soit leur taille et leur puissance, sont considérés comme égaux sous la loi internationale.
Bien que les peuples aient combattu pour établir et préserver leur souveraineté durant toute l’histoire, le concept de souveraineté est un concept moderne, généralement considéré comme ayant été établi en 1648 par le traité de Westphalie, qui mit fin à la Guerre de Trente Ans entre catholiques et protestants qui avait dévasté l’Europe Centrale.
Le traité de Westphalie établit le principe que chaque Etat adopterait la religion – catholique ou protestante – du prince régnant, et que les autres Etats devaient accepter cela. C’était une mesure pragmatique pour mettre fin à des décennies de conflits religieux causés par la diversité des confessions religieuses dans le même Etat et par les prétentions de l’Eglise à l’autorité supranationale, qui autorisait des interventions dans les affaires religieuses des Etats.
Bref, le concept de souveraineté surgit de la nécessité d’assurer le droit à la différence. En rendant la paix sociale plus importante que les questions de vérité religieuse, l’émergence du concept moderne de souveraineté marqua la chute de la Chrétienté et la montée d’un nouveau système de valeurs hégémonique, le libéralisme.
D’abord, les frontières des Etats souverains furent largement déterminées par la politique dynastique des maisons régnantes de l’Europe. Mais à la fin du XVIIIe siècle, avec le renouveau du républicanisme classique, l’idée de l’Etat-nation émergea, qui soutenait que la vraie entité souveraine est un peuple uni par la langue, la culture, et l’ascendance commune.
Compris au sens strict, un Etat-nation est la même chose qu’un ethno-Etat, puisque le mot anglais nation vient du latin natio, qui désigne un groupe uni par une ascendance commune. Mais dans le langage commun, des pays comme le Royaume-Uni, l’Espagne, la France, la Belgique, le Canada et la Suisse sont considérés comme des Etats-nations, même s’ils sont des sociétés multiethniques et quasi-impériales.
La confusion est aggravée par l’habitude d’utiliser le mot nation pour parler de toutes les entités souveraines, incluant les entités multiethniques, par exemple quand nous parlons des Nations Unies, de la loi internationale, ou du commerce international – qui ont tous affaire à des Etats, dont la plupart ne sont pas des Etats-nations.
Donc nous avons besoin des idées d’ethno-Etat et d’ethno-nationalisme, pour souligner l’ethnicité comme le principe d’unité d’un Etat souverain – même si ethnos est simplement l’équivalent grec de natio, ce qui fait de l’ethno-nationalisme un terme plutôt redondant.
L’ethno-nationalisme s’oppose au nationalisme civique, où le principe d’unité est la soumission à un système de lois commun ou à la profession d’une croyance civique partagée. Le nationalisme civique n’a pas besoin d’exister dans une société multiraciale ou multiculturelle, mais la raison primordiale pour laquelle des croyances nationalistes civiques sont promulguées est pour compenser l’absence d’une unité ethnique organique dans une société.
Dans son livre The Ethnostate [L’ethno-Etat], Wilmot Robertson présente une argumentation convaincante en faveur de l’ethno-nationalisme [1]. L’ethno-nationalisme préserve les races, les sub-races et les cultures distinctes et leur permet d’évoluer sans les frictions, les déformations et les conflits qui émergent inévitablement quand des races et des cultures différentes sont forcées de partager le même territoire et le même système politique.
L’ethno-nationalisme présuppose que la diversité raciale et culturelle est un bien digne d’être préservé. Il présuppose aussi que c’est un principe universel. Dire que la diversité raciale et culturelle est universellement précieuse signifie, d’abord, que si un principe est objectivement vrai, il est vrai pour tous les peuples. Ensuite, cela implique que chaque nation devrait se perpétuer à travers le temps et, si nécessaire, forcer les autres nations à respecter ses intérêts vitaux. De plus, cela implique aussi que chaque nation devrait respecter les intérêts vitaux des autres nations non seulement parce qu’elles sont prêtes à combattre pour s’affirmer, mais aussi parce que nous valorisons les différences des autres et que nous respectons leur droit à la différence comme une question de principe.
L’ethno-nationalisme devrait être vu comme un droit, pas comme une obligation. Ce n’est pas un devoir moral qui devrait être adopté par chaque groupe ethnique, quelles que soient les circonstances. C’est simplement un outil hautement pragmatique pour diminuer les conflits et promouvoir la diversité génétique et culturelle. Mais l’ethno-nationalisme n’est pas la seule solution aux problèmes auxquels font face les sociétés multiethniques. Par exemple, la Suisse est une société multiethnique harmonieuse grâce à son système politique fédéral décentralisé dans lequel ses 26 cantons jouissent d’une grande autonomie.
Dans les sociétés comme les Etats-Unis et le Canada, avec de minuscules populations indigènes restantes, la meilleure solution est celle des réserves ethniques où elles peuvent gouverner leurs affaires internes. Toutes les tribus d’Amazonie ou de Sibérie n’ont pas besoin d’une pleine souveraineté et d’un siège aux Nations Unies.
Une autre solution est le suprémacisme incontesté d’un groupe dominant, où des minorités acceptent simplement d’être des citoyens de seconde classe ou des étrangers résidents. De telles populations jouiraient des mêmes droits humains que les voyageurs étrangers, mais pas des droits civiques, ce qui veut dire que tout le pouvoir politique serait entre les mains du peuple dominant. Le peuple dominant ne serait pas seulement politiquement mais aussi culturellement suprême, donc une telle société pourrait ne pas être ethniquement entièrement française ou anglaise ou américaine (c’est-à-dire américaine blanche), mais elle pourrait être normativement française ou anglaise ou américaine, et chacun à l’intérieur de ses frontières devrait accepter la suprématie normative de la culture dominante – ou partir.
Mais dès qu’un peuple aspire à une patrie souveraine pour pouvoir perpétuer son héritage génétique et culturel sans interférence, les ethno-nationalistes pensent qu’il a le droit de le faire, et personne n’a le droit de l’en empêcher.
Pourquoi la souveraineté devrait-elle résider dans des ethno-Etats plutôt que dans des ordres plus inclusifs, tels que l’Union Européenne ou l’« Imperium » envisagé par Francis Parker Yockey ? Ou, plus grandement, l’« Eurosibérie » de Jean Thiriart et Guillaume Faye ? [2] Ou, encore plus grandement, l’union de tout l’Hémisphère Nord, l’« Alliance Boréenne » ou « Septentrion » de Jean Mabire et quelques autres ? [3]
Les principaux bénéfices attribués à l’unification politique sont (1) empêcher les Blancs de se combattre les uns les autres, et (2) protéger les Blancs des autres blocs de puissance raciaux et civilisationnels comme la Chine, l’Inde et le monde musulman. Ces buts sont importants, mais je pense que l’unification politique n’est pas nécessaire pour les atteindre. En plus de cela, elle comporte elle-même des risques graves.
Le trait essentiel de tout plan d’unification politique est le transfert de souveraineté, des parties constituantes au nouvel ensemble. Si la souveraineté demeure avec les Etats individuels, alors on n’a pas d’unification politique. On a plutôt une alliance entre des Etats, ou une organisation de traité comme l’OTAN, ou une organisation intergouvernementale comme les Nations Unies, ou une union douanière économique comme le Marché Commun européen, ou un hybride d’union douanière et d’organisation intergouvernementale comme l’Union Européenne.
Mais l’unification politique n’est pas nécessaire pour empêcher les Blancs de se combattre les uns les autres ou pour protéger les Blancs des menaces extérieures. Ces buts peuvent être atteints par des alliances et des traités entre des Etats souverains. Un équivalent européen de l’OTAN, qui fournirait à l’Europe une défense commune et une politique d’immigration/émigration commune et qui arbitrerait les conflits entre les Etats membres souverains serait suffisant, et cela aurait l’avantage supplémentaire de préserver les différences culturelles et sub-raciales des différents groupes européens.
La menace des blocs non-blancs ne devrait pas être exagérée. La France, le Royaume-Uni ou la Russie seules sont militairement assez fortes pour l’emporter sur tout ce que l’Afrique, l’Inde ou le monde musulman peut jeter contre nous – à condition, bien sûr, que les Blancs soient à nouveau moralement suffisamment forts pour prendre parti pour leur propre camp dans un combat. Une simple alliance des Etats européens serait capable de dissuader toute agression chinoise. Donc une alliance défensive entre les Etats européens serait suffisante pour préserver l’Europe contre toutes les forces extérieures, que ce soient des puissances armées ou des masses de réfugiés et d’immigrants.
Quant au fratricide blanc : la meilleure façon de désamorcer les conflits ethniques blancs n’est pas de combattre le « petit » nationalisme mais de le pousser jusqu’à sa conclusion logique. Si des groupes ethniques différents attelés dans le même système sont de plus en plus rétifs, alors ils devraient être autorisés à suivre leur propre route. En déplaçant des frontières et en déplaçant des peuples, des ethno-Etats homogènes peuvent être créés, dans lesquels chaque peuple conscient de lui-même peut parler sa propre langue et pratiquer ses propres coutumes sans interférence extérieure. Un tel processus peut être arbitré par une organisation de traité européenne, qui pourrait assurer que le processus est pacifique, ordonné, humain, et aussi honnête que possible pour toutes les parties.
Les crises internationales sont par leur nature même des interruptions dans l’ordre normal des choses, ce qui signifie aussi que leur durée est limitée, donc finalement tout revient à la normale. Les alliances militaires sont aussi des choses mouvantes et temporaires, mais l’unification politique vise à la permanence et est très difficile à défaire.
Cela a-t-il vraiment un sens de faire des changements permanents dans l’ordre politique pour résoudre des problèmes inhabituels et temporaires ?
Les anciens Romains désignaient des dictateurs dans les temps d’urgence, mais seulement pour un temps limité, parce que les urgences sont temporaires, et une dictature permanente est à la fois inutile et risquée. La même chose est vraie de l’unification politique européenne.
Mais qu’est-ce qui se passerait si un Etat européen souverain signait un traité pour héberger une gigantesque base militaire chinoise ? Ou s’il tombait entre les mains de ploutocrates qui commenceraient à importer de la main d’œuvre non-blanche mal payée ? De telles politiques mettraient clairement en danger l’Europe entière, donc si un Etat-voyou adoptait ces politiques ça ne serait pas seulement ses affaires internes. Que pourrait faire le reste de l’Europe pour stopper cela ? N’est-ce pas pour cela que nous avons besoin d’une Europe politiquement unifiée ?
La réponse, bien sûr, serait ce que tous les Etats souverains font lorsqu’ils font face à des conflits d’intérêts existentiels : pressions diplomatiques, sanctions économiques, et, si tout cela échoue, la guerre. Les autres Etats seraient parfaitement justifiés de déclarer la guerre à l’Etat-voyou, de déposer le régime coupable, et d’expulser les non-Européens de son territoire. Ensuite ils établiraient un nouveau régime souverain et rentreraient chez eux.
L’idée que nous aurions besoin de l’unification européenne pour empêcher de telles guerres est absurde. Encore une fois, cela n’a pas de sens de faire des changements permanents pour résoudre des problèmes temporaires, et cela n’a pas de sens, en fait, de déclarer la guerre à tous les Etats souverains aujourd’hui parce que nous pourrions devoir déclarer la guerre à l’un d’entre eux demain.
L’unification politique n’est pas seulement inutile, elle est dangereuse, simplement parce que si elle échoue, elle échouerait d’une manière catastrophique. Il n’est pas sage de mettre tous ses œufs dans le même panier, ou de faire pousser une seule sorte de céréale, ou de créer un « Européen homogène », car quand le panier se renverse, ou que le mildiou frappe la pomme de terre, ou qu’une nouvelle pandémie comme la grippe espagnole se déclare, on peut tout perdre.
Une Europe politiquement unifiée serait nécessairement gouvernée par une petite élite polyglotte qui serait éloignée des provinces et insensible à leurs « petites » préoccupations, qu’ils prendraient grand plaisir à dénigrer au nom du bien commun. Si cette élite était infectée par un virus mimétique anti-européen – ou corrompue par des élites étrangères –, elle aurait le pouvoir de détruire l’Europe, et puisqu’il n’y aurait pas d’Etats souverains pour dire non, rien ne pourrait l’arrêter à part une révolution.
En fait, le groupe dirigeant de l’Union Européenne actuelle est justement infecté par un tel virus mimétique, et il fait tout ce qu’il peut pour inonder l’Europe avec des non-Blancs. La seule chose qui l’arrête est le fait que l’Union Européenne n’a pas de pouvoir souverain, et que des ethno-Etats souverains obstinés comme la Pologne, la Hongrie, la République Tchèque et la Slovaquie disent non.
Même si une Union Européenne était la seule manière d’empêcher une autre guerre européenne, la terrible vérité est qu’en dépit de toutes les pertes l’Europe a réussi à se remettre des deux guerres mondiales. Mais elle ne se remettrait pas de l’immigration de remplacement racial promue par une Union Européenne souveraine.
De plus, à un certain moment, l’UE fera face à un choix. Si la Pologne ou la Hongrie mettent leur veto à l’immigration non-blanche une fois pour toutes, l’UE devra soit accepter sa dissolution soit user de la coercition pour s’imposer. Bref, l’UE pourrait très bien causer la prochaine « guerre fratricide » européenne plutôt que de l’empêcher.
Une Europe politiquement unifiée éliminerait le principe de l’égalité des nations souveraines sous la loi internationale. Mais elle n’éliminerait pas l’existence des nations. Et dans un marché commun et un système politique commun, certains groupes nationaux – principalement les Allemands – auraient des avantages systématiques et finiraient par dominer. Cela signifie qu’une Europe unifiée finirait par être de facto un empire allemand, puisque l’Allemagne a la plus grande population et la plus forte économie. Pense-t-on vraiment que les Français ou les Polonais aimeraient vivre sous l’hégémonie de technocrates allemands remplis de haine-de-soi comme Angela Merkel ? Cela aussi est une recette pour la haine et la violence, pas pour l’amour et l’harmonie.
Finalement, si des partisans de droite de l’unification européenne soutiennent que ce n’est pas vraiment un problème pour les Grecs et les Suédois, les Polonais et les Portugais de vivre sous un unique Etat souverain, pour quelle raison exactement se plaignent-ils du multiculturalisme et de la diversité ? Si l’UE peut englober les différences entre les Irlandais et les Grecs, pourquoi ne peut-elle pas englober les différences entre Grecs et Turcs, ou Grecs et Syriens, etc. ?
La vision ethno-nationaliste est celle d’une Europe – et d’une diaspora européenne dans le monde entier – des cent drapeaux, dans laquelle chaque nation consciente d’elle-même aura au moins une patrie souveraine, et chacune d’entre elles tentera d’atteindre le plus grand degré d’homogénéité, permettant l’épanouissement de la plus grande diversité de cultures, de langues, de dialectes et d’institutions. Partout où un citoyen se tournera, il rencontrera sa propre chair et son propre sang, des gens qui parlent sa langue, des gens dont il peut comprendre l’esprit. La vie sociale sera chaleureuse et accueillante, pas aliénante et perturbante comme dans les sociétés multiculturelles. Parce que les citoyens auront un fort sens de l’identité, ils connaîtront la différence entre les gens de leur propre peuple et les étrangers. Parce qu’ils contrôleront leurs propres frontières et destinées, ils pourront se permettre d’être accueillants avec les diplomates, les hommes d’affaires, les touristes, les étudiants, et même quelques expatriés, qui se comporteront comme des invités reconnaissants. Ces ethno-Etats seront bons voisins les uns avec les autres, parce qu’ils auront de bonnes clôtures entre eux et des patries où revenir quand le commerce avec les étrangers deviendra fatiguant.
Les citoyens de ces Etats seront profondément imprégnés de leur langue maternelle et de leur culture locale, mais ils seront aussi éduqués dans la tradition plus large de la haute culture européenne. Ils tenteront tous de parler couramment au moins une autre langue européenne. Ils apprécieront que tous les Européens ont des racines communes, des ennemis communs, et un destin commun. Mais ces choses en commun sont et resteront secondaires et lointaines comparées aux différences linguistiques et culturelles.
La caste dirigeante de chaque ethno-Etat sera sélectionnée pour être profondément enracinée dans sa propre patrie mais aussi pour avoir le plus large sens possible de la solidarité européenne. Cette éthique permettra une coopération politique entre tous les peuples européens à travers des organisations intergouvernementales et des organisations de traités, ainsi que des alliances de circonstance. Et puisque la vérité scientifique et les réussites technologiques sont universellement valides, il devrait y avoir une coopération paneuropéenne pour promouvoir la science, la technologie, la défense nationale, les initiatives écologiques, et l’exploration de l’espace.
L’ethno-nationalisme est-il pour tout le monde ? Oui et non.
D’une part, nous croyons que tous les peuples ont droit à leur propre patrie souveraine homogène, partout où cela est possible. Nous voulons des ethno-Etats pour nous-mêmes, et selon le principe lockéen que nous prendrons ce dont nous avons besoin pour nous mais que nous laisserons aux autres peuples l’option de faire la même chose, nous souhaitons du bien à tous les peuples et nous honorerons le principe ethno-nationaliste partout où il est affirmé, même lorsqu’il pourrait être plus commode de dominer les peuples voisins et de prendre leurs ressources.
D’autre part, nous reconnaissons que tous les peuples n’ont pas une capacité égale pour l’auto-gouvernement. Des ethno-Etats prospères sont certainement possibles en Asie de l’Est, où aujourd’hui le Japon et la Corée du Sud sont parmi les sociétés les plus homogènes et les plus avancées sur la planète. Mais l’ethno-nationalisme n’est pas vraiment possible dans les sociétés racialement mélangées d’Amérique Latine, où la meilleure option est probablement une version plus bienveillante de l’actuel système de gouvernement par des élites d’ascendance européenne. L’ethno-nationalisme n’est pas non plus possible parmi les peuples tribaux les plus primitifs du monde en Afrique, en Amazonie, en Micronésie, ou en Papouasie. De tels peuples ont besoin d’un paternalisme bienveillant et de réserves ethniques.
Mais ce discours de préservation de l’existence et de la différence des peuples primitifs dans le monde est quelque peu grandiose et prématuré, étant donné que c’est notre existence, pas la leur, qui est menacée par la présente distribution mondiale. Lorsqu’une cabine d’avion est dépressurisée, vous êtes supposé mettre votre propre masque à oxygène avant d’aider les autres. Car si vous mourez en faisant passer les besoins des autres en premier, les gens qui dépendent de vous mourront aussi. Dès que les Nationalistes Blancs assureront des domaines pour notre propre race, nous pourrons envisager avec bienveillance des arrangements similaires pour d’autres peuples.
[1] Wilmot Robertson, The Ethnostate: An Unblinkered Prospectus for an Advanced Statecraft (Cape Canaveral, Fl.: Howard Allen, 1992).
[2] Voir Guillaume Faye, “The Geopolitics of Ethnopolitics: The New Concept of ‘Eurosiberia’,” Counter-Currents, 25 août 2010. Voir aussi les articles taggués Jean Thiriart sur Counter-Currents.
[3] Voir Greg Johnson, “The ‘Borean Alliance’”, Counter-Currents, 20 juin 2011.
Chapitre 8
La « blancheur »
Un angle d’attaque évident contre le Nationalisme Blanc est l’affirmation que le concept même de « blancheur » [1] est problématique. Je souhaite traiter de quatre objections de ce type. Premièrement, le concept de « blancheur » est supposé être politiquement superflu. Deuxièmement, la « blancheur » est soupçonnée de saper l’identité ethnique. Troisièmement, on dit que la « blancheur » est une construction sociale, pas une vraie espère naturelle. Quatrièmement, on dit que la viabilité du Nationalisme Blanc dépend d’une définition irréfutable de la « blancheur », qui est insaisissable.
La « blancheur » est-elle nécessaire ?
Une incompréhension ordinaire ou une mauvaise représentation du Nationalisme Blanc est de dire que le concept même est insensé, parce que les Blancs ne sont pas intéressés par le nationalisme « blanc ». Nous serions intéressés par le nationalisme américain ou français ou allemand ou italien. Selon cette vision, le nationalisme allemand est pour les Allemands et le Nationalisme Blanc est pour les Blancs génériques. Mais il n’y aurait pas de Blancs génériques, donc le Nationalisme Blanc serait une idéologie sans fondement, un concept sans référent.
Mais le Nationalisme Blanc n’est pas le nationalisme pour les Blancs génériques. Nationalisme Blanc signifie simplement ethno-nationalisme pour tous les peuples blancs spécifiques. Les Nationalistes Blancs souhaitent préserver, restaurer ou créer des patries souveraines et racialement et ethniquement homogènes pour tous les peuples blancs qui aspirent à l’autodétermination.
En fait il n’existe pas de Blanc générique. Tous les Blancs appartiennent à des groupes ethniques spécifiques. Même dans les cas limites, où les enfants de couples de groupes ethniques différents sont élevés avec deux cultures, et même avec deux langues maternelles, nous parlons encore de mélanges de groupes ethniques spécifiques.
Qu’est-ce qui différencie les groupes ethniques blancs ? Il y a des différences subraciales entre les Européens, et certaines nations ont des types subraciaux « typiques » bien définis, par exemple les Norvégiens et les Finlandais typiques. Mais d’autres nations contiennent une série de types subraciaux, par exemple l’Angleterre et l’Italie. Bref, certains groupes ethniques blancs sont biologiquement plus homogènes que d’autres. Ainsi ce qui est essentiel pour différencier les nations blanches, ce sont leurs langues, cultures et histoires distinctes. La religion peut aussi créer des différences ethniques. Même des peuples qui sont génétiquement très similaires et qui parlent la même langue – les Anglais et les Irlandais, ou les Serbes, les Bosniaques et les Croates – peuvent être profondément divisés par la religion.
Il est souvent dit que le Nationalisme Blanc a un sens seulement dans des melting-pots coloniaux comme les Etats-Unis et le Canada, où des groupes ethniques européens différents se sont mélangés. C’est inexact. Le mélange des nations du Vieux Monde n’a pas produit des Blancs génériques. Il a produit de nouveaux groupes ethniques : Américains, Canadiens, Québecquois, Australiens, Afrikaners, etc. Si les Américains et les Canadiens étaient juste des Blancs génériques, il n’y aurait pas de différences entre eux. Mais il y a des différences, et ces différences sont linguistiques et culturelles. Ainsi d’un point de vue nationaliste blanc, il n’y a en fait pas de différence entre les nations européennes et coloniales. Nous sommes pour l’autodétermination de toutes les nations blanches, dans le monde entier, pas seulement en Europe.
Puisqu’il n’y a pas de Blancs génériques – du moins en-dehors du monde platonicien des formes ou partout où l’on trouve des universaux –, pourquoi alors parler de nationalisme « blanc » ? Pourquoi ne pas parler simplement de groupes nationaux spécifiques et se satisfaire de cela ?
Il y a cinq raisons impérieuses pour lesquelles nous ne pouvons pas éviter de parler de la race blanche.
Premièrement, supposons que nous décidions d’éviter de parler de la « blancheur » et de parler seulement de promouvoir les intérêts nationaux des Français, des Allemands, des Américains, des Polonais, etc., tout en évitant soigneusement toute discussion sur des nations comme la Turquie, l’Inde ou la Chine. On doit se demander : qu’est-ce que la première liste a en commun, et pourquoi les autres pays sont-ils laissés en-dehors ? Evidemment, parce que nous nous préoccupons des nations blanches, par opposition aux nations non-blanches. On pourrait tenter d’esquiver cette accusation de « racisme » en parlant de la « civilisation occidentale » ou de la « Chrétienté », mais tous les peuples européens ne sont pas « occidentaux », et un immense nombre de chrétiens est formé de non-Blancs.
Fondamentalement, toutes les tentatives pour éviter le mot « blanc » sont simplement des euphémismes – des moyens de contourner des sujets sensibles, comme le sexe ou les excréments, par crainte de violer des tabous culturels concernant la politesse. Mais les gens qui ne peuvent parler de la race qu’avec des euphémismes ne sont pas encore prêts pour le combat. Il est noble de souhaiter sauver les Blancs, mais comment peut-on trouver le courage pour sauver la race blanche si l’on n’ose même pas prononcer le mot « Blancs » ? Pour combattre les forces promouvant le génocide des Blancs, nous allons devoir être plus qu’un peu impolis.
Deuxièmement, si le seul motif de la nervosité pour parler en termes de race est un tabou culturel contre le « racisme » blanc, nous devons comprendre les origines et les fonctions de ce tabou. Toutes les autres races peuvent, bien sûr, parler en termes d’identité et d’intérêts raciaux. Et à ma connaissance, les Nationalistes Noirs qui parlent de pouvoir noir et d’intérêts noirs ne se voient jamais opposer l’argument : « Mais le Nationalisme Noir est insensé, parce qu’il n’y a pas de Noirs génériques, seulement des tribus et des nations noires différentes ». De plus, quand des non-Blancs – ou des Blancs atteints de la « haine de soi » – nous font des discours sur le « privilège blanc » et récitent des litanies sans fin de crimes blancs, personne ne dit jamais : « Vos accusations sont insensées. Il n’existe pas de Blancs génériques ». Il semble que la « blancheur » est une catégorie complètement évidente quand des gens souhaitent jeter le blâme sur nous. Elle est contestée seulement quand les Blancs veulent se défendre : quand nous souhaitons affirmer notre identité, tirer fierté de nos accomplissements, faire le point sur nos intérêts, et prendre parti pour les nôtres dans les conflits ethniques. Ce tabou contre tout appel affirmatif à la « blancheur » est clairement malhonnête, et les Blancs peuvent seulement perdre si nous continuons à l’honorer. Manifestement, ceux qui ont créé et imposé ce tabou souhaitent que les Blancs soient détruits.
Troisièmement, même si être Américain ou Anglais ou Suédois signifie plus qu’être simplement Blanc, nous devons quand même parler de la « blancheur », parce que le système politique actuel affirme qu’il est possible pour des gens de toutes les races d’être Américain ou Anglais ou Suédois. Pendant très longtemps, il allait sans dire que seuls des Blancs pouvaient faire partie d’une nation européenne. Mais le multiculturalisme et le nationalisme civique cherchent à séparer les identités nationales européennes de la « blancheur ».
Donc pour sauver nos nations – et à travers elles, notre race dans son ensemble – nous devons parler explicitement de la « blancheur ». Nous devons affirmer qu’être blanc est une condition nécessaire d’appartenance à tout groupe national européen, bien que nous reconnaissons bien sûr qu’une langue, une culture et une histoire partagées sont aussi nécessaires. Nous devons affirmer que des non-Blancs ne peuvent être membres des nations blanches qu’en vertu de fictions légales. Tout homme blanc n’est pas un Suédois, mais tout Suédois est un Blanc.
Quatrièmement, le simple nationalisme ethnique n’est pas toujours suffisant pour assurer les intérêts raciaux nationaux étroits ou plus larges. Il est parfaitement naturel, normal et juste que des individus et des nations se soucient de leur propre peuple d’abord. Et quand des empires multiethniques ou des corps multinationaux comme l’Union Européenne travaillent contre les intérêts ethniques de peuples spécifiques, alors le « petit » nationalisme de l’Ecosse ou de la Hongrie ou de la Pologne est entièrement légitime [2]. Cependant, quand le petit nationalisme ethnique ou l’impérialisme conduisent à des guerres entre nations européennes, ou empêchent des réponses européennes coordonnées face à des menaces communes, alors un sens plus large de solidarité raciale paneuropéenne devient nécessaire pour assurer la survie et l’épanouissement racial.
La création d’une telle solidarité est impérative. Donc nous devons souligner toutes les choses que les Européens ont en commun, et au-delà de toutes les différences de langue, de culture et de religion, la racine la plus profonde de l’identité et de la solidarité européenne est raciale. Tous les Européens partagent des ancêtres communs. Nous sommes une famille élargie. Pour assurer notre destin commun, nous devons surmonter les tabous stupides et reconnaître et tirer de la force de nos origines raciales communes.
Cinquièmement, les sociétés coloniales impliquèrent depuis le début des distinctions raciales entre les colons européens et les non-Blancs indigènes. Dans certains cas, des esclaves africains et des coolies d’Asie du Sud-Est furent ajoutés au mélange. Dans un tel environnement, il est naturel pour les Blancs de ne pas voir des nations et des tribus différentes (aztèques, mayas), mais simplement des groupements raciaux différents (Indiens, Noirs, etc.), et il est également naturel pour les non-Blancs de voir les Européens d’origines nationales différentes simplement comme des Blancs. En fait, dans le contexte colonial de polarisation et de lutte raciale, où les Blancs doivent présenter un front unifié, les vestiges des différences ethniques du Vieux Monde sont réellement nuisibles pour les intérêts blancs.
Mais maintenant que l’Europe elle-même est colonisée par des non-Blancs, le même processus de polarisation raciale se déroule ici aussi. Les Noirs, les Arabes, et les Asiatiques en Europe ne voient pas des Français, des Anglais et des Allemands. Ils voient simplement des hommes blancs. Et nous voyons simplement des noirs et des bruns. Nos différences ne comptent pas pour eux, et leurs différences ne comptent pas pour nous. A mesure que les tensions raciales s’accroissent en Europe, les gens de notre peuple vont comprendre qu’ils ne sont pas attaqués en tant que Français ou Allemands, mais simplement en tant que Blancs. Et quand les Européens résisteront au remplacement ethnique, ils regarderont de plus en plus leur race comme leur nation et leur peau comme leur uniforme. Plus tôt nous nous verrons nous-mêmes comme des Blancs, unis par des ennemis et des défis communs, partageant une origine commune et un destin commun, plus tôt nous serons à la hauteur des tâches qui nous attendent.
La « blancheur » est-elle subversive ?
La meilleure critique de la « blancheur » comme catégorie politique vient de Martin Heidegger. Heidegger était un partisan du nationalisme ethnique allemand et pensait que l’accent mis par le national-socialisme sur la « blancheur » raciale sapait les intérêts ethniques allemands. Heidegger comprenait que la « blancheur » est une condition nécessaire pour être Allemand, mais qu’être Allemand signifie plus qu’être simplement Blanc [3].
Heidegger pensait que faire de la « blancheur » un concept politique, et y inclure les Allemands et les autres peuples européens, préparait le terrain pour la destruction des différences ethniques. Car si nous sommes tous des Blancs, quel serait le problème si les Allemands décidaient d’assimiler les membres d’autres groupes ethniques européens ? Placer des groupes ethniques différents dans la large catégorie biologique « blanche » conduit à penser que les Blancs sont équivalents et interchangeables. En termes biologiques, cette plasticité signifie que les Blancs des autres nations sont un stock biologique acceptable pour la reproduction. Et en termes culturels, plastique veut dire assimilable : capable de perdre son identité culturelle et d’en adopter une autre. Il y a aussi une dimension de pure politique de pouvoir ici. Pourquoi les Allemands assimileraient-ils biologiquement et culturellement les Polonais plutôt que l’inverse ? Evidemment, simplement parce que les Allemands étaient politiquement dominants.
De plus, les nazis n’étaient pas simplement intéressés à assimiler d’autres Blancs mais spécifiquement des Blancs nordiques, quelle que soit leur culture. Un corollaire de cela est que les nazis ne seraient pas particulièrement intéressés à perpétuer le lignage des Allemands qui n’étaient pas nordiques. Cette considération appuie certainement la critique de Heidegger, bien qu’il n’y ait aucune indication qu’il ait pensé à cela. Mais étant donné que Heidegger lui-même n’était pas un surhomme nordique, cela lui traversa probablement l’esprit.
L’argumentation de Heidegger a beaucoup de sens. On ne se pose même pas des questions comme « Les Finlandais sont-ils blancs ? » ou « Les Italiens sont-ils blancs ? », sauf si on pense à se reproduire avec eux ou à leur imposer notre propre culture. De telles questions surgissent presque toujours dans un contexte colonial ou impérial. Dans une Europe d’ethno-Etats autonomes, elles ne se poseraient probablement même pas, et seulement parmi les segments les plus déracinés et les plus cosmopolites de la société : universitaires, artistes, hommes d’affaires, et ceux qui voyagent à l’étranger et qui peuvent tomber amoureux d’une fille étrangère et se demander si elle est « assez blanche » pour la ramener à la maison (on espère que dans les ethno-Etats européens, l’accent sera mis sur l’enracinement pour ceux qui aspirent au pouvoir politique).
Heureusement, il y a des mesures que nous pouvons prendre pour réduire la menace de l’homogénéisation raciale et culturelle européenne. Nous n’aurions généralement pas besoin de nous inquiéter si d’autres peuples sont « assez blancs » si chaque peuple a une patrie, si l’immigration et les mariages mixtes dans les sociétés blanches sont maintenus à un minimum, et si chacun a un sens suffisamment fort de sa propre identité ethnique pour se marier dans son propre groupe ethnique. Ce sont des politiques intelligentes pour préserver la diversité ethnique et subraciale des peuples blancs.
De même que je suis un ethno-nationaliste à condition que cela soit soutenu par une solidarité raciale blanche plus large, je suis aussi un Nationaliste Blanc à condition que cela préserve les groupes ethniques blancs distincts au lieu de les saper.
La « blancheur » est-elle une construction sociale ?
Les Nationalistes Blancs rencontrent souvent l’objection que la race est simplement une construction sociale, pas une vraie catégorie biologique. Dans mon essai « Why Race is Not a Social Construct » [« Pourquoi la race n’est pas une construction sociale », essai déjà traduit en français, NDT], je dis que cette affirmation est fausse [4]. Fondamentalement, tous les arguments constructivistes sociaux ignorent la distinction entre les races, qui sont des faits biologiques objectifs, et les pensées sur la race – par exemple, les taxonomies raciales et les théories scientifiques – qui sont socialement construites.
Ici je souhaite arguer que si la construction sociale de la race est vraie ou fausse, cela ne représente pas un problème pour le Nationalisme Blanc. C’est simplement hors de propos. Nous pouvons quand même être des Nationalistes Blancs même si la race est une construction sociale. En fait, d’une certaine manière, c’est plus facile.
D’abord, il faut remarquer que certains de ceux-là même qui traitent la construction sociale de la race comme une objection contre le Nationalisme Blanc n’ont absolument aucun problème à recommander des politiques identitaires non-blanches. Donc si le constructivisme social mine la politique identitaire, peut-être que nos adversaires devraient commencer par abandonner le leur. Et si le constructivisme social n’est pas un problème pour la politique identitaire non-blanche, ce n’est pas non plus un problème pour la politique identitaire blanche.
Ensuite, les Nationalistes Blancs pensent que l’identité est plus que simplement une question de race. Tout Italien est un Blanc, mais tout Blanc n’est pas italien. L’identité italienne est n’est pas seulement une question d’ascendance biologique commune, mais de langue, de culture et d’histoire partagées, qui sont des constructions humaines. Ces constructions sont limitées et formées par notre héritage génétique et des événements historiques objectifs, mais au cœur de chaque culture se trouvent des conventions qui sont de libres créations de l’imagination humaine.
Les constructivistes sociaux soutiennent que si un groupe de gens pensent d’eux-mêmes qu’ils sont une nation, alors ils sont une nation. Pour les Nationalistes Blancs, la nationalité est en grande partie une construction sociale, mais pas exclusivement, puisqu’une nation implique aussi une ascendance commune. Les nations établissent bien sûr des conventions pour que les outsiders puissent être « naturalisés » (un terme très révélateur), mais il y a toujours eu une forte présomption pour rendre la naturalisation dépendante de l’assimilabilité biologique et culturelle.
Mais pour le besoin de l’argumentation, supposons que la thèse du constructivisme social, selon laquelle l’identité est entièrement conventionnelle, soit vraie. Cela n’empêche absolument pas une société d’adopter la convention sociale que seuls des Blancs peuvent devenir des membres. Si les frontières sociales sont essentiellement des constructions arbitraires, pourquoi ne pas être des ethno-nationalistes ? Pour un constructiviste social, rien n’empêche une société de stipuler l’homogénéité raciale. Et puisque la diversité raciale – qu’elle soit réelle ou socialement construite – est une source prouvée de désunion et de conflit, il y a de saines raisons pratiques de préférer l’homogénéité.
Les Nationalistes Blancs pensent que notre race est réelle. Mais le simple réalisme racial importe peu si les gens ne se pensent pas eux-mêmes en termes raciaux. Le Nationalisme Blanc n’est pas seulement une thèse scientifique. C’est une idéologie politique. En tant que telle, il dépend de la conscience blanche, c’est-à-dire de la conscience-de-soi des Blancs. En fait, la conscience-de-soi blanche est la plus grande partie du Nationalisme Blanc. Donc l’une des activités primordiales des Nationalistes Blancs est d’accroître la conscience-de-soi blanche. Les gens de notre peuple ont besoin de penser que nous sommes une race distincte, avec une identité et des intérêts distincts, qui sont souvent en conflit avec l’identité et les intérêts des autres races. Et quand de tels conflits existent, les Blancs doivent penser que c’est naturel, normal et juste de s’organiser pour protéger nos intérêts dans le domaine politique.
Les constructivistes sociaux souhaitent supprimer le fondement biologique sous le Nationalisme Blanc. Mais supprimer le réalisme racial laisse encore intacte la plus grande partie du Nationalisme Blanc, c’est-à-dire la conscience raciale blanche. Et encore une fois, si le constructivisme social est vrai, il n’y a rien qui puisse empêcher les Nationalistes Blancs de simplement stipuler que nous voulons l’homogénéité raciale et ethnique.
La seule chose qui nous empêcherait d’imposer de telles préférences est le manque de pouvoir politique. Donc si le constructivisme social est vrai, les Nationalistes Blancs ne doivent pas perdre leur temps à tenter de convaincre la totalité de la population que nos sociétés devraient être homogènes. Tant que nous pouvons suffisamment accroître la conscience-de-soi, la fierté, et l’affirmation de soi des Blancs, nous pouvons obtenir le pouvoir politique et culturel nécessaire pour imposer nos préférences au reste de la société. Nos ennemis déclarent ouvertement leur intention de nous faire la même chose.
Avons-nous besoin d’une définition de la « blancheur » ?
Le Nationalisme Blanc requiert une réponse à la question : « Qui sont les Blancs ? ». Mais il ne requiert pas une définition irréfutable de la « blancheur ». Il y a une distinction importante entre un phénomène et sa définition. La race blanche est un phénomène qui existe dans le monde réel. Notre connaissance première des Blancs est la perception des sens. Nous connaissons les Blancs quand nous les voyons.
Les définitions sont des tentatives pour articuler verbalement ce que nous voyons par la perception des sens, et puisque nous pouvons toujours percevoir plus que ce que nous pouvons dire, aucune définition n’est irréfutable. Mais le manque d’une bonne définition n’implique pas que nous ne savons pas qui sont les Blancs, et encore moins que les Blancs n’existent pas. Cela prouve simplement que quand nous sommes confrontés à la richesse de la nature, les mots nous manquent toujours et encore.
La plupart d’entre nous auraient du mal à donner une définition verbale du chou qui nous permettrait de le distinguer de la laitue. Mais nous pouvons instantanément les distinguer simplement en les regardant. Nous savons toujours plus que nous ne pouvons dire. Donc c’est de la pure sophistique de dire que si nous ne pouvons pas donner une définition précise du chou, alors nous ne savons pas ce que c’est ni même s’il existe.
En ce qui concerne le Nationalisme Blanc, les Blancs sont les peuples indigènes de l’Europe et leurs descendants non-mélangés dans le monde. Mais inévitablement les Nationalistes Blancs devront défendre cette définition de la « blancheur » face à certains cas-limites.
- Combien de sang non-blanc est-il acceptable pour être un Blanc ?
- Les Juifs, les Perses, les Géorgiens, et les Arméniens sont-ils blancs ou non-blancs ? Certains ont clairement l’air blanc, d’autres non.
- Les Musulmans des Balkans sont-ils blancs ou non-blancs ? [5]
Encore une fois, ces questions ne compteraient pas vraiment dans un monde où tous les peuples auraient leurs propres patries. Les Juifs ne sont peut-être pas « assez blancs » pour notre goût, mais ils sont tous assez juifs pour vivre en Israël.
Bien sûr, les nationalistes non-blancs ne rencontrent jamais les mêmes problèmes, et cela ne les dissuaderait pas s’ils les rencontraient.
La supposition sous-jacente de ces objections est que si l’on ne peut pas fournir des règles non-arbitraires pour traiter les cas-limites, alors la « blancheur » est une construction sociale, pas une espèce naturelle. Mais c’est aussi absurde de dire que puisqu’il y a des nuances sur le spectre des couleurs qui chevauchent le bleu et le vert, de purs exemples de bleu et de vert n’existent pas. Il y a eu de nombreuses taxonomies raciales différentes, qui divisent les races du monde de manières différentes [6]. Mais aucune de ces taxonomies ne néglige d’inclure une catégorie pour les Blancs, parce que les Blancs existent manifestement.
Mais encore une fois, accordons simplement satisfaction aux constructivistes sociaux. Si nous adoptons le constructivisme social, nous sommes complètement libres de répondre à ces questions par des règles empiriques arbitraires. Les constructivistes sociaux devraient être les derniers à objecter à l’idée que les nations blanches ont le pouvoir de définir leurs identités et de déterminer qui en fait partie et qui n’en fait pas partie.
Enfin, la plupart des demandes de « définir le Blanc » sont faites de mauvaise foi. Les mêmes gens qui affirment que le Nationalisme Blanc n’a pas de sens sans une définition irréfutable de la « blancheur » n’ont aucun scrupule à nous désigner lorsqu’ils souhaitent nous blâmer pour tous les problèmes du monde, nous discriminer dans l’éducation et les emplois, ou nous cibler pour le génocide. Donc quand l’un de ces gens vous demande de définir la « blancheur », souriez et dites-lui que les Blancs sont ceux qui sont supposés ressentir de la culpabilité blanche. Mais si les Blancs sont suffisamment réels pour porter la culpabilité blanche, nous sommes suffisamment réels pour bâtir des nations blanches.
[1] Whiteness. Faut-il traduire ce terme par blancheur, blanchité ou blanchitude ? On parle de judéité, d’arabité, de berbérité, de négritude, de francité, de germanité, etc., donc blanchité serait théoriquement le terme le plus correct. Cependant, en l’absence d’une décision de l’Académie, nous avons choisi le terme plus pratique de blancheur, mais assorti de guillemets pour distinguer le concept racial de la simple couleur. (NDT)
[2] Greg Johnson, “‘Let’s Call the Whole Thing Off’: In Defense of ‘Petty’ Nationalism,” in Truth, Justice, & a Nice White Country (San Francisco: Counter-Currents, 2015).
[3] See Greg Johnson, “Heidegger and Ethnic Nationalism,” Counter-Currents, 27 juin et 5 juillet 2017.
[4] Greg Johnson, “Why Race is Not a Social Construct,” in Toward a New Nationalism.
[5] La réponse est que ce sont des Blancs dont la religion est un vecteur d’invasion non-blanche en Europe. Tristement, nous pouvons maintenant dire la même chose des chrétiens européens aussi.
[6] Voir Andrew Hamilton, “Taxonomic Approaches to Race”, dans The Occidental Quarterly, vol. 8, no. 3 (automne 2008).
Chapitre 9
Suprémacisme
L’accusation selon laquelle les Nationalistes Blancs seraient des « suprémacistes blancs » a deux aspects. D’abord, il y a l’affirmation que les Blancs se considèrent comme supérieurs aux autres groupes. Ensuite, il y a l’idée que les Blancs veulent dominer les autres groupes.
Je pense effectivement que les Blancs sont supérieurs à certains groupes, dans certains domaines. Je suis très fier de notre peuple, et nous avons beaucoup de choses dont nous pouvons être fiers. Dans les domaines où nous excellons, nous avons fait beaucoup pour le monde. Nos accomplissements supérieurs en comparaison des autres races sont la raison pour laquelle tant de non-Blancs viennent submerger les sociétés blanches. Il n’y a pas besoin de mâcher ses mots concernant cela, ni de s’excuser d’une manière ou d’une autre.
Il est facile de trouver des domaines où nous sommes supérieurs aux autres groupes. Mais nous pouvons aussi trouver des domaines où nous sommes inférieurs aux autres groupes. Je ne pense pas que cette question compte beaucoup, cependant, parce que comme Kevin MacDonald et Jared Taylor l’ont remarqué, même si nous étions le plus triste groupe de gens sur la planète et si nous n’avions presque rien accompli, il serait tout de même naturel, normal et juste que nous aimions les nôtres et que nous nous préoccupions de l’avenir de notre peuple. Et il serait tout de même politiquement opportun de demander nos propres patries souveraines.
Quant à l’idée des Blancs régnant sur les autres peuples, je ne désire pas cela. Je suis un ethno-nationaliste universel. Je crois à l’autodétermination pour tous les peuples. Les gens qui sont vraiment en faveur du règne des Blancs sur d’autres peuples sont les nationalistes civiques, qui prétendent être des chauvinistes civilisationnels occidentaux mais pas des nationalistes ethniques ou raciaux. Les nationalistes civiques ont fondamentalement accepté le multiracialisme de la gauche. C’est une victoire [gauchiste] qu’ils ne remettent même pas en question, et qu’ils tentent encore moins d’annuler.
Le chauvinisme est une attitude de supériorité. Un chauviniste occidental croit que la civilisation occidentale est supérieure. Mais qu’est-ce que la civilisation occidentale ? Fondamentalement, c’est la civilisation blanche. Donc les nationalistes civiques sont en faveur de l’idée de la supériorité civilisationnelle blanche, ce qui est la première forme de suprémacisme. Ils tentent d’échapper à cette implication par un tour de passe-passe, bien sûr, en déclarant que la civilisation occidentale est une civilisation universelle, mais c’est simplement faux.
La civilisation occidentale est un produit des Blancs, et les gens qui sont le plus à l’aise dans les pays occidentaux sont les Blancs. Quand les Noirs, les Asiatiques et d’autres groupes viennent dans les pays blancs, ils veulent changer les choses pour qu’elles leur conviennent mieux. Le chauviniste occidental doit dire « non ». Les non-Blancs doivent vivre selon les règles des Blancs, incluant les lois des Blancs, qui sont bien sûr imposées par l’Etat. En fait, cela signifie que les Blancs doivent régner sur les non-Blancs. C’est du suprémacisme blanc au second degré.
Or je crois certainement que si des non-Blancs vivent dans les sociétés blanches, nous devons absolument imposer nos propres valeurs, ou bien ils créeront une société dans laquelle nous ne voulons pas vivre.
Nous devons vraiment réfléchir un instant sur l’absurdité de la situation où il est maintenant « problématique » que les valeurs blanches soient « suprêmes » dans les sociétés blanches, qui ont été créées et soutenues par les Blancs et les valeurs blanches. Est-ce qu’on reproche au Japon d’être suprémaciste asiatique ou au Nigeria d’être suprémaciste noir ?
Mais nous devons reconnaître que c’est vraiment une forme d’oppression d’imposer les règles des Blancs à des populations non-blanches et de leur demander de s’« assimiler », d’abandonner leurs identités, de porter en fait des vêtements qui ne leur vont pas. Parce que la civilisation de quelqu’un devrait être aussi confortable et aussi seyante qu’un costume bien taillé.
Les Noirs, par exemple, ne trouvent pas la civilisation blanche agréable. C’est comme de leur demander de porter des chaussures trop petites de deux pointures quand nous leur imposons nos règles de ponctualité et de préférences de temps, quand nous leur demandons de suivre nos lois sur l’âge de consentement, ou de leur imposer la famille nucléaire. Ces choses ne viennent pas naturellement aux Africains. Imposer de telles règles, c’est le système haï de la « suprématie blanche ». Mais si nous n’imposons pas les règles blanches aux Noirs, nous avons le chaos. Nous avons de grandes villes comme Detroit transformées en terrain vague.
William Blake a dit un jour : « Une même loi pour le lion et le bœuf, voilà l’oppression ». Parce que les lions et les bœufs sont des bêtes différentes, les placer sous une même loi les oblige à vivre contrairement à leur nature. Le suprémacisme blanc serait comme le suprémacisme du lion : demander que le bœuf vive selon le code du lion. Mais le bœuf ne mange pas de viande. Il mange de l’herbe. Manger de la viande ne lui vient pas naturellement. Les vrais suprémacistes blancs sont les nationalistes civiques, qui pensent qu’ils feraient au bœuf une faveur en déclarant la viande comme régime « universel » et la lui feraient avaler de force.
Les Nationalistes Blancs ne sont pas des suprémacistes blancs, parce que ce n’est pas notre préférence de dominer d’autres groupes. Bien que si nous sommes forcés de vivre dans des systèmes multiculturels nous prendrons parti pour les nôtres et nous tenterons de faire en sorte que nos valeurs règnent suprêmes, notre préférence est de suivre des chemins séparés. C’est une raison suffisante pour un divorce à l’amiable, pour que nous puissions vivre de la manière qui nous convient le mieux dans nos propres patries séparées [1].
[1] Voir Greg Johnson, “Irreconcilable Differences: The Case for Racial Divorce,” in
Truth, Justice, & a Nice White Country.
Chapitre 10
Qu’est-ce qui ne va pas avec la diversité ?
Il y a des contextes dans lesquels la diversité est une bonne chose. Par exemple, la diversité des produits sur le marché, la diversité des choix dans la vie, la diversité des opinions dans la politique et le milieu universitaire, et une diversité de points de vue dans les jurys pour décerner des prix ou rendre un jugement.
Mais dans le contexte de la politique contemporaine, la diversité signifie quelque chose de très spécifique, c’est-à-dire intégrer une variété de races et de groupes ethniques différents dans la même société ou institution. La diversité signifie aussi l’intégration des femmes et des minorités sexuelles dans des institutions qui les excluaient traditionnellement, comme l’armée. Evidemment, on peut imaginer une société sans diversité raciale et ethnique, mais on ne peut pas imaginer une société sans des hommes et des femmes. On peut cependant imaginer une société dans laquelle les hommes et les femmes ont des domaines et des rôles sociaux assez distincts.
Le multiculturalisme, le multiracialisme, le féminisme, et l’agenda LGBTQ constituent le sens principal de la diversité aujourd’hui. Les gens qui la promeuvent ont souvent très peu de respect pour la diversité d’opinions et la liberté de choix. Cette version politiquement correcte de la diversité est mon sujet ici.
Ce n’est pas une exagération de dire que l’éloge de la diversité est la religion civile de notre époque. Alors que dans le passé, il était obligatoire pour chacun – spécialement les ambitieux et les puissants – de rendre un hommage formel au christianisme, aujourd’hui les gens rivalisent pour offrir les éloges les plus excessifs et les professions de foi sincères au Dieu de la diversité. A partir de Bill Clinton, les présidents US – républicains et démocrates – ont répété le mantra que « la diversité est la plus grande force de l’Amérique ». Pas seulement une force parmi d’autres, mais notre plus grande force.
Même si l’armée, la police et les pompiers abaissent les standards de force physique pour accroître la diversité, ils proclament que leur vraie force se trouve dans la diversité elle-même. En fait, en 2007, le général George Casey, alors commandant de toutes les troupes US en Irak, proclama : « Je crois fermement que la force de notre armée vient de notre diversité » [1]. Pas des armes, pas de la technologie, pas de la formation, pas des muscles et du caractère des hommes, pas de l’unité d’un objectif commun. Mais de la diversité. Espérons que cette théorie ne sera jamais testée dans une bataille contre un adversaire sérieux.
Même si les institutions éducatives abaissent les standards d’admission et de diplômes, les programmes de base des classes, créent des disciplines nouvelles pour donner des diplômes et des emplois universitaires à des membres de groupes marginalisés, et dépensent des sommes énormes pour le recrutement des minorités et pour la propagande de la diversité, ils prétendent que l’éducation est plus forte que jamais du fait de toute cette diversité, même si par tous les standards objectifs la société dépense davantage pour l’éducation et les gens apprennent moins de choses que jamais auparavant.
La même pensée illusoire est endémique dans tous les autres secteurs de la société : les affaires, la religion, les associations caritatives, les arts, etc.
Les Nationalistes Blancs s’opposent à la diversité. Nous voulons des patries racialement et culturellement homogènes pour tous les peuples blancs. Parce que nos idées s’opposent à tout le courant majoritaire culturel et politique, les Nationalistes Blancs doivent avoir une bonne réponse à la question : « Qu’est-ce qui ne va pas avec la diversité ? ». Voici quatre raisons pour lesquelles la diversité serait une mauvaise chose, même si les Blancs n’étaient pas menacés d’extinction.
1. La diversité signifie dépossession blanche
La raison primordiale pour laquelle la diversité est mauvaise est très simple. Dès que nous parlons d’accroître la diversité dans une communauté ou une entreprise ou une église ou une école, c’est toujours un euphémisme pour avoir moins de Blancs. Pourquoi donc les Blancs devraient-ils penser que c’est souhaitable ? Il n’y a vraiment pas de bonne réponse à cela.
Donc quand quelqu’un dit : « Vous avez une jolie petite ville ici – c’est prospère, c’est propre, c’est amical –, mais elle manque d’une certaine diversité », la bonne réponse est : « Donc, vous pensez qu’il y a trop de Blancs ici ? Qu’est-ce qui ne va pas avec les Blancs ? Pourquoi n’aimez-vous pas les Blancs ? »
Maintenant certains pourraient répondre qu’ils ne veulent pas diminuer le nombre des Blancs. Ils veulent juste ajouter un peu d’épices. Mais cette réponse suppose que la pénurie n’existe pas, donc que vous pouvez ajouter des gens à une communauté sans accroître les coûts et abaisser les bénéfices pour les gens qui sont déjà là. Pourtant il est légitime de demander si l’accroissement de la diversité enlèvera des opportunités aux Blancs tout en accroissant la circulation, le crime, l’aliénation, les conflits, et d’autres fardeaux sociaux.
En plus de cela, même si quelqu’un dit qu’il ne veut pas diminuer le nombre absolu de Blancs, il maintient tout de même qu’il y a un trop grand pourcentage de Blancs dans la population totale. Donc demandez-lui pourquoi il veut que la population blanche soit diluée.
Si la diversité signifie simplement dépossession blanche, alors évidemment c’est une mauvaise chose pour les Blancs. Evidemment les Blancs allaient fatalement s’en offusquer. Maintenant nous commençons à résister à cela. Le Nationalisme Blanc est simplement la résistance inévitable au nettoyage ethnique anti-Blancs que nous appelons diversité. Bienvenue à la résistance.
Bien sûr l’accroissement de la diversité est mauvais pour les peuples indigènes de n’importe quel pays, pas seulement pour les Blancs. Quand les Blancs arrivèrent en Afrique, en Asie, et dans les Amériques, est-ce qu’ils n’accroissaient pas simplement la diversité de l’endroit ? Mon premier ancêtre à arriver dans les Amériques débarqua à Jamestown en 1612. Il fuyait l’oppression et la pauvreté. Il tentait de construire une vie meilleure pour lui-même et sa famille. Et il apportait de la diversité au Nouveau Monde. Mais les Blancs n’obtiennent jamais de reconnaissance pour cela. C’est toujours décrit comme du colonialisme et du génocide quand les Blancs le font. N’est-ce pas aussi mauvais quand des non-Blancs le font à nous ?
2. La diversité affaiblit toutes les institutions
La diversité, nous dit-on, renforcera littéralement tout. Probablement cette force signifie que chaque institution touchée par la diversité accomplira mieux sa fonction. Les quartiers seront de meilleurs endroits où vivre. Les gouvernements promouvront mieux la justice et l’harmonie. Les écoles éduqueront et formeront mieux les étudiants. Les hôpitaux guériront mieux les malades. Les armées et la police produiront plus de sécurité. Les pompiers et les équipes médicales d’urgence sauveront plus de vies. Les Eglises sauveront plus d’âmes. Les hommes d’affaires produiront plus de profits. Et ainsi de suite.
Mais cela n’a pas de sens. Chaque institution est définie par ses buts. Donc pour bien fonctionner, chaque institution doit trouver des gens qui sont bons pour promouvoir ses buts. Les enseignants doivent enseigner. Les pompiers doivent combattre les feux. Les soldats doivent combattre les ennemis. Etc. Dans toute institution, le critère principal pour engager et promouvoir des gens est l’aptitude à contribuer au but de l’institution. Aucune institution ne peut être améliorée en introduisant des critères rivaux de succès, comme la diversité.
Par conséquent, dès que la diversité devient la « plus grande force » d’une institution, les gens abaisseront naturellement ses standards de succès pour promouvoir la diversité. Par exemple, les soldats et les pompiers doivent être physiquement forts pour accomplir leurs fonctions. Mais quand la diversité devient une valeur – spécialement l’intégration des femmes dans des professions requérant de la force physique – les standards sont inévitablement abaissés, affaiblissant ainsi l’institution de la manière la plus importante : en la rendant moins capable d’accomplir sa fonction. Donc la diversité n’est pas une force. C’est une faiblesse.
3. La diversité est une source de conflits
La diversité est une source de conflit à l’intérieur des institutions et à l’intérieur des sociétés en général. Ces conflits les gênent dans l’accomplissement de leurs fonctions, même si l’on n’adopte pas le but d’une promotion artificielle de la diversité. Une école divisée par des conflits ne peut pas enseigner aussi bien qu’une école harmonieuse. Une armée divisée par des conflits ne peut pas combattre aussi bien qu’une armée unifiée. Une société affectée par des conflits est un endroit moins agréable à vivre qu’une société pacifique.
L’idée qu’une société ou une institution puisse être améliorée par la diversité est une aberration de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle. Aucun philosophe politique ou homme d’Etat sérieux du passé n’aurait entretenu cette idée pendant un instant.
Le but de la politique est de créer de l’ordre social et de l’harmonie. Fondamentalement, c’est le problème de s’entendre les uns avec les autres. La vie sociale doit apporter des bénéfices nets à ses participants, ou les gens suivront chacun leur chemin séparément, et la société s’effondrera. Mais au-delà de cela, puisque nous ne sommes pas juste des individualistes égoïstes, nous devons cultiver la responsabilité sociale et l’investissement social, afin que les gens travaillent à améliorer la société et soient en fait prêts à mourir pour assurer qu’elle soit préservée et perpétuée. Ce sont les grands problèmes de la politique : créer de l’harmonie sociale et un sens profond d’identification avec l’organisme politique, de responsabilité vis-à-vis de l’organisme politique, de bonne volonté à donner sa vie pour l’organisme politique.
Maintenant, comment la diversité raciale et ethnique aide-t-elle à atteindre ces buts ? Imaginez que vous vivez dans une rue arborée d’un quartier idyllique où beaucoup d’enfants jouent. Mais à mesure que la population s’accroît et que la circulation devient plus difficile, vous remarquez que beaucoup de gens traversent en voiture votre quartier plutôt rapidement. Ils ont découvert que votre rue est un raccourci pour passer d’une grande artère congestionnée à une autre, donc ils traversent à toute vitesse votre quartier autrefois tranquille, mettant en danger les petits enfants.
Vous décidez de faire quelque chose. Vous voulez que la ville installe des ralentisseurs. Pour faire cela, vous devez d’abord allez voir vos voisins et les mettre de votre coté, pour pouvoir faire bloc et faire une pétition pour réclamer des ralentisseurs. Mais pour mettre vos voisins de votre coté, vous devez pouvoir communiquer avec eux. Ne serait-ce pas bien ? Mais en Amérique aujourd’hui, il y a beaucoup de quartiers où vous ne pouvez plus communiquer avec vos voisins. Ils ne parlent pas la même langue.
Au-delà de cela, même si vous parlez la même langue, vous devez encore avoir les mêmes valeurs. Les nations blanches sont aujourd’hui colonisées par des gens qui ne s’investissent pas du tout pour celles-ci. Ils sont ici uniquement pour prendre. Ils viennent de sociétés qui sont caractérisées par la misère publique et la splendeur privée. A l’intérieur des murs de leurs maisons, tout est charmant, mais dehors dans les rues il y a des chiens morts et des nids de poule, et c’est très bien pour eux. C’est leur système de valeurs. Essayez de motiver des gens ayant ce système de valeurs pour qu’ils s’impliquent afin de faire mettre des ralentisseurs dans votre rue, même s’ils ont des petits enfants, même si cela pourrait les protéger. C’est très difficile.
Pour poursuivre des buts communs, vous devez déjà avoir des choses en commun. Vous devez avoir une langue commune pour communiquer. Vous devez connaître la mentalité des autres gens. Mais quand vous connaissez la mentalité des autres, c’est que vous avez les mêmes valeurs qu’eux, ou vous ne pourrez jamais poursuivre les mêmes buts.
La diversité mine toutes ces choses. A un certain moment, il devient impossible de rechercher ou de préserver les nombreux biens sociaux qui furent créés quand les Etats-Unis ou la Suède ou toute autre société européenne étaient en grande majorité européens, c’est-à-dire quand les gens parlaient la même langue, avaient les mêmes valeurs, connaissaient la mentalité des autres gens, et sentaient qu’ils pouvaient donner à la communauté parce que ce ne serait pas un acte de sacrifice sans réciprocité. Une diversité accrue cause une confiance sociale plus faible, un engagement social plus faible, et la destruction du domaine public. Ce n’est pas bon pour la société.
Ainsi, les philosophes et les hommes d’Etat à travers les âges ont considéré que l’homogénéité raciale, ethnique et religieuse était une énorme bénédiction. Par exemple, le père fondateur américain John Jay – qui a dû réfléchir plus profondément que Bill Clinton ou Barack Obama sur les sources de l’ordre politique – remarqua avec plaisir dans les Federalist Papers No. 2 que « la Providence avait été heureuse de donner ce pays unique à un peuple uni – des gens descendant des mêmes ancêtres, parlant la même langue, professant la même religion, attachés aux mêmes principes de gouvernement, très similaires dans leurs manières et coutumes… ». Jay ne considérait même pas les esclaves nègres ou les Indiens américains comme faisant partie du peuple américain. Les Fondateurs pensaient que tenter de les intégrer dans le nouveau système sur un pied d’égalité avec les Blancs aurait rendu la nouvelle société plus faible, pas plus forte.
Lee Kuan Yew, le fondateur de la Singapour moderne, devait créer de l’ordre dans une société multiraciale, ce qui le conduisit à adopter l’autoritarisme, pas la démocratie libérale. Dans une interview avec le Spiegel, Yew déclara : « Dans les sociétés multiraciales, vous ne votez pas d’après vos intérêts économiques et sociaux, vous votez d’après la race et la religion » [2]. Ainsi la démocratie dans un contexte multiracial n’était pas cohérente avec un ordre politique, particulièrement un ordre politique qui pouvait poursuivre un bien commun. La démocratie ne peut pas parvenir d’une manière fiable à un consensus de gouvernement si les gens qui votent ne sont pas déjà très similaires entre eux. Sans une population relativement homogène, l’ordre doit être imposé de haut en bas. Donc plus la diversité augmente, plus la démocratie échoue.
L’ancienne vérité que la diversité cause le conflit est également appuyée par la science sociale contemporaine. Par exemple, le sociologue de Harvard, Robert D. Putnam étudia 41 communautés aux Etats-Unis, allant de celles hautement diverses à d’autres hautement homogènes. Il découvrit que la confiance sociale était fortement corrélée avec l’homogénéité et la méfiance sociale avec la diversité. Il découvrit que même des gens de la même race et du même groupe ethnique se font moins confiance lorsqu’ils vivent dans des communautés diverses. Après avoir éliminé les autres causes possibles pour les variations de la confiance sociale, Putnam conclut que « la diversité a en soi un effet majeur » [3]. La diversité conduit à la rupture de la confiance sociale, qui mène au déclin général de l’ordre social. Ainsi, d’après Putnam, dans les communautés diverses les gens font moins confiance au gouvernement et aux médias, se sentent politiquement dépossédés, participent moins à la politique et aux projets de la communauté, proposent moins leur aide, donnent moins aux organisations caritatives, ont moins d’amis, passent plus de temps à regarder la TV, et se sentent moins heureux dans leur vie.
Le spécialiste de science politique Tatu Vanhanen parvint à des conclusions similaires à partir d’une étude comparative de la diversité et des conflits dans 148 pays [4]. Vanhanen découvrit que le conflit social n’est pas fortement corrélé avec les différences de richesse et de pauvreté, ou avec les différences entre gouvernements démocratiques et autoritaires. Mais il est fortement corrélé avec la diversité. Qu’elles soient riches ou pauvres, démocratiques ou autoritaires, les sociétés diverses ont plus de conflits que les sociétés homogènes, qui sont plus harmonieuses, quels que soient les niveaux de richesse ou de démocratisation.
Promouvoir la diversité est une mauvaise manière de gouverner une société, même celles qui ne sont pas menacées de déclin démographique.
4. La source la plus profonde d’harmonie sociale
Pourquoi la diversité est-elle une source de disharmonie ? Et pourquoi la similarité est-elle une source d’harmonie ? Est-ce entièrement une question de culture, c’est-à-dire une langue commune et un système de valeurs commun ? Ou y a-t-il quelque chose de plus, quelque chose de plus profond ? Les Nationalistes Blancs disent que la source ultime d’harmonie politique n’est pas la culture. C’est la génétique.
L’idée nationaliste civique est essentiellement que nous pouvons créer une société harmonieuse unifiée à partir de groupes de gens radicalement différents si nous les assimilons dans une langue commune et un système de valeurs commun. Les nationalistes civiques s’accrochent à l’idée d’assimilation, parce que sans elle ils devraient briser le terrible tabou du « racisme ».
Bien sûr nous ne tentons même pas d’assimiler des immigrants aujourd’hui. Nous avons perdu la confiance en nous culturelle pour obliger les étrangers à adopter nos normes et notre mode de vie. En plus de cela, les immigrants tentent très agressivement de nous assimiler, morceau par morceau. En outre, tant que nous n’aurons pas regagné la confiance en nous pour tenter d’assimiler les étrangers, les assimilationnistes conservateurs devraient soutenir un arrêt total de l’immigration. Et nous devons demander : les conservateurs veulent-ils vraiment assimiler nos immigrants les plus récents ? Ces gens peuvent-ils vraiment améliorer l’Amérique ou tout autre pays blanc ?
Franchement, je suis heureux que l’assimilationnisme ait été abandonné quand nous avons ouvert nos frontières au Tiers Monde. Je ne veux pas du tout assimiler des non-Blancs, car plus ils sont assimilés, plus ils se marient souvent avec des Blancs et plus ils gagnent du pouvoir et de l’influence dans nos sociétés. Donc il vaut mieux que leurs communautés restent aussi séparées et aliénées que possible, plutôt que de se mêler au reste de la société. Cela leur rendra beaucoup plus facile de rentrer chez eux un jour.
Mais même si nous regagnions assez de confiance en nous culturelle pour demander l’assimilation, ce n’est pas une chose facile. La plupart des Américains aujourd’hui sont un mélange de souches européennes différentes. Certains pensent : « Eh bien, ce fut facile ». Mais ce ne le fut pas. Même la connaissance la plus superficielle de l’histoire américaine nous enseigne qu’il y eut des conflits énormes quand des groupes très similaires vinrent d’Europe pour s’installer aux Etats-Unis.
Les gens des Iles Britanniques sont très similaires entre eux, génétiquement et culturellement. Ils parlent même une langue commune. Mais les Irlandais n’étaient pas les bienvenus en Amérique, principalement à cause d’une unique différence culturelle : le catholicisme. Mais c’était suffisant pour créer d’énormes conflits et beaucoup de mauvaise volonté.
Ces conflits furent exacerbés quand des groupes encore plus différents culturellement vinrent aux Etats-Unis, venant d’Europe du Sud et de l’Est. A cause de ces conflits, les Etats-Unis votèrent un acte de restriction de l’immigration en 1924, pas pour s’occuper de l’immigration non-blanche, qui était presque inexistante, mais de l’immigration blanche venant d’Europe.
Je suis heureux que l’Amérique ait traversé ces crises et ait réussi à fondre des groupes d’immigrants européens différents en un nouveau peuple : les Américains. Je suis absolument opposé à toute tentative, même sous l’apparence de l’humour, de rouvrir de vieux conflits ethniques en Amérique. Nous sommes tous des Américains maintenant, et la plupart du temps quand des Blancs affichent une identité américaine à trait d’union, c’est simplement une personne d’ascendance européenne mélangée prétendant être un Italien ou un Irlandais ou un Polonais à cause de son nom de famille.
L’assimilation eut aussi d’énormes coûts culturels. Par exemple, les Américains se souciaient énormément des différences entre protestantisme et catholicisme. Pour assimiler de grands nombres d’immigrants catholiques, les Américains finirent simplement par cesser de se soucier des différences religieuses. Nous cessâmes de nous soucier d’un grand nombre de différences historiques et culturelles entre Européens, c’est seulement ainsi que nous pûmes cesser de nous battre pour celles-ci. L’assimilation culturelle, en bref, efface les différences culturelles. Cesser de nous soucier d’elles est une forme rampante de nihilisme qui nous a aliénés de nos ancêtres, qui nous regarderaient comme des héritiers indignes qui ont abandonné leur héritage culturel.
Donc il est absurde de dire : « C’est du gâteau d’assimiler tous ces groupes européens, donc jetons des Pakistanais et des Somalis dans le melting-pot ! ». C’était déjà difficile d’assimiler d’autres Européens. Donc pourquoi créer des problèmes en important des gens encore plus radicalement différents ? Il n’y a pas de bénéfice égoïste ou d’impératif moral qui nous oblige à transformer nos sociétés en champs de bataille une fois de plus. Spécialement parce que cette fois c’est une bataille que nous ne pouvons pas gagner, puisque des peuples radicalement étrangers ne pourraient pas être assimilés, même si nous le tentions.
Il fut possible d’assimiler d’autres Européens seulement parce qu’ils n’étaient pas si différents, pour commencer. Les Etats-Unis ne réussirent jamais à assimiler les Noirs, les Indiens américains, et les Asiatiques, dont la plupart sont simplement en Amérique, mais n’en font pas partie. L’assimilation blanche fut possible parce que, au-delà de toutes nos différences culturelles, nous sommes génétiquement très similaires.
Les Blancs sont en fait les plus génétiquement similaires de toutes les races, parce qu’il y a eu des moments dans notre histoire évolutionnaire où il y avait très peu d’entre nous, et nous avons tous une ascendance commune. Donc les différences génétiques entre l’Europe de l’Est et de l’Ouest et l’Europe du Nord et du Sud sont très petites, et cette similarité génétique fut suffisante pour combler de vastes gouffres et conflits culturels.
5. La Théorie de la similarité génétique
J. Philippe Rushton était un psychologue évolutionnaire qui est surtout connu pour son livre Race, Evolution, and Behavior [Race, évolution et comportement]. Il est moins connu pour ses recherches sur ce qu’il appelait la Théorie de la similarité génétique [5]. Quand Rushton me présenta cette idée, c’était dans le contexte d’une relation personnelle. Il dit : « Les contraires ne s’attirent pas, et je peux le prouver avec la science ». Mais il aurait tout aussi bien pu dire : « La diversité cause le conflit, et je peux le prouver avec la science ».
La Théorie de la similarité génétique montre que l’affection, l’harmonie et l’altruisme parmi les humains – et les êtres vivants en général – dépendent de la similarité génétique. Plus deux créatures sont génétiquement similaires, plus probablement elles auront des relations harmonieuses.
L’explication ultime pour cela est l’impératif biologique pour les gènes de se reproduire. On pourrait penser que cet impératif conduirait à un comportement impitoyablement égoïste et compétitif. Mais ce n’est pas le cas, parce que les gènes qui cherchent à se propager sont présents dans de multiples individus. On partage le plus de gènes avec la famille proche, de moins en moins de gènes avec des parents plus éloignés, et quelques gènes avec chacun dans son groupe ethnique et racial plus large.
Donc chaque individu aura une tendance à un comportement coopératif, harmonieux et même altruiste envers ceux qui partagent le plus de gènes avec lui. Les individus sont souvent capables de sacrifier leurs vies pour leurs familles et communautés si cela assure la plus grande propagation de leurs gènes parmi leurs semblables.
Mais l’autre face de l’amour de ses semblables est l’hostilité envers les étrangers. Ainsi les êtres humains et les autres animaux sont prêts à combattre les étrangers pour protéger les intérêts génétiques de leur famille, tribu, nation, et race. C’est le fondement de la politique, et de la politique par d’autres moyens, c’est-à-dire la guerre.
La science derrière la Théorie de la similarité génétique est très forte. Mais nous n’avons pas vraiment besoin des études de Rushton pour prouver cela, parce que nous connaissons tous un phénomène qui montre que la similarité génétique génère l’harmonie : les vrais jumeaux. Les vrais jumeaux ont exactement les mêmes gènes.
J’ai rencontré un jour une paire de vrais jumeaux, et l’un d’eux dit quelque chose de très touchant et mémorable. Ce devrait être le titre d’un livre sur les jumeaux. Il dit : « Nous sommes moins deux personnes qu’un seul œuf divisé ». C’était une indication du niveau d’harmonie entre eux. Simplement en les regardant discuter et interagir, on pouvait voir qu’ils savaient exactement ce que l’autre allait dire, ce que l’autre pensait ; ils pouvaient finir les phrases de l’autre. Et de fait, les études sur les vrais jumeaux, spécialement les jumeaux élevés séparément, démontrent à quel point le déterminisme génétique est vraiment massif et finement détaillé, par opposition aux facteurs environnementaux et culturels [6].
La plus grande harmonie entre deux personnes est l’harmonie des vrais jumeaux. Ils connaissent les idées de l’autre d’une manière telle que même les faux jumeaux ou les frères et sœurs ordinaires ne la connaissent simplement pas. En fait, si vous vouliez créer la société la plus harmonieuse possible, ce serait une société de clones. Bien sûr vous auriez besoin d’un peu plus de diversité génétique si vous vouliez avoir une reproduction sexuelle, mais étonnamment peu. En Islande, on a découvert que les mariages les plus harmonieux et la plupart des enfants les plus équilibrés viennent de gens qui sont génétiquement aussi similaires que des cousins au troisième ou au quatrième degré [7].
La Théorie de la similarité génétique prédirait que les sociétés les plus heureuses dans le monde sont aussi les plus homogènes génétiquement. C’est certainement vrai dans le cas du Danemark, qui est souvent classé comme le pays le plus heureux dans le monde [8] et qui est aussi l’un des plus homogènes génétiquement [9]. La Théorie de la similarité génétique prédit aussi que plus une société augmentera sa diversité génétique, moins elle sera harmonieuse, unifiée, et heureuse. Même si une telle société réussissait d’une manière ou d’une autre à « assimiler » cette diversité croissante dans une langue et un système de valeurs communs, elle serait quand même moins harmonieuse et moins heureuse qu’une société génétiquement homogène. Une société peut accroître sa diversité génétique même en assimilant des gens de la même race, mais l’accroissement le plus spectaculaire de la diversité génétique vient des immigrants de races entièrement différentes. Une diversité raciale accrue rend une société plus faible et moins harmonieuse. La diversité n’est pas une force du tout.
Le Nationalisme Blanc est simplement l’idée d’une société où tout le monde autour de vous est votre parentèle. C’est une société où vous pouvez comprendre vos concitoyens et leur faire confiance. Où vous pouvez coopérer pour poursuivre le bien commun. Où vous aurez envie de participer à de grands projets, même si vous ne les verrez peut-être pas terminés de votre vivant. Où les gens plantent des arbres pour que les générations futures puissent avoir de l’ombre. C’est une société dans laquelle les gens ressentent une identité si forte avec l’organisme politique qu’ils sont prêts à sacrifier leur vie pour lui, s’ils le doivent. Mais le plus important, c’est une société dans laquelle vous pouvez vous sentir chez vous. C’est le but du Nationalisme Blanc : assurer des patries pour tous les peuples blancs.
Sans patries, les gens de notre peuple se sentent déracinés, détachés, et aliénés. Ils désirent être avec des gens de même culture, de même histoire, et de même destin. Mais il y a plus que cela. Ils désirent aussi être avec des gens qui vibrent sur les mêmes fréquences inconscientes profondes de la parenté raciale blanche qui nous réunit tous. C’est ce que le Nationalisme Blanc veut recréer pour notre peuple.
Nous sommes pour la fraternité et l’appartenance. La diversité nous les enlève. C’est ce qui ne va pas avec la diversité.
[1] https://www.army.mil/article/6405/gen_casey_announces _creation_of_diversity_task_force
[2] http://infoproc.blogspot.com/2005/08/lee-kuan-yew-interview.html
[3] Robert D. Putnam, “E Pluribus Unum: Diversity and Community in the Twenty-First Century,” Scandinavian Political Studies, 30 (2007), p. 153.
[4] Tatu Vanhanen, Ethnic Conflicts Explained by Ethnic Nepotism (Stamford, Conn.: JAI Press, 1999).
[5] J. P. Rushton, “Ethnic Nationalism, Evolutionary Psychology, and Genetic Similarity
Theory,” Nations and Nationalism 11 (2005): 489–507.
[6] Nancy Segal, Born Together―Reared Apart: The Landmark Minnesota Twin Study
(Cambridge: Harvard University Press, 2012).
[7] https://www.nature.com/news/2008/080207/full/news. 2008.562.html
[8] https://www.livescience.com/62150-why-denmark-is-happiest-country.html
[9] https://www.sciencedaily.com/releases/2016/10/161011131428.htm
Chapitre 11
Homogénéité
Les Nationalistes Blancs pensent que la meilleure forme de société est l’ethno-Etat souverain qui est racialement et ethniquement homogène. Mais l’homogénéité est-elle vraiment possible ? La réponse simple est : oui. Nous traiterons d’abord de l’homogénéité raciale, puis de l’homogénéité ethnique.
Nous savons que l’homogénéité raciale est possible, puisqu’il y a seulement quelques décennies, presque toute l’Europe était blanche d’une manière homogène. En fait, à ce jour, des parties importantes mais en diminution de l’Europe et des sociétés de la diaspora blanche – des villes entières et des régions entières – n’ont pas du tout de non-Blancs. Donc il est tout à fait concevable qu’en quelques décennies, en déplaçant des frontières et des populations, nous puissions créer des patries racialement homogènes pour tous les peuples européens.
Mais on pourrait faire quelques exceptions pour compléter l’homogénéité raciale.
Premièrement, dans les sociétés coloniales blanches, il pourrait y avoir des populations survivantes aborigènes non-blanches qui sont trop petites et trop isolées pour constituer des ethno-Etats indépendants et souverains. Donc on pourrait créer des réserves ethniques non-souveraines avec un maximum d’autonomie locale pour qu’ils puissent mener leurs vies comme cela leur convient. Mais il faut remarquer qu’il n’y a pas de populations aborigènes non-blanches en Europe, donc ce genre d’accommodement n’a pas besoin d’être fait ici.
Deuxièmement, les ethno-Etats blancs maintiendront sûrement des relations commerciales et diplomatiques avec au moins quelques sociétés non-blanches, ce qui conduira à des visiteurs non-blancs – comme les touristes et les voyageurs d’affaires – et à des résidents non-blancs, comme les diplomates. Puisque les républiques de la science, de la technologie, des arts et des lettres ont des valeurs universelles, elles sont intrinsèquement cosmopolites. Ainsi un ethno-Etat blanc pourrait aussi souhaiter accueillir des étudiants, des scientifiques, des savants et des artistes venant de pays non-blancs, pour des périodes de temps variées.
Dans ces deux cas, cependant, un ethno-Etat blanc veillerait à ce que ces populations restent suffisamment petites pour être gérables et ségrégées du reste de la société, pour que tout citoyen qui le désire puisse complètement éviter d’avoir affaire à des étrangers raciaux. Cela signifierait qu’un tel ethno-Etat pourrait garantir une homogénéité raciale de facto à chaque citoyen qui le désire. En outre, chaque non-Blanc vivant dans une telle société accepterait de vivre selon les normes blanches de comportement. C’est l’opposé exact du multiculturalisme d’aujourd’hui, où les Blancs sont censés abandonner leurs normes et leurs pratiques dès que les étrangers le demandent.
Cela nous conduit à une triple distinction :
- Homogénéité stricte – signifiant l’absence complète d’étrangers raciaux ou ethniques.
- Homogénéité de facto – signifiant que même si des étrangers sont présents, ils sont ségrégés pour que la vaste majorité des gens – tous ceux qui le désirent – puisse vivre dans une société de facto homogène.
- Homogénéité normative – signifiant que même si des étrangers sont présents, ils acceptent les normes de la société et agissent en accord.
Tout ethno-Etat pourrait établir une homogénéité raciale complète, s’il est prêt à payer le prix. Mais si une société ne veut pas aller aussi loin, elle peut cependant garantir des espaces de vie homogènes de facto pour tous les citoyens qui le veulent, et ensuite elle peut maintenir et imposer une homogénéité normative, c’est-à-dire l’hégémonie des valeurs blanches, pour les Blancs aussi bien que pour les non-Blancs.
L’homogénéité ethnique complète, comme l’homogénéité raciale complète, est possible en principe, si on est prêt à payer le prix. Mais parvenir à l’homogénéité ethnique est beaucoup plus difficile que parvenir à l’homogénéité raciale. En Europe, on peut simplement rapatrier tous les non-Blancs dans leurs patries ancestrales. Mais cela laisserait une Europe où les frontières politiques coïncident rarement avec les frontières ethniques. On pourrait rectifier cette situation en partitionnant les Etats multinationaux et en déplaçant des populations et des frontières. Mais toutes ces solutions sont beaucoup plus coûteuses que l’expulsion des intrus non-blancs, simplement parce que les coûts principaux doivent être supportés par nos frères blancs.
Nous pensons que la partition des Etats multinationaux selon des critères ethniques – par exemple en Yougoslavie, en Tchécoslovaquie, en Belgique, en Espagne, en France ou au Royaume-Uni – est la meilleure manière de résoudre les conflits ethniques et de préserver la diversité ethnique. Il y a deux manières d’atteindre ce but : la manière douce et la manière dure, le divorce de velours des Tchèques et des Slovaques, ou les guerres et le nettoyage ethnique des Balkans.
Mais comme les référendums écossais et catalan l’ont révélé, les impulsions nationalistes de beaucoup de gens sont investies dans la préservation d’Etats multinationaux, même contre la sécession de peuples qu’ils considèrent comme arriérés, inférieurs, gauchistes et décadents. Nous pouvons seulement espérer que ces sentiments déclineront à mesure que la marée de la pensée ethno-nationaliste continuera à monter.
Imaginez alors une Europe où les tensions ethniques les plus graves auront été résolues par des sécessions, des partitions et – là où c’est nécessaire – des échanges de populations. Même dans une telle Europe, il y aura encore des minorités ethniques : des Suédois en Finlande, des Hongrois en Roumanie, des Polonais en Lituanie, etc. Il y aura aussi des Européens qui souhaiteront travailler et étudier dans d’autres pays européens, des Européens qui épouseront des gens d’autres nations, et des Européens qui pourraient souhaiter prendre leur retraite sous des cieux plus chauds. Et comme le malheur peut frapper n’importe quelle société, la loi internationale devrait imposer à chaque Etat souverain de prendre des dispositions pour les réfugiés de désastres naturels, de guerres et d’oppression. Des conditions similaires concerneront les sociétés coloniales européennes, avec la différence qu’elles pourraient aussi avoir des populations survivantes aborigènes.
Quelle serait notre attitude envers les gens des autres nations blanches ?
Les ethno-nationalistes souhaitent préserver les cultures et types sub-raciaux européens distincts, ce qui est d’ailleurs tout l’intérêt d’avoir des patries distinctes. Nous ne voulons pas voir l’émergence d’un homme européen homogène ou d’une monoculture blanche. Par conséquent, les politiques envers les autres nations blanches doivent garder ce but à l’esprit.
Le but de préserver des nations distinctes dicte ce qui suit.
Aucune société blanche ne devrait permettre l’entrée de grandes populations de travailleurs invités venant des autres sociétés blanches, ni créer des conditions qui conduiraient un grand nombre de ses propres citoyens à chercher du travail à l’étranger.
L’immigration entre les sociétés blanches devrait être limitée. Presque tous les cas seraient dus à des mariages. Le processus de naturalisation devrait promouvoir fermement l’homogénéité normative, c’est-à-dire l’assimilation de la langue et de la culture dominantes par les immigrants et spécialement par leurs enfants. Il est possible que des Européens rejoignent d’autres nations européennes, et même s’ils ne parvenaient pas à s’assimiler pleinement, leurs enfants le pourraient certainement.
Les groupes ethniques minoritaires devraient être autorisés à conserver leurs propres langues et cultures. Il ne devrait pas y avoir d’assimilation forcée, comme il y en avait sous les régimes nationalistes civiques, puisque cela crée simplement des conflits. Mais de la même manière, les minorités créent beaucoup de ressentiment en refusant d’apprendre la langue dominante et en demandant que l’Etat les satisfasse en instituant le bilinguisme. A nouveau, le principe devrait être l’homogénéité culturelle normative, signifiant que les étrangers doivent respecter la langue et les coutumes locales. S’ils trouvent cela oppressif, ils ont des patries où ils peuvent retourner.
Les expatriés venant d’autres nations blanches devraient être autorisés, en nombres limités, tant qu’ils respectent la culture dominante, et les natifs n’ont pas besoin d’interagir avec eux.
Aucune nation ne peut simplement renvoyer les réfugiés, parce qu’un jour ses citoyens pourraient avoir besoin de se réfugier dans d’autres pays. Mais les nations blanches ne sont pas obligées d’accepter des réfugiés non-blancs, qui peuvent aller dans d’autres pays non-blancs. Les réfugiés blancs, cependant, devraient être accueillis et aidés jusqu’à ce qu’ils puissent retourner dans leurs patries. Dans le cas des réfugiés qui n’ont pas de patries où retourner, comme les Rhodésiens et les Sud-Africains blancs, on devrait leur donner la chance d’immigrer. Selon leur destination, on pourrait leur donner le choix de s’assimiler à la culture dominante ou de devenir une minorité ethnique distincte.
Quant aux touristes, voyageurs d’affaires, diplomates, étudiants, savants, artistes et scientifiques, les mêmes politiques devraient s’appliquer à ceux venant de pays blancs et à ceux venant de pays non-blancs. Leur nombre devrait être limité, ils devraient respecter la culture dominante, et les natifs devraient être complètement libres de les éviter s’ils le désirent.
Pour maintenir les distinctions raciales, les ethno-Etats devraient avoir des lois contre le métissage. Celles-ci sont évidemment plus importantes dans les sociétés coloniales abritant des populations survivantes non-blanches, mais elles devraient exister dans toutes les sociétés blanches pour empêcher les gens de tenter de ramener à la maison des épouses non-blanches.
La principale objection aux compromis sur l’homogénéité raciale et ethnique absolue est qu’ils ressemblent à une pente glissante vers le nationalisme civique. Mais c’est une erreur. Les nationalistes civiques soutiennent que des gens de races et de cultures radicalement différentes peuvent faire partie de la même société simplement en professant une croyance civique et en faisant un serment. C’est une conception très mince de l’identité.
Les ethno-nationalistes ont un sens de l’identité beaucoup plus profond basé sur la parenté génétique ainsi que sur l’enculturation. Le principal marqueur culturel qui sépare des groupes ethniques est celui des langues natives différentes. Mais il est difficile de parler couramment une autre langue – et même ainsi, celle-ci ne remplacera jamais la langue maternelle.
Les nationalistes civiques croient qu’il est très facile de devenir membre d’une autre société. Les ethno-nationalistes croient que c’est difficile sinon impossible. Il est impossible pour des non-Blancs de devenir des membres des sociétés blanches. Il est difficile pour des Blancs de devenir des membres d’autres sociétés blanches. C’est plus facile, bien sûr, si un immigrant et sa nouvelle patrie partagent la même langue native et la même culture de base – par exemple, les pays de l’anglosphère. Mais plus les différences linguistiques et culturelles sont grandes, plus les difficultés d’assimilation sont grandes, au point que l’assimilation complète n’est souvent possible que pour les enfants d’immigrants, qui devraient être élevés pour parler la langue dominante comme si c’était leur langue maternelle.
Non seulement les ethno-nationalistes pensent que l’assimilation culturelle est difficile, mais ils ne la demandent que pour les immigrants. Pour les visiteurs et les résidents temporaires, blancs aussi bien que non-blancs, ainsi que pour les groupes minoritaires blancs vivant à l’intérieur de leurs frontières, les ethno-nationalistes ne veulent pas et n’encouragent pas l’assimilation. Au contraire, ils souhaitent que des groupes différents maintiennent leurs identités culturelles et s’adaptent simplement à la culture dominante en respectant ses normes et en parlant la langue dominante dans les affaires publiques. Bien sûr les voyageurs et les résidents temporaires auront la même latitude en ces matières, mais les résidents permanents devraient être tenus à des standards plus élevés. Dans un pays donné et à un moment donné, n’importe qui ne peut pas être citoyen (ce qui est l’homogénéité au sens strict), mais tous doivent respecter ses lois et sa culture, ce qui est la signification de l’homogénéité normative.
On pourrait objecter : l’homogénéité normative n’est-elle pas simplement du chauvinisme ou du suprémacisme ? Ce n’est pas nécessairement du chauvinisme, parce que le chauvinisme est une conviction de supériorité. Nous ne demandons pas que les étrangers parlent notre langue et suivent nos coutumes parce que nous pensons qu’elles sont supérieures. Nous le demandons simplement parce que ce sont les nôtres, et nous établissons les règles dans notre patrie de même que nous établissons les règles dans nos foyers individuels. Quant au suprémacisme : quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi notre langue, notre culture et nos normes ne devraient pas être dominantes dans nos propres patries ?
On pourrait aussi objecter : l’idée de l’homogénéité de facto n’est-elle pas simplement une autre version de la communauté fermée [1], où des gens fuient la diversité pour pouvoir jouir de la vie parmi les gens de leur propre race ? Un ethno-Etat peut en effet être comparé à une communauté fermée, mais il n’y a rien de mal à cela. Avant tout, nous devons avoir une compréhension correcte de ce qu’est une communauté fermée. Même dans les communautés fermées, des étrangers vont et viennent : visiteurs, livreurs, commerçants, etc. Mais ils doivent suivre les règles locales, et ils ne peuvent pas entrer dans des maisons privées sans permission. Ainsi les résidents ne sont pas obligés d’avoir affaire avec eux s’ils ne le souhaitent pas. Un ethno-Etat normativement homogène fonctionne exactement de la même manière : des étrangers vont et viennent, mais avec une autorisation ; ils doivent suivre les règles locales ; et les résidents ne sont pas obligés d’avoir affaire à eux s’ils ne le souhaitent pas. Ainsi à l’intérieur d’un ethno-Etat, même s’il peut y avoir des étrangers, les citoyens passent en premier, et il y a un engagement à leur permettre de vivre sans aucun contact avec des étrangers, si c’est leur choix. C’est ce que veut dire avoir une homogénéité raciale et ethnique de facto à l’intérieur d’une société ethniquement définie.
Pour beaucoup de gens, l’idée d’homogénéité raciale et ethnique complète semblera utopique. Comme nous le verrons dans le prochain chapitre, ce n’est pas le cas. Pour d’autres, elle semblera extrémiste, effrayante et peu généreuse. C’est en effet vrai. Mais la crainte qui nous motive est la perspective de l’extinction raciale et culturelle – une crainte qui, comme nous l’avons vu plus haut, est parfaitement fondée. Une race faisant face à un génocide ne peut pas se permettre de se laisser aller à la sentimentalité, à la modération, et à des demi-mesures.
Au minimum, la survie de notre race requiert la fin de la concurrence économique non-blanche, du pouvoir politique non-blanc, et de la promotion des mariages mixtes dans les patries blanches, et la meilleure façon d’accomplir cela est la séparation complète. Parfaire l’homogénéité ethnique des nations blanches est une question beaucoup moins urgente. Le prix pour ne pas rechercher des patries blanches est l’extinction, et comparé à cette perspective, ce que nous perdons en allant aux extrêmes est négligeable. Ce que les critiques appellent aller aux extrêmes est simplement ce que les Nationalistes Blancs appellent pencher du coté de la prudence.
Cependant, dès que les Blancs sentiront que nous avons à nouveau un avenir, nous pourrons prendre le risque d’accepter des sociétés pas totalement homogènes, bien que cela devrait toujours être d’après nos propres termes, signifiant que nous devrions toujours insister sur l’homogénéité normative et de facto, ce qui créera néanmoins des niveaux d’intelligibilité, de communauté et d’appartenance bien supérieurs à ce que la plupart des Blancs connaissent aujourd’hui.
[1] Communauté fermée : gated community. (NDT)
Chapitre 12
Utopie blanche
« …la Constitution américaine ne représente pas de menace grave pour notre forme de gouvernement. » -- Joseph Sobran
L’utopisme est l’une des objections les plus fréquentes soulevées contre le Nationalisme Blanc, même de la part de gens qui sont largement d’accord avec nous.
Le mot utopie signifie littéralement nulle part et fait référence à une forme idéale de gouvernement qu’on ne trouve dans les faits nulle part dans le monde et qui serait impossible à réaliser. Pour la grande majorité des Blancs que nous pourrions persuader, le qualificatif d’utopie disqualifie complètement une idéologie politique, et l’infime minorité qui trouve séduisantes des visions utopiques grandioses et presque impossibles est généralement formée de gauchistes, dont l’immense majorité sont des ennemis implacables de l’autodétermination des Blancs. Donc porter l’étiquette d’utopique est autodestructeur à l’extrême.
Heureusement, il n’y a pas besoin de nous présenter comme des utopistes, puisque l’ethno-Etat n’est pas une simple abstraction. Des ethno-Etats de facto existent sur la planète aujourd’hui : la Pologne et le Japon, par exemple, sont presque entièrement racialement et ethniquement homogènes, et bien qu’aucun des deux ne fasse de l’ethnicité le fondement légal explicite de la citoyenneté, ils rejettent régulièrement les propositions d’ouvrir leurs frontières à l’immigration de masse. La petite Estonie, bien qu’affligée d’une importante population étrangère issue des colons russes, est un ethno-Etat de jure, car sa constitution affirme explicitement que le but primordial de l’Etat estonien est la préservation du peuple estonien pour toujours.
Aux Etats-Unis, nous savons exactement à quoi une société blanche homogène ressemblerait et comment elle se sentirait, parce qu’il y a des endroits innombrables où il n’y a pas du tout de non-Blancs, ou des nombres tellement infimes qu’ils n’altèrent pas les normes et le fonctionnement de la société blanche. Ces communautés incluent beaucoup des zones pavillonnaires et des centres de villégiature prisés par nos élites anti-blanches. Ces « utopies blanches » sont tout à fait réelles, et elles sont couramment classées parmi les meilleurs endroits de l’Amérique pour vivre. Le but du Nationalisme Blanc est Aspen, ou Chappaqua, ou Martha’s Vineyard pour tout le monde.
De plus, de nombreux Américains vivants aujourd’hui ont connu le genre de lois et de politiques favorisées par les Nationalistes Blancs existaient réellement, des lois anti-immigration conçues pour préserver la majorité blanche, des lois anti-métissage pour maintenir la pureté raciale, des lois eugénistes pour améliorer les générations futures, et même des expulsions massives d’envahisseurs mexicains venant des Etats frontaliers. Ce ne sont pas des chimères utopiques. Elles ont déjà existé. En fait, certaines de ces lois semblent même trop radicales pour les Nationalistes Blancs d’aujourd’hui.
Ainsi, la première étape vers la création d’une Amérique nationaliste blanche serait de dépoussiérer ces lois et ces politiques et de les appliquer à nouveau. L’Amérique pourrait redevenir une société où être Blanc serait à nouveau la norme. Ce n’est qu’une affaire de volonté. Et dès que cette décision sera mise en œuvre, nous pourrons adapter et améliorer les politiques en fonction de ce qui fonctionnera et de ce qui fonctionnera moins bien afin de passer du multiculturalisme à un ethno-Etat blanc. Ce processus pourrait bien prendre cinquante ans. Mais nous pourrions prendre le temps de le faire soigneusement, parce que les Blancs commenceraient immédiatement à en récolter d’énormes bénéfices psychologiques, simplement en sachant que notre peuple aura de nouveau un avenir.
L’ethno-Etat n’est pas une utopie. Nous savons que des ethno-Etats sont possibles, parce qu’ils existent déjà. La véritable utopie, c’est le paradis multiculturel et multiracial où la diversité serait une source de force, et pas d’aliénation, d’inefficacité, de haine et de violence. S’obstiner dans l’utopie multiculturelle, c’est transformer en dystopies de grandes parties du monde blanc. Comparé au multiculturalisme, le Nationalisme Blanc est un projet politique sensé et réaliste.
Donc, si l’ethno-Etat est une possibilité réelle, les Nationalistes Blancs ne doivent-ils pas expliquer en détail quel genre de société ce sera ? Sera-t-elle capitaliste ou socialiste ? Sera-t-elle démocratique ou autoritaire ? Le corps législatif sera-t-il formé d’une seule chambre ou de deux ? A quoi ressemblera le drapeau ?
Beaucoup de Nationalistes Blancs évitent de répondre à ce genre de questions, et pour de bonnes raisons.
Tout d’abord, ces questions sont prématurées. Il faudra peut-être des générations avant que nous ayons des ethno-Etats en Amérique du Nord, et la tâche de concevoir des institutions incombera aux générations futures. Il semble présomptueux de tenter de prendre ces décisions à leur place.
Deuxièmement, il serait naïf de penser qu’il n’y a qu’une seule bonne réponse à ces questions. Un regard sur l’Histoire révèle une variété stupéfiante de régimes politiques dans les sociétés blanches. Des peuples blancs différents sont séduits par des formes de gouvernement différentes. Un ethno-Etat scandinave sera sans doute plus socialiste qu’un ethno-Etat américain, mais ils seront tous deux tout aussi dévoués à la survie et à l’épanouissement de leurs citoyens.
Troisièmement, il est impératif pour le mouvement nationaliste blanc d’unir autant de Blancs que possible autour de l’idée d’un ethno-Etat. Cependant, demander un accord détaillé sur ce que sera cet Ethno-état est le moyen le plus rapide de provoquer des querelles entre les Nationalistes Blancs. Ainsi, plus nos propositions pour un ethno-Etat seront spécifiques, moins nous aurons de chances d’obtenir un ethno-Etat.
Quatrièmement, ce genre de questions place trop de confiance dans les institutions et les lois, et pas assez de confiance dans notre peuple. Les Blancs ont toujours trouvé un moyen pour créer des sociétés décentes, quel que soit le système politique ou économique qu’ils aient adopté. Inversement, comme l’histoire de l’Afrique postcoloniale nous le prouve si bien, même les plus sages constitutions ne peuvent produire un bon gouvernement si les gens n’en sont pas capables. Ainsi, la chose la plus importante est que les nations blanches reprennent le contrôle de leur démographie et de leur destin. Dès que cela sera fait, nous pouvons simplement faire confiance au génie blanc d’auto-gouvernement pour proposer toute une palette de modèles politiques praticables.
Aussi convaincants que puissent être ces arguments, cependant, les Nationalistes Blancs devront tout de même proposer quelques fondamentaux. Le Nationalisme Blanc ne deviendra jamais une réalité tant que nous ne pourrons pas rallier autant de Blancs que possible à notre cause. Mais si nous ne faisons pas de propositions concrètes, nous demandons en fait aux gens de notre peuple de nous donner un chèque en blanc, et la plupart d’entre eux reculeront naturellement devant cela.
En ce qui concerne les Etats-Unis, par exemple, les Nationalistes Blancs doivent adopter les politiques suivantes pour faire de l’Amérique un ethno-Etat.
Tout d’abord, nous devons fermer nos frontières aux immigrants non-blancs.
Deuxièmement, nous devons rapatrier dans leurs patries ancestrales tous les immigrés arrivés après 1965 ainsi que leurs descendants.
Troisièmement, nous devons revoir le cas des populations non-blanches arrivées avant 1965, en leur proposant, par exemple, des réserves autonomes, des ethno-Etats indépendants, ou une réinstallation dans leurs patries ancestrales.
Quatrièmement, nous devons créer des barrières contre le métissage. La meilleure politique anti-métissage, bien sûr, est simplement de créer une patrie blanche. Mais puisqu’il est impossible d’empêcher tout contact interracial – du fait du tourisme et du commerce, par exemple –, nous avons aussi besoin de fortes normes sociales et même de lois pour décourager le métissage.
Cinquièmement, un ethno-Etat doit instaurer des politiques pro-familles. Nous devons rétablir les rôles sexuels basés sur la biologie et consacrés par la tradition : les hommes comme protecteurs et pourvoyeurs, les femmes comme mères et gardiennes de la communauté. Nous devons aussi veiller à ce que tous les hommes, quels que soit leur classe sociale ou leur niveau de revenus, puissent être propriétaires de leur propre habitation et puissent subvenir aux besoins de leur femme et de leurs enfants.
Sixièmement, nous devrons adopter le protectionnisme et des politiques pro-travail, afin de promouvoir le retour en Amérique d’emplois ouvriers bien rémunérés.
Septièmement, nous devrons réformer notre système éducatif, notre culture et nos médias pour les purger de la propagande anti-Blancs et pour enseigner les connaissances, le savoir-faire et les vertus nécessaires à la fois pour l’épanouissement des individus et pour la perpétuation de notre civilisation.
Au-delà de ces politiques spécifiques, nous pouvons aussi prédire certains traits des futures sociétés nationalistes blanches, parce qu’ils font déjà partie du mouvement nationaliste blanc aujourd’hui.
Par exemple, le mouvement nationaliste blanc est pluraliste sur le plan religieux, donc toute société nationaliste blanche que nous créerons sera pluraliste et tolérante sur le plan religieux.
Le mouvement nationaliste blanc est ouvert à la participation civique des femmes, donc cela fera aussi partie de la société que nous créerons dans le futur.
Enfin, le mouvement nationaliste blanc rejette l’idée bourgeoise selon laquelle les plus hautes valeurs sont le confort matériel, la sécurité, et une longue vie, parce que ces valeurs rendent les gens esclaves du système anti-Blancs qui nous gouverne. Donc quand nous créerons une société nationaliste blanche, nous ne permettrons jamais que les valeurs bourgeoises priment sur l’idéalisme racial.
Toutes les politiques nationalistes blanches requièrent une action gouvernementale. Elles n’arriveront pas en laissant simplement les gens livrés à eux-mêmes. Les tendances que nous tentons d’inverser ont été créées par de mauvaises politiques gouvernementales, et elles ne peuvent être inversées que par de meilleures politiques gouvernementales. Le Nationalisme Blanc, par sa nature même, est étatiste plutôt que libertaire, collectiviste plutôt qu’individualiste, et illibéral plutôt que libéral. Nous croyons qu’il existe un bien commun – la survie et l’épanouissement de notre peuple – qui ne peut être promu que par une politique gouvernementale, et nous croyons que dès que des intérêts privés sont en conflit avec le bien commun, le bien commun doit prévaloir.
Tout cela est évident. Mais ce que les gens veulent savoir, c’est simplement jusqu’où iront ce collectivisme et cet antilibéralisme.
Le courant politique majoritaire, particulièrement aux Etats-Unis, est divisé entre la gauche, qui n’hésite pas à utiliser le pouvoir étatique pour promouvoir des politiques anti-blanches, et la droite, qui a tendance à se méfier naïvement de l’Etat en tant que tel et qui croit naïvement que l’ordre social peut apparaître spontanément de bas en haut.
Nos ennemis de gauche n’attaqueront pas notre étatisme, ils attaqueront nos objectifs. Nos ennemis de droite pourraient partager certains de nos objectifs, mais ils attaqueront notre étatisme, et ils le feront en comparant le Nationalisme Blanc aux pires formes de totalitarisme : Staline, Hitler, le 1984 d’Orwell, etc.
La meilleure réponse à ce genre d’argument spécieux est de souligner que toutes les politiques que nous prônons ont déjà existé, d’une manière ou d’une autre, aux Etats-Unis au siècle dernier, à une époque où le pays était bien plus libre et bien plus heureux que sous le système multiculturel et politiquement correct d’aujourd’hui.
En fait, bien que l’actuelle religion civile égalitaire de l’Amérique ait des racines profondes, l’idée que la nation américaine a été fondée pour promouvoir l’égalité pour toute l’humanité est une construction révisionniste gauchiste et fausse – comme je le dis dans mes essais « Is White Nationalism Un-American? » et « What Is American Nationalism? » [1]. En fait, les Américains ont eu le bon sens de résister à l’égalitarisme durant la plus grande partie de leur histoire.
La Déclaration d’Indépendance peut dire que « Tous les hommes sont créés égaux » – ce qui simplement un refus de la monarchie héréditaire, pas une déclaration d’égalité humaine générale, morale ou factuelle – mais Thomas Jefferson, l’auteur de ces mots, croyait que bien que les Noirs pouvaient en effet avoir les mêmes droits inaliénables que les Blancs, les deux races ne pouvaient pas exister libres et égales dans la même société. Il recommandait donc le rapatriement des esclaves affranchis en Afrique.
La Déclaration, de plus, n’est pas un document légal. La loi fondamentale du pays est la Constitution, qui ne dit rien sur l’égalité humaine universelle et ne traite pas les non-Blancs comme faisant partie du peuple américain.
D’après la Constitution, le but du gouvernement américain n’est pas de promouvoir les droits de l’homme pour toute l’humanité, mais de fournir un bon gouvernement « pour nous-mêmes et notre Postérité ». Quand le premier congrès vota l’Acte de Naturalisation de 1790, il spécifia que seuls les Blancs libres pouvaient faire partie du peuple américain.
Les Etats-Unis ne permirent pas aux Noirs de devenir des citoyens avant 1868. Les Noirs nés à l’étranger ne purent devenir des citoyens qu’après 1870. Les Indiens américains qui ne vivaient pas dans des réserves purent devenir des citoyens en 1868. La citoyenneté ne fut accordée à tous les Indiens américains que par l’Acte de Citoyenneté Indienne de 1924. L’immigration chinoise commença dans les années 1840 mais fut interdite de 1882 à 1943, et les Chinois nés en Amérique ne furent pas considérés comme des citoyens avant 1898. C’est seulement en 1940 que la naturalisation s’ouvrit aux gens d’ascendance chinoise, philippine ou des Indes Orientales, ainsi qu’aux Indiens et aux métis venant d’autres régions des Amériques. Mais chaque extension de la citoyenneté à des non-Blancs rencontra une forte résistance. Probablement aucune d’entre elles n’aurait été votée si le peuple avait été consulté directement. De plus, jusqu’en 1965, les lois d’immigration américaines furent conçues pour maintenir une super-majorité blanche avec un équilibre ethnique basé sur le recensement de 1890.
Une patrie blanche libre est le droit de naissance de chaque Américain. Et malgré toutes les erreurs idéologiques et tous les compromis politiques de l’Amérique, la plupart des Américains jouirent d’une patrie blanche de facto jusque dans les années 60. Mais ce droit de naissance fut volé par les capitalistes qui voulaient une main d’œuvre bon marché, les universalistes libéraux qui voulaient sauver le monde, et les activistes ethniques juifs qui voulaient diluer la majorité blanche. Les Nationalistes Blancs américains ne sont pas des utopistes. Nous souhaitons simplement restaurer le droit de naissance de chaque Américain blanc.
Le Nationalisme Blanc n’est pas une simple possibilité abstraite. Tout ce que nous préconisons a déjà été essayé. Nous savons que le Nationalisme Blanc est possible, parce qu’il a déjà existé. La charge de la preuve est donc du côté des défenseurs du multiculturalisme – qui n’a jamais amélioré aucune société, nulle part dans le monde – pour prouver que leur vision peut mener à autre chose qu’à l’enfer sur terre pour les Blancs.
Le désir de certains Nationalistes Blancs de produire des constitutions écrites accorde aussi trop d’importance aux documents écrits. La Constitution US est un chef d’œuvre de pensée politique, mais est-elle vraiment le fondement du système politique américain ? Non, pas vraiment. La meilleure manière d’apprécier cela est de comparer l’Amérique et l’Angleterre, qui sont très similaires dans leurs cultures, lois, et institutions politiques. Pourtant l’Angleterre n’a pas de constitution écrite. Par contre, la Constitution du Liberia qui fut en vigueur de 1847 à 1980 était étroitement basée sur la Constitution US, mais le Liberia ressemble difficilement aux Etats-Unis par sa culture et son gouvernement.
Le fondement du système anglais de gouvernement n’est pas un morceau de papier, mais un peuple et ses traditions. Le système américain est similaire au système anglais parce que c’est une ramification du même peuple et des mêmes traditions. La Constitution US est moins le fondement du système américain qu’une tentative d’articuler et de résumer des traits importants de la tradition politique anglaise et de ses presque deux siècles d’évolution divergente dans les colonies américaines. Cette tradition, et le peuple qui l’a créée et l’a maintenue, sont les vrais fondements du système américain de gouvernement.
Cette vérité a été obscurcie par l’idée que la Constitution est le fondement de notre système politique, bien que même les constitutionnalistes les plus stricts admettent que la Constitution ne peut pas être interprétée sans référence à l’intention des rédacteurs et à la culture de l’époque. De plus, l’exemple du Liberia montre qu’il n’y a pas de magie civilisatrice dans la Constitution seule. La Constitution US ne pourrait jamais être greffée avec succès sur un peuple radicalement différent, ayant des traditions radicalement différentes de gouvernement.
L’impuissance relative des constitutions – écrites ou non-écrites – est soulignée par le fait que presque chaque gouvernement européen aujourd’hui a adopté des politiques d’immigration de remplacement racial, une action tellement perverse que les plus sages législateurs n’auraient pas pu la prévoir et l’interdire. En fait, on les aurait traités de fous s’ils avaient simplement suggéré cette possibilité. De plus, le génocide blanc est devenu une politique sans altérer fondamentalement les constitutions écrites ou non-écrites des sociétés européennes. Les parchemins et les institutions sanctifiés par le temps n’empêchèrent pas la montée de régimes anti-Blancs. Mais, de la même manière, ils ne peuvent pas non plus empêcher le retour de régimes pro-Blancs.
Pour que des régimes pro-Blancs reviennent, cependant, nous devons comprendre le vrai fondement du pouvoir politique. Les constitutions politiques ne sont pas meilleures que les gens qui les interprètent et les appliquent. Les institutions politiques ne sont pas meilleures que les gens qui les animent. Donc la politique dépend de quelque chose qui se trouve en-dehors de la politique, c’est-à-dire la métapolitique, qui est le sujet du prochain chapitre.
[1] Tous deux réimprimés dans Toward a New Nationalism.
Chapitre 13
Politique, métapolitique, et hégémonie
« Le sentiment public est tout. Avec lui, rien ne peut échouer ; contre lui, rien ne peut réussir. Celui qui forme le sentiment public va plus profond que celui qui promulgue des statuts, ou qui prononce des décisions judiciaires. »
—Abraham Lincoln
Epictète commence son manuel du stoïcisme par une distinction essentielle : « Certaines choses sont en notre pouvoir, d’autres ne le sont pas ». La sagesse consiste à connaître la différence. C’est vrai dans la vie individuelle, et c’est vrai en politique. Le but du mouvement nationaliste blanc est le pouvoir de remodeler la société. Mais ce n’est pas en notre pouvoir aujourd’hui. Pour gagner le pouvoir que nous voulons, nous devons utiliser le pouvoir que nous avons déjà.
Appelons les choses que nous ne pouvons pas contrôler les « conditions sociales ». Les choses que nous pouvons contrôler sont nos propres actions. Dans l’anglosphère et en Europe occidentale, les conditions sociales sont beaucoup moins favorables aux Nationalistes Blancs qu’en Europe Centrale et en Europe de l’Est. Mais ces conditions peuvent changer spectaculairement et de manière imprévisible. Nous devons donc faire tout ce qui est en notre pouvoir pour bâtir notre mouvement, pour être prêts si un changement des circonstances nous donne l’opportunité d’avancer.
Nos ennemis possèdent plus de richesse et de pouvoir coercitif que n’importe quel régime dans l’histoire, bien qu’ils règnent principalement par la propagande et d’autres formes de soft power. Leurs plus grandes faiblesses sont des idées fausses et des valeurs décadentes qui conduisent à des conséquences terribles. Ces catastrophes et les tentatives ultérieures de les étouffer, de les justifier, et d’éviter le blâme sont en train de détruire leur crédibilité. Nos ennemis sont aussi immensément cyniques, corrompus, dégénérés, et franchement risibles.
Nos forces et nos faiblesses sont presque l’image-miroir de celles de nos ennemis. Nous manquons de leur richesse et de leur pouvoir coercitif. Notre plus grand avantage est que nous défendons une vraie vision-du-monde et des valeurs saines qui offrent des solutions réelles aux problèmes de la diversité et du déclin démographique blanc ; nous jouissons aussi de la crédibilité qui vient du fait de dire la vérité. Nous sommes aussi bien plus idéalistes que nos adversaires (bien que notre mouvement ait actuellement sa part de cynisme, de corruption, de dégénérescence, et de bouffonnerie). Bref, nous ne pourrons jamais avoir autant de moyens financiers que nos ennemis. Nous ne pourrons jamais les vaincre dans un combat armé. Mais nous pouvons les battre dans la bataille des idées.
Notre plus grande opportunité est la confiance du système en la propagande, parce que l’internet et les progrès dans le software et l’informatique rendent maintenant possible pour les Nationalistes Blancs de produire et de distribuer de la contre-propagande de haute qualité à des prix toujours plus faibles. Nous sommes en train de changer les esprits des gens, et le système est impuissant à les reconquérir.
Aux Etats-Unis, tous les succès du mouvement des Nationalistes Blancs ont été sur le plan métapolitique plutôt que sur le plan politique. La « métapolitique » désigne les conditions préalables non-politiques du changement politique. Pour assurer ces conditions, nous devons nous engager dans (1) l’éducation et (2) l’organisation d’une communauté. L’éducation désigne la mise au point d’une argumentation intellectuelle pour un nouvel ordre politique, ainsi que la création de médias pour propager ce message. L’organisation d’une communauté désigne la création d’une vraie communauté dans le monde réel qui vive en accord avec nos principes.
Les idées métapolitiques de base incluent les questions d’identité (qui sommes-nous, et qui n’est pas nous ?), de moralité (quels sont nos devoirs envers nous-mêmes, nos nations, notre race, et les autres nations et races ?), et de praticabilité (comment pouvons-nous réellement créer des patries blanches ?). Tout ce livre est un essai de métapolitique.
Les institutions et les communautés qui exercent une influence sur le domaine politique sont aussi métapolitiques. Celles-ci incluent les institutions éducatives et religieuses, les médias d’information et de divertissement, les lobbies ethniques et économiques organisés, et les cabales secrètes et introuvables aujourd’hui généralement désignées sous le nom d’« Etats profonds ».
Pour comprendre comment la métapolitique modèle la politique, nous devons faire une distinction entre le « hard power » et le « soft power ». Le hard power est le pouvoir politique, qui est en fin de compte soutenu par la force. Le soft power est le pouvoir métapolitique, qui influence la politique de deux manières. Les idées métapolitiques modèlent les croyances des gens concernant ce qui est politiquement possible et désirable. Les organisations métapolitiques modèlent les politiques appliquées tout en demeurant en-dehors du domaine politique.
Si le pouvoir politique vient en fin de compte du canon d’un fusil, la métapolitique détermine qui tient le fusil, qui est visé, et pourquoi. Si le pouvoir politique est le pouvoir « hard », parce qu’il se réduit finalement à la force, l’hégémonie métapolitique est le pouvoir « soft » qui se réduit finalement à la persuasion. La persuasion, bien sûr, n’est pas seulement l’argumentation rationnelle mais aussi la manipulation émotionnelle et la carotte et le bâton dans le domaine économique, incluant la corruption et le chantage.
L’une des distinctions cruciales entre les pouvoirs hard et soft est centrée sur l’idée de responsabilité. Le pouvoir politique hard est, du moins en théorie, responsable devant le peuple. La responsabilité politique signifie en fin de compte que les gens qui prennent les décisions politiques sont connus du public et peuvent être punis pour avoir trahi la confiance publique.
L’exercice du soft power n’a pas une telle transparence ou une telle responsabilité. Le soft power permet aux destinées des nations d’être modelées par des individus dont les identités et les agendas sont obscurs et qui sont essentiellement non-responsables des conséquences de leurs actions. En fait, ce sont souvent des étrangers, sans liens ni loyautés envers les nations qu’ils manipulent.
Un autre terme pour le soft power métapolitique est « hégémonie ». Le mot grec Hegemonia signifie leadership, domination ou règne exercé à distance. L’hégémonie est le contrôle à distance. Spécifiquement, pour les anciens Grecs, l’hégémonie désignait le leadership impérial ou fédéral, où l’hegemon règne sur d’autres Etats concernant les affaires étrangères et militaires mais laisse les questions intérieures entre leurs mains. Pour l’homme de la rue, l’hégémonie apparaît donc comme une forme éloignée, indirecte, intermédiaire, « soft », de pouvoir.
L’hégémonie peut aussi prendre une forme intellectuelle et culturelle, régnant sur le domaine politique en modelant les valeurs et les idées qui tracent les limites et les buts du débat et de l’activité politiques. Par exemple, l’hégémonie des idées anti-Blancs et multiculturelles dans la politique américaine aujourd’hui signifie que cela ne compte pas vraiment de savoir quel parti détient le pouvoir, puisque leur pouvoir sera utilisé contre les intérêts blancs. Mais l’inverse est aussi possible : si les idées nationalistes blanches atteignent l’hégémonie culturelle, cela ne comptera pas de savoir quel parti détiendra le pouvoir politique, puisque tous les partis considéreront les intérêts blancs comme sacro-saints.
Les concepts de métapolitique et d’hégémonie sont les clés pour comprendre les différences entre la Vieille Gauche et la Nouvelle Gauche – et la Vieille Droite et la Nouvelle Droite. Par Vieille Gauche, je veux dire le bolchevisme. Par Vieille Droite, je veux dire le national-socialisme, le fascisme et les régimes similaires de l’entre-deux-guerres. La Vieille Droite émergea en réaction à la Vieille Gauche. La Vieille Gauche cherchait à imposer le communisme par la politique du parti unique et l’Etat totalitaire, en utilisant le terrorisme et le génocide comme instruments politiques. De même qu’on prend un couteau dans un combat au couteau et un fusil dans un combat au fusil, la Vieille Droite utilisa les armes préférées de la Vieille Gauche pour lui résister. La Vieille Droite combattit la violence par la violence, le pouvoir politique hard par le pouvoir politique hard.
La Nouvelle Gauche – le meilleur exemple étant l’Ecole de Francfort – remplaça la politique par la métapolitique, le totalitarisme hard de la Vieille Gauche par le totalitarisme soft de l’hégémonie culturelle de gauche. La Nouvelle Gauche comprit que les valeurs de gauche pouvaient être imposées sans révolution violente et sans Etat totalitaire avec un parti unique, simplement en prenant le contrôle de l’éducation et de la culture. On peut avoir une hégémonie sociale totale tout en maintenant l’illusion de la liberté et du pluralisme, en s’assurant que tous les courants culturels et partis politiques existants adoptent les mêmes valeurs de gauche, ne différant que sur des questions non-essentielles.
La réussite de la Nouvelle Gauche fut totale. Aujourd’hui nous vivons dans une société totalitaire soft, de gauche, que Jonathan Bowden qualifiait d’« oligarchie de gauche », un système d’immenses iniquités économiques et politiques où chacun répète pieusement des slogans de gauche.
De même que la Vieille Droite prit des fusils pour un combat au fusil, la Nouvelle Droite doit prendre des idées pour une bataille d’idées. Nous devons déconstruire l’hégémonie des idées anti-Blancs et les remplacer par une contre-hégémonie d’idées pro-Blancs. Nous devons créer nos propres organisations métapolitiques – de nouveaux médias, de nouvelles institutions éducatives, et de nouvelles formes de communauté – cela peut combattre et remplacer ceux qui sont entre des mains anti-Blancs. Nous devons combattre les mauvaises idées par de meilleures idées, la subversion institutionnelle par le renouveau institutionnel.
Une approche métapolitique joue aussi en notre faveur. Les arguments moraux, scientifiques et historiques en faveur du Nationalisme Blanc n’ont jamais été plus forts, même si nous manquons d’argent, d’organisation, et de pouvoir politique. L’ennemi, par contre, n’a jamais été plus riche, mieux organisé, ou plus puissant politiquement. Mais il n’a jamais été plus faible sur le plan moral, scientifique et historique.
Deux modèles politiques qui ont beaucoup de succès dans la plus large communauté nationaliste blanche sont inutiles dans ce combat métapolitique : le libertarisme et les organisations nationalistes blanches de style Vieille Droite, qui sont aujourd’hui désignées sous le nom de Nationalisme Blanc 1.0. Les deux approches tendent à voir la politique comme seulement une question de hard power. Elles tendent aussi à ignorer ou à sous-estimer le rôle du soft power.
Les libertaires s’opposent à l’exercice du hard power par l’Etat, qui est en principe responsable du bien commun, mais ils n’ont rien contre le soft power non-responsable tant qu’il est exercé par des acteurs privés. Les libertaires s’opposent à la censure du gouvernement mais n’ont rien contre la censure collective promue par des organisations privées comme la Ligue Anti-Diffamation et le Southern Poverty Law Center, qui détermine les termes de service et d’emploi politiquement corrects devant être adoptés par les institutions et qui compilent des listes de dissidents à réduire au silence par les plateformes de collecte de fonds, les fournisseurs internet, et les sociétés de services financiers. La seule objection qu’un libertaire puisse avoir envers la totale domination médiatique juive est celle des chèques sans provision. Sinon, tout est « acceptable ». On peut cependant compter sur les libertaires pour s’opposer à tout contrôle gouvernemental pour mettre fin à la censure et au deplatforming collectifs. Donc non seulement le libertarisme aveugle les gens sur les résultats du soft power, mais il s’oppose aussi par principe à toute action gouvernementale pour dompter celui-ci.
Quant aux imitateurs contemporains de la Vieille Droite, ils passent leur temps à imaginer des scénarios de guerre raciale où des partis révolutionnaires armés vaincront le gouvernement des Etats-Unis, comme cela est exposé dans les romans de William Pierce et Harold Covington – et les types les plus impatients et les plus antisociaux se livrent de temps en temps à des fusillades sauvages. Quand les communistes et les anarchistes se prennent [1] pour des bolcheviks, la Vieille Droite sort des casques et des boucliers pour jouer aux nazis.
Bien que l’argumentation intellectuelle et morale en faveur du Nationalisme Blanc n’ait jamais été plus forte, et que l’argumentation intellectuelle et morale en faveur du multiculturalisme n’ait jamais été plus faible, les Nationalistes Blancs ne peuvent pas vaincre les armées, la police, ni même les vigiles des centres commerciaux des sociétés modernes dans un combat armé. C’est le comble de la démence stratégique d’abandonner nos plus grandes forces et de refuser d’attaquer l’ennemi là où il est le plus faible, et au lieu de cela d’attaquer l’ennemi sur le plan du hard power, là où il est le plus fort et là où nous sommes les plus faibles.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas d’espace pour l’activisme de rue aujourd’hui, mais il doit être compris comme une activité métapolitique, une forme de propagande, pas comme une bataille pour contrôler les rues. Les meilleurs exemples de cette approche de l’activisme sont le mouvement identitaire en Europe et Identity Evropa aux Etats-Unis. La vraie politique viendra plus tard, quand nous aurons posé les bases métapolitiques.
Concevoir le Nationalisme Blanc comme une politique sans métapolitique – comme une simple lutte pour le pouvoir politique, sans se préoccuper de savoir si les gens sympathisent avec nous ou pas – nous place fondamentalement dans la position d’une armée d’envahisseurs ou d’un parti révolutionnaire impopulaire, qui cherche à conquérir l’Etat et à imposer sa volonté au peuple. C’est le piège du modèle de la Vieille Droite.
L’extrême opposé est la métapolitique sans politique, mais cette approche a en fait une chance de fonctionner. Si les Nationalistes Blancs atteignent une hégémonie complète dans le domaine métapolitique, cela signifie que les intérêts blancs seront sacro-saints, et que les idées anti-Blancs seront anathèmes. Dans une telle situation, les Nationalistes Blancs ne doivent pas s’organiser en parti politique pour capturer l’Etat, parce que nous aurons capturé l’esprit du public, et que tous les partis politiques existants seront de facto des partis nationalistes blancs, parce qu’ils serviront les intérêts blancs.
Dans une telle société, nous discuterions encore de l’avortement et des impôts, mais ce serait une discussion entre Blancs seulement. Il n’y aurait pas de possibilité de s’allier avec des non-Blancs pour gagner un avantage politique à court terme concernant notre chair et notre sang, et la dégradation et la destruction de notre race seraient simplement en-dehors du domaine des possibilités politiques. Franchement, cela serait une « utopie blanche » suffisante pour la plupart d’entre nous.
En pratique, bien sûr, les chemins politique et métapolitique vers le pouvoir fonctionnent en tandem. Même une prise du pouvoir armée par un parti révolutionnaire présupposerait une métapolitique afin de créer un consensus idéologique à l’intérieur du parti lui-même. Et même si le Nationalisme Blanc devenait le sens commun de toute la société, nous chercherions à rendre cette victoire permanente en nous organisant pour prendre le contrôle des gouvernements et des autres institutions et expulser les anti-Blancs de tous les postes de pouvoir et d’influence.
Comment la politique identitaire blanche peut-elle se frayer un chemin depuis les marges jusqu’au courant majoritaire ? Les Nationalistes Blancs débattent souvent des approches « avant-gardiste » contre « majoritisme » [2] de la politique. Les avant-gardistes pensent que nous devons conduire le public vers nos idées. Les « majoritistes » veulent rapprocher nos idées de celles du public.
Il y a deux choses que nous pouvons faire pour rendre nos idées plus populaires. Nous pouvons changer leur substance, ou nous pouvons changer leur style, c’est-à-dire la manière dont nous les communiquons. Evidemment, il est contre-productif de changer la substance de nos croyances pour nous adapter au courant majoritaire. En fait, tout le but de notre mouvement est de changer le courant majoritaire pour qu’il s’adapte à nos croyances. Les avant-gardistes ont simplement raison sur ce point.
Mais bien que nos principes essentiels devraient être fixés et non-négociables, nous devrions être prêts à être tout à fait courtois, souples et pragmatiques dans les moyens par lesquels nous les communiquons si nous espérons convaincre le plus grand nombre possible de gens de notre peuple. Pour cela, nous avons beaucoup à apprendre des « majoritistes ».
A mon avis, il y a quatre absolus politiques sur lesquels les Nationalistes Blancs ne peuvent pas faire de compromis :
(1) Les Européens constituent une race distincte, la race blanche. Donc être Français ou Allemand ou Suédois ou Grec ou Italien ou Irlandais, c’est aussi être Blanc. La « blancheur » est une condition nécessaire pour faire partie d’une nation européenne quelle qu’elle soit. Par conséquent, aucune forme non-raciale de nationalisme civique, linguistique, culturel ou religieux n’est suffisante pour défendre les peuples européens.
(2) La race blanche est menacée de simple extinction biologique, comparé à quoi toutes les autres questions politiques sont des distractions triviales. De plus, l’extinction blanche est le résultat prévisible de politiques appliquées. Ainsi nous faisons face non seulement à l’extinction mais à un génocide. C’est seulement en reconnaissant la nature absolue et en fin de compte politique de la menace que nous pourrons définir une véritable solution et créer le sérieux moral et l’urgence nécessaires pour la mettre en œuvre.
(3) La seule solution valable à la menace de l’extinction blanche est le Nationalisme Blanc : la création de patries blanches homogènes pour tous les peuples blancs, ce qui nécessitera de déplacer des frontières et des gens.
(4) Les Juifs sont un peuple distinct et appartiennent à leur propre patrie. Ce dernier point est en fait une implication évidente du principe de l’ethno-nationalisme, mais il doit être exposé parce que les Juifs souhaitent exister à la fois dans un ethno-Etat et comme une diaspora. La communauté juive organisée est aussi l’un des principaux architectes des politiques que nous souhaitons changer, et l’un des principaux obstacles pour les corriger.
Comment les Nationalistes Blancs peuvent-ils changer toute la société blanche ? Nous devons persuader autant de gens que possible des points ci-dessus. Ensuite nous devons les mobiliser pour changer l’ordre politique.
Pour persuader autant de Blancs que possible, nous devons toucher autant de Blancs que possible. Nous devons convaincre les Blancs dans toutes les conditions sociales : chaque tranche d’âge, chaque classe sociale, chaque religion, chaque groupe ethnique, chaque groupe d’intérêt, chaque subculture – toutes. Nous devons prendre en compte la pleine diversité de la communauté blanche. Puis nous devons créer une version de Nationalisme Blanc qui attire tous les groupes blancs. La société blanche est comme un grand récif de corail, et les Nationalistes Blancs doivent coloniser chaque niche avec une version adaptée de notre message.
Evidemment, les meilleures personnes pour vendre le Nationalisme Blanc à chaque sous-groupe blanc sont les membres de ce groupe. Notre mouvement doit donc englober la pleine diversité de notre peuple, interagir avec elle et persuader la pleine diversité de notre peuple, et ensuite attirer toute la société blanche vers nous.
Cela semble impossible. Mais nous savons que c’est possible, parce que cela a déjà existé. Nous n’avons pas besoin de remonter trop loin dans l’histoire passée d’un quelconque pays européen pour découvrir que les idées que nous défendons aujourd’hui étaient alors hégémoniques.
De plus, le moment historique n’a jamais été plus réceptif à la politique identitaire blanche. Plus de gens que jamais auparavant se tournent vers nous pour trouver des réponses. Nous devons donc développer de nouvelles plateformes, de nouveaux porte-paroles, et de nouveaux messages pour tenter de les toucher et de les convertir. Et nous devons le faire maintenant, avant que le moment ne soit perdu.
Donc que pouvons-nous faire pour accomplir cela ? Comment pouvons-nous englober une entreprise aussi immense et diverse dans un unique mouvement ?
Pour répondre à cela, nous devons faire une distinction entre organisations hiérarchiques et réseaux sociaux non-hiérarchiques. Le mouvement nationaliste blanc existant contient beaucoup d’organisations, et d’organisations prétendues, avec des hiérarchies internes : des leaders et des suiveurs, des employeurs et des employés. Mais ces organisations ne sont pas le mouvement. Elles sont de simples nœuds dans un vaste réseau non-hiérarchique d’organisations et d’individus, qui est le vrai mouvement.
Ce mouvement n’a pas été créé ou guidé par un cerveau quelconque. Au contraire, il s’est formé à partir de nombreuses voix indépendantes qui ont créé des plateformes pour elles-mêmes ou colonisé des plateformes existantes. De plus, la croissance de notre mouvement a beaucoup plus à voir avec les échecs du multiculturalisme qu’avec nos propres efforts de propagande et d’organisation. Les événements parlent en notre faveur mieux que nous-mêmes.
Encore une fois, nous devons toujours nous souvenir que certaines choses sont en notre pouvoir, et que d’autres ne le sont pas. Aucun d’entre nous n’a le pouvoir d’organiser le mouvement de haut en bas. Mais nous avons tous le pouvoir d’aider le mouvement à s’épanouir de bas en haut, si nous pouvons découvrir et suivre des règles de comportement qui permettront à notre mouvement de croître en pouvoir et en influence, jusqu’à ce qu’il puisse changer le monde. C’est le sujet du prochain chapitre.
[1] En anglais LARP, ou LARPing : Live-Action Role-Play (jouer un rôle, jeu de rôle).
[2] En anglais : mainstreaming (par opposition à vanguardism). (NDT)
Chapitre 14
Une éthique gagnante
Le mouvement nationaliste blanc ressemble plus à une subculture qu’à un parti politique. C’est un réseau d’individus, de plateformes internet, et d’organisations. Il existe plus sur internet que dans le monde réel. Nous espérons que cette subculture donnera naissance à un changement politique. Mais avant de pouvoir changer le monde, nous devons être le genre de mouvement qui peut réellement faire cela. Donc il est utile de nous demander quelle sorte d’éthique nous rendrait plus capables de gagner. Voici quelques règles simples qui nous donneront un avantage. Si nous les suivons d’une manière cohérente, elles rendront notre mouvement de plus en plus formidable.
1. Populisme et élitisme
Le Nationalisme Blanc est populiste au sens où nous pensons qu’un régime ne peut être légitime que s’il représente le bien commun d’un peuple, c’est-à-dire les intérêts de tout le corps politique, pas seulement d’une seule partie. Le populisme ne signifie pas une indulgence folklorique de bas niveau envers des gens à l’intelligence limitée. Ceci est juste une parodie élitiste. Le populisme représente le corps politique en entier.
Le Nationalisme Blanc est aussi élitiste, parce qu’il s’avère que la meilleure manière de représenter les intérêts de tout le corps politique est de le faire au moyen d’un mouvement élitiste. Nous devons attirer les meilleurs des nôtres pour combattre au nom de tous.
Chaque société est gouvernée par des élites. La seule question est de savoir si elles règnent dans l’intérêt de tous, ou dans leur propre intérêt. Actuellement, les nations blanches sont gouvernées par l’élite la plus riche, la plus puissante et la plus diaboliquement mauvaise de toute l’histoire humaine. Quand Platon et Aristote composèrent leurs catalogues des mauvaises formes de gouvernement, ni l’un ni l’autre n’imagina un régime mauvais au point de se consacrer au remplacement de sa propre population par des étrangers. Nos gouvernants sont aussi incroyablement dégénérés, délirants et corrompus. Mais nous ne sommes pas encore de taille à les affronter dans un combat purement politique.
Pour battre notre élite actuelle, les Nationalistes Blancs devront devenir une élite encore plus formidable. Par conséquent, ce serait une excellente chose pour tout notre peuple si nous pouvions attirer les meilleurs des nôtres dans notre mouvement. Nous voulons recruter des gens qui sont au-dessus de la moyenne en intelligence, en éducation, en idéalisme, en altruisme, en revenus financiers, en goût, et en capital social. Nous ne sommes pas des snobs. Nous recruterons les meilleurs, quelle que soit leur origine de classe. Mais nous ne gagnerons pas si nous imitons les gangs de skinheads et les autres groupes qui recrutent dans le coté gauche de la courbe en cloche des Blancs.
Comment pouvons-nous organiser un mouvement qui attire constamment des gens de plus en plus brillants – un mouvement qui atteint continuellement des niveaux supérieurs – et qui ensuite se surpasse ?
La première chose à faire est d’établir des standards élevés et de les maintenir. Les Nationalistes Blancs sont souvent très paradoxaux. En théorie, nous sommes hautement élitistes. Mais en pratique, nous avons une tolérance presque infinie pour les gens profondément défectueux. La motivation est compréhensible : les gens racialement conscients sont rares, donc nous apprécions tous ceux qui nous rejoignent.
Mais nous devons avoir plus de foi dans notre message : presque tous les Blancs ont une capacité de conscience et de fierté raciales. Nous sommes simplement en tête de la courbe. Mais les gens de qualité ne seront pas réceptifs à notre message, et contribueront encore moins à notre mouvement, si nous dorlotons des gens défectueux et repoussants. Chaque personne inférieure empêche une centaine de gens meilleurs de rejoindre notre cause. Et encore une fois, nous aurons plus de chances de construire un mouvement qui peut représenter les intérêts de tout notre peuple si nous sommes hautement sélectifs concernant nos adhérents.
Une fois que nous aurons établi des seuils élevés pour l’entrée, et des planchers au-dessous desquels les gens ne peuvent pas tomber, nous devrons encore penser aux plafonds. Nous n’en voulons pas. Nous ne voulons aucune limite supérieure à l’évolution de notre mouvement. C’est pourquoi nous devons être très méfiants vis-à-vis des aspirants leaders, car quelqu’un qui aime un peu trop le rôle de leader voudra s’entourer d’inférieurs – de flatteurs et de larbins – et tenter de trouver des gens vraiment supérieurs qui pourraient défier son statut. Le meilleur matériel pour le leadership est quelqu’un qui ne cherche jamais des suiveurs mais plutôt des gens qu’il aimerait suivre.
Heureusement, le mouvement nationaliste blanc n’est pas un mouvement unifié et hiérarchisé qui a besoin d’un leader unique. C’est plutôt un réseau d’individus et d’organisations. Toute organisation a besoin de hiérarchie et de leadership. Mais le mouvement dans son ensemble n’en a pas besoin. Pas encore, en tous cas. Etant donné le danger qu’un leader unique mettrait fin à l’évolution ascendante du mouvement, je préférerais que la qualité moyenne du mouvement soit nettement supérieure avant de prendre ce risque.
Entretemps, au lieu d’attendre la venue de leaders, nous devrions travailler à créer un mouvement qui pourrait attirer un leader vraiment grand. Trouver une telle personne est largement une question de chance. Ce n’est pas quelque chose que nous pouvons contrôler. Mais nous pouvons contrôler si nous sommes ou pas un mouvement digne d’un leader. Donc en attendant qu’un leader apparaisse, demandez-vous comment vous pouvez contribuer de votre mieux. Parce que si vous restez en retrait, cherchant et attendant un leader avant de commencer à contribuer à la cause, cela pourrait être contre-productif. Sans vos efforts, le mouvement n’attirera peut-être jamais le genre de leader que vous attendez.
2. Courtoisie de base
L’une des plus grandes priorités du mouvement nationaliste blanc est de détruire le tabou contre la politique identitaire blanche. La seule manière de renverser un tabou est de le défier ouvertement. Un tabou conserve son pouvoir si les gens le rejettent en privé mais pas en public. Donc, si le mouvement doit triompher, nous avons besoin de Nationalistes Blancs explicites.
Cependant, il y a des conséquences sociales graves pour les Nationalistes Blancs explicites. Les gens peuvent perdre leur travail, leur famille, et leur capital social. Donc il est inévitable que les premières vagues de Nationalistes Blancs explicites tendront à être des gens qui sont psychologiquement excentriques et auront peu à perdre.
Mais le mouvement ne gagnera jamais si nous ne gagnons pas l’appui de gens qui seront plus dans la moyenne dans leur profil psychologique et au-dessus de la moyenne dans leur éducation, leurs revenus, leur capital social, etc. Malheureusement, ces gens ont le plus à perdre en s’associant ouvertement au Nationalisme Blanc.
Par conséquent, si notre mouvement doit devenir suffisamment puissant pour gagner, nous devons aussi faire une place aux agents secrets, qui peuvent contribuer subrepticement au mouvement sans détruire leur vie normale. Le mouvement serait plus faible, pas plus fort, si quelqu’un dans une position vulnérable se dénonçait lui-même et permettait au système de la détruire. Pour attirer de telles personnes dans le mouvement, nous devons respecter leur désir de discrétion en suivant deux règles simples :
(1) Chaque individu doit déterminer son propre niveau d’expression publique et d’implication.
(2) Chacun doit respecter ces décisions.
Le premier principe reconnaît que chaque personne est en fin de compte responsable de sa propre sécurité et de sa propre vie privée. Sur le web et dans la vie réelle, on rencontrera inévitablement des infiltrés ennemis aussi bien que des dingues et des excentriques sincères. Les deux groupes sont très dangereux. Donc chaque individu doit déterminer son propre équilibre de prudence et de risque.
Le second principe équivaut à un plaidoyer pour être charitable concernant les motifs des gens à être discrets. Les gens de bon caractère ont de bonnes raisons d’être discrets. Les gens de qualité ne rejoindront pas un mouvement rempli de paranoïaques qui les accuseront des plus noirs motifs – lâcheté, trahison – pour vouloir protéger leur identité. Les gens sensibles craindront d’être dénoncés publiquement et préféreront s’éloigner.
Cependant, même si nous devons toujours respecter les décisions des gens de rester anonymes, nous devons toujours encourager les gens à étendre leur zone de confort : de faire plus pour la cause, et de le faire plus explicitement. Quand nous gagnerons, chacun pourra être un Nationaliste Blanc sans aucun risque. Avant que nous gagnions, ce sera risqué. Mais nous ne gagnerons jamais sans des gens qui sont prêts à prendre des risques. Nous encouragerons les gens à prendre plus de risques. Mais nous n’attirerons jamais des gens de qualité s’ils ne sont pas certains que nous ne déciderons pas à leur place qu’ils doivent prendre des risques.
Comme courtoisie réciproque, les « agents secrets » nationalistes blancs doivent aussi observer deux règles :
(1) Il y a de bonnes raisons pour que la première vague de Nationalistes Blancs explicites tende à être composée de gens excentriques et qui n’ont pas grand-chose à perdre. N’en faites pas un plat.
(2) Ne rabâchez pas trop vos préoccupations sur la sécurité, spécialement en public, pour ne pas vous rendre paranoïaque ainsi que les autres, ce qui sape nos efforts pour encourager une plus grande expression publique et un plus grand engagement.
3. Promouvoir la coopération et éviter le sectarisme
Pour l’instant, le Nationalisme Blanc est un mouvement de droite. Mais nous gagnerons quand la politique identitaire blanche deviendra le sens commun de toute la culture et de tout le spectre politique, gauche, droite, et centre. Ce jour viendra plus tôt si nous pouvons coopérer avec des cercles de plus en plus larges de Blancs racialement conscients. Certains des bénéfices de la coopération incluent :
- Apprendre des expériences – et des erreurs – des autres.
- Ne pas gaspiller des ressources rares à dupliquer les efforts et rivaliser avec les actions et les produits des autres nationalistes. Nous avons besoin de cartélisation, pas de rivalité destructive.
- Arbitrer les disputes d’une manière équitable et calme, ou les éviter complètement.
- Collaborer les uns avec les autres pour accomplir des tâches trop grandes à accomplir tout seul.
Pour rendre une telle coopération possible, nous devons simplement apprendre à travailler avec des gens qui partagent nos vues sur la politique identitaire blanche mais qui pourraient ne pas partager nos vues sur toute une série d’autres questions. Et à mesure que notre mouvement réussira à pénétrer et à changer la culture entière, la politique identitaire blanche pourrait être la seule chose qui nous unit.
Bien sûr, nous continuerons à avoir des opinions passionnées et des désaccords sur d’autres sujets. Mais nous devons être prêts à les mettre de coté pour travailler avec d’autres pour le plus grand bien de notre race. Cette simple règle est la clé pour assurer la coopération et la coordination les plus larges possibles entre les défenseurs des Blancs, en créant un mouvement qui soit plus grand, plus puissant, et plus capable de sauver notre race.
Le principal ennemi d’une telle coopération est ce que j’appelle le sectarisme. Il y a des gens qui continuent à combiner le Nationalisme Blanc avec une liste d’options de droite – christianisme, paganisme, traditionalisme radical, révisionnisme de l’holocauste, etc. De plus, ils affirment que ces questions périphériques sont essentielles pour le préservationnisme blanc, et ainsi ils les transforment en tests finaux et en marqueurs clivants. Cette approche est vouée à créer un mouvement plus petit, plus faible, plus stupide, plus pauvre, et moins efficace – mais plus « pur », alors que nous devons précisément aller dans la direction opposée.
Un tel comportement est souvent rejeté sous le nom de « spirale de la pureté ». Mais la pureté n’est pas un problème. Le problème est l’incapacité à distinguer entre ce qui est essentiel et ce qui est périphérique pour la politique identitaire blanche. Nous devons garder purs nos principes essentiels. L’erreur est de demander la pureté sur des questions marginales.
Il y a une différence entre une idéologie politique et un mouvement politique. Une idéologie politique est définie par des principes premiers philosophiques. Un mouvement politique est défini par ses buts et son évaluation des réalités politiques. Des gens peuvent rejoindre le même mouvement politique pour de nombreuses raisons idéologiques différentes. Exiger que nous devrions tous avoir les mêmes raisons est la source du sectarisme.
Si notre mouvement doit se développer, nous devons décourager de telles tendances sectaires. Actuellement elles sont de droite, parce que c’est là où notre mouvement a commencé. Mais un sectarisme de gauche émergera inévitablement à mesure que notre mouvement se développera jusqu’à englober tout le spectre politique.
Se débarrasser du sectarisme permettra aussi de se débarrasser des éternels et stupides débats sur les « purges » et l’« entrisme ». Un parti politique doit craindre l’entrisme et peut mener des purges. Mais le Nationalisme Blanc est principalement un mouvement virtuel sans frontières nettes entre « intérieur » et « extérieur ». Donc il ne peut ni se garder contre l’entrisme ni « purger » les dissidents. Tout cela est un discours creux quand n’importe qui peut devenir un « membre » de notre mouvement simplement en ouvrant un compte sur un forum, et quand n’importe qui peut devenir un « leader » simplement en lançant un site web, un podcast, ou une chaîne sur Youtube.
4. Désaccord et collégialité
Le mouvement pro-Blancs devrait être aussi pluraliste que la société que nous tentons de changer. Nous serons unis par notre but commun de sauvetage racial. Mais nous aurons toutes sortes de différences sur des questions moins essentielles, comme le style et la tactique, ainsi que les inévitables conflits de personnalités.
Donc comment devons-nous gérer ces désaccords ?
Une suggestion dans nos milieux est que nous ne devrions jamais nous battre entre nous. Nous ne devrions jamais nous « cogner » ou nous désavouer les uns les autres, mais présenter un front uni au monde. Cela semble raisonnable. Quand vous êtes attaqué, vous devez tenter d’unifier votre camp et semer la discorde parmi vos ennemis.
Mais il y a d’importantes réserves à faire.
D’abord, il y a une différence entre le combat physique et la bataille des idées. Si les nôtres sont agressés, dénoncés publiquement ou persécutés par l’Etat, nous devrions toujours nous rallier à leur aide, quelles que soient les différences de personnalité ou de principe (bien sûr nous ne devrions venir en aide qu’aux victimes innocentes. Si nous venons en aide aux gens téméraires ayant l’habitude de se créer des problèmes, cela crée un danger moral, et nous ne pouvons pas permettre à ces gens de monopoliser nos maigres ressources).
Ensuite, dans la bataille des idées, cela n’a pas de sens de demander que nous présentions un front uni, particulièrement sur des questions où il y a de vrais désaccord de principe. Etre sincèrement en désaccord avec quelqu’un n’est pas « diviser ». Encore une fois, notre but est l’hégémonie des idées pro-Blancs. Nous souhaitons changer tout le spectre culturel et politique, ce qui requiert que nous nous engagions dans tout le spectre culturel et politique. Mais cela signifie que nous ne pouvons pas être tous d’accord sur toutes les questions, et nous ne pouvons pas non plus cacher nos désaccords. En fait, c’est en déclarant nos désaccords que nous différencions nos approches devant le public.
Notre mouvement doit cultiver de nombreuses voix différentes s’adressant à de nombreuses audiences différentes et employant de nombreuses stratégies différentes. Donc évidemment elles ne peuvent pas toutes dire la même chose. Nous devons exprimer nos désaccords ouvertement. Nous devons tracer des limites ouvertement. Nous devons nous critiquer les uns les autres ouvertement. Etre ouvert et franc concernant nos différences est donc essentiel pour la croissance de notre cause.
De plus, notre mouvement est aujourd’hui principalement intellectuel et culturel. Le débat passionné est la force vive de tels mouvements. C’est ce qui nous rend plus intéressants et attirants que le courant majoritaire culturel, où la vie de l’esprit est étouffée par le politiquement correct.
Mais il y a de bonnes et de mauvaises manières d’exprimer un désaccord. La bonne manière est d’adopter un ton poli et charitable, d’adopter la lecture la plus généreuse possible d’une position opposée, et ensuite de proposer des raisons saines (des faits et des arguments valables) pour la supériorité de sa propre position. La mauvaise manière est d’adopter un ton paranoïaque et agressif, et de prendre à la légère les faits et la logique. Il ne devrait pas y avoir de tabous concernant la critique des autres gens et positions dans le mouvement. Les seuls tabous devraient être contre les mauvaises idées, les mauvais arguments, les mauvaises manières, et la mauvaise foi.
Un désaccord intellectuel de principe, se défendre contre des attaques, et envoyer promener des gens qui font du tort au mouvement sont des motifs tout à fait légitimes pour les débats publics. Les vendettas sans intérêt et simplement personnelles ne le sont pas.
Mais refuser de reculer devant les désaccords dans nos rangs ne contredit-il pas le principe d’éviter le sectarisme ? Pas vraiment. Encore une fois, il y a une différence entre un mouvement politique et une secte idéologique. Un mouvement politique est défini par ses buts et ses analyses des réalités politiques. Une secte idéologique est définie par ses principes premiers. Des gens peuvent soutenir le même mouvement politique pour de nombreuses raisons différentes. Le débat passionné mais poli sur ces raisons rend en fait notre mouvement plus attirant pour les gens que nous tentons de convertir.
Cela ne devient un problème que si les gens ne peuvent pas mettre de coté leurs désaccords lorsqu’il est temps de travailler pour des tâches communes. La vertu de collégialité est ce qui permet à des gens ayant des opinions différentes de travailler ensemble pour le bien commun. La collégialité est particulièrement importante dans notre mouvement, car c’est le genre de coopération qui existe entre des acteurs indépendants, par opposition aux gens dans des organisations hiérarchiques, à qui on peut simplement donner des ordres. La collégialité est ce qui permet à des professeurs, à des prélats et à des politiciens de cesser de débattre et de commencer à travailler ensemble quand c’est nécessaire.
L’absence du concept de collégialité est une raison pour laquelle les gens dans notre mouvement souhaitent imposer des tabous contre le débat et le désaccord, car ils ne peuvent pas comprendre que le débat intellectuel peut être combiné à la collaboration pratique.
Une raison pour laquelle notre mouvement est si fractionné et non-collégial est que nous manquons de projets communs et d’un sens de l’élan. La campagne de Trump fut l’apogée de la collégialité du mouvement. Dès que nous retrouverons ce sens du but commun, de l’élan et de l’optimisme, les gens travailleront plus facilement ensemble.
5. Idéalisme, dévouement, et sacrifice
Une question éternelle discutée par les droitistes américains est : « Pourquoi la politique dérive-t-elle sans cesse vers la gauche ? » [1]. Cela indique que les gauchistes ont un avantage systématique sur la droite. Je crois que cet avantage est essentiellement moral.
Mais la gauche est mauvaise et la droite est bonne, donc comment la gauche peut-elle avoir un avantage moral sur la droite ? Parce que les gauchistes sont capables de mobiliser les vertus morales pour des fins mauvaises. Les gauchistes sont en moyenne plus idéalistes, plus dévoués et plus altruistes que les droitistes. Ils sont prêts à travailler plus dur et à sacrifier plus pour faire aboutir leurs idéaux. Et toutes autres choses étant égales, l’équipe qui peut réunir ces qualités à un plus grand degré gagnera.
Le principal handicap de la droite est la moralité bourgeoise. L’éthique bourgeoise considère que le plus grand bien est une vie longue, confortable et sûre. Par contre, l’éthique aristocratique considère l’honneur comme la plus haute valeur, à laquelle l’aristocrate est prêt à sacrifier sa vie et sa richesse (l’homme bourgeois, au contraire, est bien trop prêt à sacrifier son honneur pour rechercher la richesse et prolonger sa vie). L’éthique bourgeoise est aussi opposée à la capacité des idéalistes de mourir pour des principes, qu’ils soient religieux, politiques ou philosophiques. La gauche, même si son système de valeurs est entièrement matérialiste et non-héroïque, réussit quand même à mobiliser l’idéalisme et l’héroïsme parce qu’elle nie avec mépris l’homme bourgeois.
En tant que mouvement, nous devons cultiver des idéalistes qui prennent les principes au sérieux et des guerriers qui sont prêts à combattre et si nécessaire à mourir pour notre peuple. Seuls ces gens ont la force morale pour commencer à faire revenir le spectre politique vers la droite – ou mieux, dans une direction pro-Blancs.
Dans son essai Dedication and Leadership [Dévouement et leadership], l’ancien communiste Douglas Hyde offre quelques suggestions valables pour recruter et cultiver des idéalistes politiques [2].
D’abord, les jeunes gens tendent à être idéalistes, donc des efforts particuliers doivent être faits pour les recruter.
Ensuite, si vous voulez obtenir beaucoup des gens, demandez-leur beaucoup. Le Corps des Marines US ne manque pas de recrues parce que sa propagande de recrutement met l’accent sur le sacrifice et la discipline, pas sur les avantages de l’engagement.
Troisièmement, visez haut. Si l’on demande aux gens de tout donner, on doit leur donner de bonnes raisons. Les buts grandioses ne sont un problème que si on ne peut rien faire de concret dans le réel pour les atteindre. Mais si on peut forger ce lien, alors même la corvée la plus humble prend soudain un sens plus profond et plus haut.
Je demandai un jour à un groupe de Nationalistes Blancs pourquoi ils s’étaient rassemblés. Il y eut de nombreuses réponses : rencontrer des gens nouveaux, faire du travail en réseau, voir de vieux amis, etc. Ces raisons étaient suffisantes pour les faire venir ici. Mais je leur offris alors une meilleure raison : pour sauver le monde. Les Nationalistes Blancs ne combattent pas seulement pour sauver la race blanche, puisque le bien-être du monde entier dépend de notre triomphe. Si nous périssons, les baleines, les condors, les tigres et les forêts vierges périront aussi. Donc la prochaine fois que vous assistez à un rassemblement nationaliste blanc, souvenez-vous que vous êtes en train de sauver le monde. Cela rendra le trajet un peu plus facile, la recherche d’une place de stationnement moins pénible.
Demander un dévouement héroïque envers une cause supérieure n’épuise pas les gens mais leur donne de l’énergie. Cela ne vide pas leur personnalité mais la rend plus profonde. Ceux qui vivent seulement pour eux-mêmes ont des vies moins significatives que ceux qui se dévouent à une cause supérieure.
Quatrièmement, soyez la meilleure version possible de vous-même. Il n’y a pas de contradiction à être un bon Nationaliste Blanc et à être bon dans chaque autre domaine de sa vie. Si vous voulez être un bon Nationaliste Blanc, vous devez aussi être un bon étudiant, un bon travailleur, un bon employeur, un bon artiste, une bonne épouse, un bon parent, et un bon voisin.
On est un défenseur plus crédible et plus efficace du Nationalisme Blanc si l’on est bien considéré dans d’autres domaines de sa vie. Les relations personnelles avec des individus exemplaires sont généralement plus importantes que l’idéologie pour recruter des gens nouveaux pour une cause politique.
En outre, si l’on découvre que les engagements politiques interfèrent avec l’excellence dans d’autres domaines de la vie, alors on doit se calmer et retrouver un équilibre. Cela empêche les activistes de s’épuiser et les maintient dans le combat.
Seul l’idéalisme peut faire démarrer un mouvement. Seul l’idéalisme peut le soutenir dans les temps difficiles. Mais un mouvement qui dépend entièrement de l’idéalisme consumera les gens et échouera. Donc nous devons aussi offrir des satisfactions personnelles dans l’activisme. Nous devons offrir de l’amitié et une communauté ; nous devons payer les gens pour leur travail, pas seulement compter sur le volontarisme ; nous devons créer des institutions économiquement indépendantes, pas seulement des organisations de charité ; nous devons opposer aux armées d’activistes professionnels noirs, métis et juifs quelques activistes blancs professionnels à plein temps.
6. Le manque d’intensité
Dans son poème « La Seconde Venue », W.B. Yeats décrit brillamment une culture décadente au bord de l’effondrement. Deux lignes sont particulièrement pertinentes pour notre cause :
Les meilleurs manquent de toute conviction,
Et les pires sont remplis d’une ardeur passionnée.
Pour Yeats, la civilisation est toujours menacée par les forces du chaos. Les meilleurs sont les défenseurs de la civilisation, ceux qui empêchent de tomber dans la bouche de l’enfer. Les pires sont la populace qui détruirait la civilisation si on leur en donnait l’occasion. Que se passe-t-il quand les meilleurs ne ressentent plus d’attachement passionné pour la civilisation ?
Que se passe-t-il quand de tels hommes doivent combattre une populace remplie d’une ardeur passionnée ? Evidemment, toutes autres choses étant égales, l’enfer sera déchaîné, la populace triomphera, et la civilisation tombera.
La même disparité existe aujourd’hui dans notre mouvement. Durant mes presque deux décennies sur la scène nationaliste blanche, j’ai vu se succéder les désastres causés par des excentriques et des cinglés énergiques. Ils auraient pu être stoppés. Mais les meilleurs hommes dans le mouvement manquaient de la conviction et de l’ardeur émotionnelle nécessaires pour s’opposer à eux.
Notre mouvement ne donnera jamais rien tant que les meilleurs parmi nous n’apprendront pas à marier le bon caractère et la capacité de jugement à l’ardeur émotionnelle passionnée.
Aujourd’hui c’est le système multiculturel moderne qui est décadent et qui vacille au bord de la destruction. Aujourd’hui ce sont les pires – nos élites dirigeantes – qui manquent de plus en plus de toute conviction. C’est une énorme opportunité. Car si les meilleurs d’entre nous peuvent placer le mouvement sur la bonne voie, et rassembler une ardeur émotionnelle suffisante, alors – toutes autres choses étant égales – nous pouvons gagner.
[1] Voir Greg Johnson, “Metapolitics and Occult Warfare”, dans New Right vs. Old Right (San Francisco: Counter-Currents, 2014) [Trad. Française : Le Nationalisme Blanc, Akribéia, 2017] .
[2] Douglas Hyde, Dedication and Leadership (South Bend, Ind.: University of Notre Dame
Press, 1966).
Chapitre 15
La pertinence de la Vieille Droite
Quelle est la pertinence de ce que j’appelle la Vieille Droite – national-socialisme allemand, fascisme italien, et les mouvements nationaux-populistes apparentés de l’entre-deux-guerres – pour le Nationalisme Blanc aujourd’hui ? La question ne se poserait même pas, bien sûr, s’il n’y avait pas de lien du tout. Beaucoup d’idées nationalistes blanches sont des descendantes directes des idéologies de la Vieille Droite, ou elles sont leurs cousines, ce qui signifie qu’elles partagent des ancêtres communs, qu’elles sont des branches du même arbre idéologique.
Voilà ce que je prends dans la Vieille Droite :
(1) Le Nationalisme passe avant la globalisation : La Vieille Droite place la préservation et l’épanouissement des peuples historiquement existants au-dessus des impératifs des idéologies universelles comme le libéralisme et le communisme et les tendances homogénéisantes des institutions de la globalisation comme le marché.
(2) Le bien commun passe avant la liberté individuelle : La Vieille Droite place la santé du corps politique au-dessus de la liberté individuelle et de l’expression de soi. On peut encore valoriser la liberté, la vie privée, l’individualité, et l’entreprise privée, mais seulement dans la mesure où elles promeuvent une société saine.
(3) La biologie est centrale dans la politique. L’individualisme libéral ne se soucie simplement pas des tendances démographiques ou dysgéniques qu’il établit, parce que se soucier de telles choses est du « collectivisme ». La Vieille Droite comprit que la santé du corps politique a un rapport étroit avec les tendances démographiques à long terme, et elle prit la responsabilité de promouvoir des tendances positives plutôt que négatives. Donc la Vieille Droite promut des liens familiaux forts, une saine croissance de la population, et encouragea les plus sains et les plus intelligents à avoir beaucoup d’enfants.
(4) La « blancheur » est une condition nécessaire de l’identité européenne. Etre un Français ou un Allemand signifie plus qu’être simplement un Blanc, mais aucun non-Blanc ne peut être un Français ou un Allemand ou un membre de tout autre peuple européen. Donc nous ne pouvons pas préserver les nations européennes sans préserver leur base raciale.
(5) Les Juifs sont un peuple distinct qui appartient donc à sa propre patrie, plutôt qu’être dispersés parmi les peuples européens. Et si cela n’était pas une raison suffisante pour nous séparer, les Juifs ont une longue histoire de promotion de valeurs et de politiques qui sont objectivement néfastes pour les Blancs.
Bien sûr, puisque toutes ces idées sont ultimement basées sur la réalité, elles ne sont pas spéciales à la Vieille Droite. Les trois premiers principes, par exemple, étaient simplement le bon sens politique avant les Lumières. On pourrait parvenir à ces cinq principes en se basant sur sa propre expérience et son propre raisonnement, ou par d’autres traditions intellectuelles et politiques. Donc, il n’y a pas de lien nécessaire entre le Nationalisme Blanc moderne et la Vieille Droite. Et c’est la bonne réponse à ceux qui souhaitent rejeter le Nationalisme Blanc en le reliant aux nazis ou aux fascistes : pas nécessairement.
Par exemple, dans ma propre biographie intellectuelle, je suis parvenu aux trois premiers principes par l’étude de la philosophie politique classique. Je suis parvenu au réalisme racial et à la conscience de la question juive par l’observation, les conversations avec des amis, et en lisant des livres comme The Bell Curve [La courbe en cloche] de Richard J. Herrnstein et Charles Murray et The Culture of Critique [La culture de la critique] de Kevin MacDonald. Et c’est seulement sur la base de cet arrière-plan que j’ai pu voir la vérité et la valeur dans la Vieille Droite.
Bien sûr cela n’implique pas que je n’ai rien appris de la Vieille Droite. D’abord, la Vieille Droite avait un sens dans ma vision-du-monde. Ensuite elle ajouta des choses à ma vision-du-monde. Mais elle ne devint jamais ma vision-du-monde. Et cette même vision-du-monde me donna aussi une distance critique par rapport à elle.
Le Nationalisme Blanc diffère de la Vieille Droite de trois manières principales.
Premièrement, nous sommes des nationalistes universels, ce qui veut dire que nous croyons que l’ethno-nationalisme est bon pour tous les peuples. Donc nous nous opposons à l’impérialisme, alors que les régimes de la Vieille Droite pratiquaient l’impérialisme contre les autres Européens aussi bien que contre les non-Blancs. Défendre l’impérialisme revient fondamentalement à dire à vos voisins que vous n’êtes pas contre un peu de meurtre et de vol quand cela vous arrange. Mais ce n’est pas une manière de bâtir de la solidarité entre les nations blanches ou une planète pacifique d’une manière générale, dans la mesure où cela est possible.
Deuxièmement, étant donné que les Nationalistes Blancs aujourd’hui se soucient du bien-être de notre race, dans son ensemble aussi bien que dans toutes ses parties ethniques constituantes, cela n’a pas de sens d’identifier le Nationalisme Blanc avec un régime particulier de la Vieille Droite, puisque ces régimes poursuivaient leurs intérêts nationaux particuliers aux dépens d’autres peuples européens. Par exemple, identifier le Nationalisme Blanc au national-socialisme allemand est une tactique suicidaire lorsqu’on a affaire aux Polonais ou aux Ukrainiens, même si une minuscule minorité de ces nations est assez large d’esprit pour partager de telles attitudes, ou du moins les tolérer.
Troisièmement, la Vieille Droite est née dans le combat contre le bolchevisme, et elle adopta le modèle organisationnel et les tactiques des bolcheviks pour les battre, par exemple le parti paramilitaire et l’Etat totalitaire, incluant le terrorisme et le meurtre de masse comme instruments politiques. Imiter de telles politiques aujourd’hui, cependant, est inefficace (pour ne rien dire des considérations morales). L’hégémonie d’après-guerre de la gauche n’a pas été établie par des moyens bolcheviks mais par la subversion institutionnelle et culturelle. Donc la Nouvelle Droite doit la combattre par un renouveau institutionnel et culturel. C’est la base pour la stratégie métapolitique de la Nouvelle Droite. Les néo-droitistes n’ont pas d’objection à prendre un fusil dans une fusillade, mais nous objectons à prendre un fusil pour ce qui est maintenant essentiellement une bataille d’idées.
En somme, la Vieille Droite est hautement pertinente pour le Nationalisme Blanc pour son cadre analytique et ses buts politiques, mais nous rejetons l’impérialisme en faveur du nationalisme universel et nous rejetons le modèle organisationnel et les méthodes bolcheviks en faveur de la métapolitique.
Donc comment les Nationalistes Blancs doivent-ils aujourd’hui approcher la Vieille Droite ? De la même manière que nous devrions approcher toute tradition ou corpus de pensée : avec un esprit ouvert mais critique. D’abord, acquérez suffisamment d’instruction et d’expérience pour former votre propre vision-du-monde, comprendre qui vous êtes, et exercer un jugement adulte. Ensuite, en vous appuyant sur ce fondement, examinez la Vieille Droite, incorporez ce qui est vrai et utile, rejetez ce qui ne l’est pas, et passez à la suite. Cette approche requiert de la conscience-de-soi, de l’authenticité, et de l’enracinement dans sa propre identité et dans sa propre vision-du-monde.
L’approche la moins productive avec la Vieille Droite est quand des gens qui manquent d’une vision-du-monde à eux vont rechercher un système d’idées complet et tout prêt qu’ils peuvent adopter comme un paquet global. Des exemples ordinaires dans nos milieux incluent le catholicisme, l’Orthodoxie, le traditionalisme, et le national-socialisme. Des idées de la Vieille Droite sont adoptées essentiellement comme des dogmes religieux, où l’on se reporte aux pensées et aux jugements des autres au lieu de développer les siens propres.
Le danger est que de telles gens s’accrocheront à des idées et des stratégies et les répéteront alors qu’elles ne sont plus justifiées – si toutefois elles le furent –, et ils manqueront de l’expérience et des compétences de la pensée critique nécessaires pour aller au-delà. Ils manquent aussi de l’enracinement dans la réalité actuelle nécessaire pour appliquer de telles idées d’une manière productive. Le résultat habituel est celui des gens insistants, irritables et querelleurs qui peuplent les forums internet et les liens de commentaires. Cependant, essayer des idées en réel fait partie de la croissance et de l’exploration intellectuelle, et l’exposition à l’expérience et aux contre-arguments tend généralement à faire mûrir ces gens.
Une autre approche improductive avec la Vieille Droite est de non seulement adopter un système d’idées tout prêt mais de s’identifier en imagination avec le Troisième Reich ou un autre régime fasciste passé. Cela va bien au-delà de l’apprentissage des leçons de l’histoire pour les appliquer au présent et cela devient même une fuite, une manière de fuir le présent au lieu de le transformer, une manière de revivre les batailles du passé, qui ne peuvent pas être changées, et d’éviter les batailles du présent, où l’avenir de notre race est en jeu. Accuser ces gens de jouer à des jeux de rôle est généralement un compliment immérité, parce que les jeux de rôle conduisent rarement à une « action réelle ».
Il y a aussi quelque chose de profondément inauthentique dans l’identification à un régime passé, spécialement si c’est un régime étranger. Le Nationalisme Blanc est une forme de politique identitaire. Pour être de la politique identitaire réelle, cependant, il doit être basé sur une identité réelle. Nous ne sommes pas seulement des créatures de notre propre temps et de notre propre lieu, puisque nous rejetons les identités fausses et insensées que le système actuel nous offre : des individus déracinés, des citoyens de l’univers, des enfants de nulle part, se définissant par les produits que nous consommons et écartons. Au lieu de cela, notre identité est définie par tout notre lignage biologique et culturel, qui conduit au temps présent et ne peut pas être réorienté vers un autre temps et un autre lieu.
Nous rejetons l’« identité » moderne parce qu’elle est fausse, parce qu’elle ne nous convient pas, parce qu’elle nous rend misérables et vils. Mais l’individualisme moderne ne peut qu’être faux si nous avons déjà une identité réelle, bien que nous pourrions être largement inconscients de ce que nous sommes vraiment. Par conséquent, la réponse au malaise moderne est de découvrir qui nous sommes et de vivre en accord avec, d’être authentiques au lieu d’être faux. Ce n’est pas une réponse de simplement remplacer la fausse identité prédominante par quelque chose d’également faux mais simplement plus excentrique ou marginal. Adopter des systèmes d’idées marginaux ou vivre dans le passé sont des symptômes de déracinement plutôt que des solutions à celui-ci.
Heureusement, les Nationalistes Blancs de chaque nation n’ont pas besoin de chercher trop loin dans l’histoire de leurs propres patries pour trouver d’éminents sages et hommes d’Etat qui pensaient ce que nous pensons aujourd’hui. Beaucoup des lois que nous proposons étaient déjà en vigueur dans la plupart des pays blancs. Un mouvement ethno-nationaliste authentique doit se greffer sur les traditions vivantes de sa propre patrie, pas sur des importations exotiques ou des idéologies toxiques et hautement stigmatisées.
Contre ceux qui prétendraient que la Vieille Droite n’a jamais existé, elle a beaucoup à nous enseigner. Mais elle fait partie du passé. Elle est morte, et elle doit rester ainsi. Ceux qui voudraient la faire revivre sont coupables d’un certain nombre d’erreurs graves : anachronisme, parce que nous sommes aujourd’hui dans une bataille d’idées ; défense de politiques clairement immorales, telles que l’impérialisme ; déracinement et inauthenticité, pour s’identifier à des idéologies et à des nations étrangères au lieu de chercher une base pour des politiques nationalistes dans leurs propres traditions politiques [1] ; et finalement l’auto-marginalisation, le comportement contre-productif au moment même où le grand public n’a jamais été plus réceptif à nos idées. Nous devons devenir sérieux, avant de perdre l’occasion historique et avant que notre race passe le point de non-retour. Beaucoup des revivalistes de la Vieille Droite sentent cette urgence brûlante, mais si nous n’avons pas le temps de faire la chose juste, faire la chose fausse ne nous sauvera pas de toute façon.
[1] Dans le cas des Allemands, toutefois, ils doivent être hautement sélectifs concernant les appels à leurs propres traditions droitistes.
Chapitre 16
Le Nationalisme Blanc est inévitable
Le Nationalisme Blanc est la réaction inévitable des Blancs qui sont en train d’être ethniquement nettoyés de leurs patries. Bien sûr la plupart des gens ne sont pas vulgaires au point d’appeler explicitement au nettoyage ethnique des Blancs. Ils utilisent plutôt des euphémismes comme « diversité » et « multiculturalisme ». Dès qu’une entreprise, une église, une école, ou un quartier devient plus « divers » ou « multiculturel », cela signifie simplement moins de Blancs et plus de non-Blancs.
Remplacer les non-Blancs par des Blancs n’est jamais louangé comme étant de la diversité ou du multiculturalisme. Quand cela arrive dans un quartier non-blanc, c’est dénoncé comme de l’« embourgeoisement ». Quand cela arrive dans un pays non-blanc, c’est condamné comme de l’« impérialisme » et du « colonialisme », ou même comme du « nettoyage ethnique » et du « génocide ». Les non-Blancs peuvent garder leurs espaces, mais pas les Blancs. Ce qui est à eux, ils le gardent. Ce qui est à nous est négociable.
Puisque la diversité ne signifie rien d’autre que le remplacement des Blancs par les non-Blancs, ce qui est du nettoyage ethnique, et que toutes les principales institutions de notre société promeuvent activement la diversité, évidemment une réaction était inévitable.
Pour apprécier ce fait, nous n’avons pas besoin d’entrer dans les arguments pour ou contre la diversité. Nous n’avons pas besoin de parler de biologie, d’histoire, de sociologie, ou d’économie. Nous n’avons pas besoin de savoir quel camp a raison. Tout cela peut venir plus tard. Pour l’instant, tout ce que nous devons reconnaître est que les Blancs, comme tout autre animal sain, combattront lorsqu’ils sentiront qu’ils sont attaqués.
Quand les Blancs deviendront conscients qu’ils sont attaqués en tant que groupe, les autres questions politiques – incluant les questions les plus litigieuses qui nous divisent – sembleront moins importantes. Inversement, ce que nous avons en commun – notre identité raciale et ethnique, la cible dessinée sur notre dos, que nous ne pouvons pas enlever parce qu’elle fait partie de nous – deviendra plus important.
Dans une société homogène, la politique se préoccupe des conceptions différentes du bien commun, parce que dans une société homogène les citoyens ont beaucoup de choses en commun. Nous prenons souvent cela comme allant de soi. En fait, nous le remarquons même rarement jusqu’à ce que la diversité et le multiculturalisme nous tombent dessus.
Dans une société multiculturelle, les seules choses que les gens ont en commun sont un territoire et un système politique et économique, où des groupes organisés qui partagent une identité commune combattent les uns contre les autres pour le pouvoir et les ressources.
Le Nationalisme Blanc est de la politique identitaire pour les Blancs, et il surgira inévitablement quand des sociétés anciennement blanches deviendront des sociétés multiraciales. Il cessera seulement quand le multiculturalisme sera remplacé par des sociétés blanches à nouveau racialement et ethniquement homogènes.
Le Nationalisme Blanc, au minimum, est de la politique identitaire dans le contexte d’une société multiraciale. Les Blancs s’organiseront inévitablement pour préserver leur richesse, leur pouvoir et leurs communautés contre les déprédations non-blanches. Une telle politique nationaliste blanche n’a même pas besoin d’être explicitement raciale. En fait, quand le Nationalisme Blanc commence à émerger, il est rarement désireux d’affronter directement le tabou contre l’identité raciale, donc il adopte le nationalisme civique plutôt que racial et poursuit des intérêts blancs sous l’apparence de principes universels comme les droits et la légalité.
Néanmoins, même les plus penauds et les plus timides, même les sentiments nationalistes blancs les plus contradictoires et contre-productifs furent suffisamment puissants pour mener le référendum sur le Brexit et propulser Donald Trump à la présidence américaine. En fait, un tel Nationalisme Blanc implicite est le principe animateur des mouvements populistes-nationalistes croissants dans tout le monde blanc.
A mesure que les populistes-nationalistes engrangent des victoires, nous passerons inévitablement de la défense raciale implicite à la défense raciale explicite, et nous passerons de la défensive à l’offensive. Nous ne stopperons pas simplement la dépossession blanche, nous l’inverserons. Nous demanderons de beaux quartiers, écoles, entreprises, communautés et pays blancs – et pour les obtenir il sera nécessaire de remplacer les non-Blancs par des Blancs.
A ce moment, le Nationalisme Blanc arrivera à un carrefour sur sa route. La voie de gauche préservera des sociétés multiculturelles, mais mettra les Blancs fermement au pouvoir et restaurera des super-majorités blanches. C’est l’option suprémaciste blanche, à laquelle les nationalistes civiques sont logiquement dévoués, parce que pour eux la voie de droite est moralement et politiquement effrayante.
La voie de droite adopte le sens et l’impulsion les plus profonds du Nationalisme Blanc. Elle rejette entièrement la diversité en faveur de l’idée de l’ethno-Etat. Elle est prête à déplacer les peuples et les frontières pour créer des patries racialement et ethniquement homogènes pour tous les peuples européens qui aspirent à l’autodétermination. C‘est le but ultime du Nationalisme Blanc tel que je le conçois.
L’Europe est la mère-patrie de notre race. Aucune autre race n’a le moindre droit légitime sur elle. Donc il n’y a absolument aucune raison pour que les nations de l’Europe n’expulsent pas tous les non-Blancs. Dans le cas des Etats-Unis et d’autres sociétés de colons européens, l’honnêteté demande une forme d’arrangement pour les restes des peuples indigènes et les descendants des esclaves noirs, de préférence en leur donnant des territoires autonomes.
Dans le cas des Etats-Unis, je suis prêt à envisager des approximations nationalistes civiques pour l’ethno-Etat comme des compromis temporaires et utiles avec la réalité politique. Par exemple, je crois que les Nationalistes Blancs devraient sérieusement promouvoir une nouvelle politique d’immigration/émigration qui vise à revenir au statu quo ethnique de 1965, qui fut à de nombreux égards le sommet de la civilisation américaine. Le but serait simplement d’effacer l’erreur catastrophique d’avoir ouvert nos frontières au Tiers Monde. Cette transformation pourrait avoir lieu graduellement, avec 2065 comme date-cible pour sa réalisation. Cette sorte de proposition pourrait même recueillir l’approbation de nombreux non-Blancs, parce qu’elle donne une place à leur race dans l’avenir de l’Amérique. Tant que les Blancs auraient la liberté complète de se désassocier des autres races, le résultat serait une société nationaliste blanche de facto pour la grande majorité des Blancs.
Mais il n’y a pas de garantie qu’une telle société racialement ségrégée ne deviendrait pas finalement complaisante, puis illusionnée et prodigue, répétant toutes les erreurs qui sont en train de nous détruire aujourd’hui. Donc les Nationalistes Blancs devront continuer à déplacer les poteaux de but vers la réalisation complète de l’ethno-Etat. Il n’y a pas de raison pour que nous cessions un jour de louer l’idée d’une société complètement homogène, parce que même les nationalistes civiques les plus timides savent, au fond de leur cœur, que l’Amérique serait un endroit meilleur s’il n’y avait ni Noirs ni Mexicains ni musulmans.
Que le Nationalisme Blanc conduira finalement à des sociétés suprémacistes blanches ségrégées ou à des ethno-Etats homogènes dépendra de contingences historiques qui ne peuvent pas être prédites ou contrôlées. Il est aussi possible que le Nationalisme Blanc échoue complètement dans certains pays.
Mais nous pouvons dire que le Nationalisme Blanc est inévitable, parce qu’il existe déjà, même si sa victoire ultime est incertaine. Nous ne faisons pas appel à des notions pseudo-scientifiques de progrès historique inévitable, comme les marxistes. Et bien que beaucoup d’entre nous tirent une inspiration des visions cycliques de l’histoire traditionaliste ou spenglérienne, nous croyons aussi que notre devoir est de combattre pour un Age d’Or plutôt que de nous abandonner au déclin ou compter sur des forces historiques pour faire le travail à notre place.
Au début, le Nationalisme Blanc est aussi inévitable qu’un chien maltraité qui mord son persécuteur. Après cela, la victoire dépend de nous.
Il y a de bonnes raisons pour l’optimisme, cependant, simplement parce que la diversité raciale et ethnique dans la même société est une source de désunion, de conflit, et d’effacement des identités distinctes. Le nettoyage ethnique anti-blanc ne peut être maintenu que par des mensonges et le chantage moral – et, quand cela échoue, par l’intimidation et la violence flagrante. On peut bafouer la réalité pendant longtemps, tant qu’on peut faire payer le prix à d’autres gens. Mais finalement, les régimes multiculturels perdent leur force par la division et le chaos et leur légitimité par les mensonges et les promesses trahies.
Par contre, puisque le Nationalisme Blanc est en harmonie avec la réalité, notre force ne fera que croître, parce que nous comprenons qu’elle vient de l’unité raciale et ethnique, et notre crédibilité ne fera que grandir, parce qu’elle est basée sur un discours de vérité. En fait, puisque la meilleure preuve de notre supériorité sera fournie par le système lui-même, le Nationalisme Blanc se nourrira essentiellement du déclin du système.
L’establishment actuel travaille déjà fiévreusement, à presque 100% de sa capacité, à réprimer la politique identitaire blanche et la conscience raciale blanche, que nous commençons juste à réveiller. Mais cela signifie que notre ethnocentrisme a bien plus d’espace de croissance que sa capacité à le juguler. Donc même une petite flambée de conscience raciale blanche pourrait dépasser la capacité du système à la réprimer, et alors toutes les mises seront remboursées.
Finalement les trajectoires de leur déclin et de notre ascension se croiseront, et quand notre conscience croissante dépassera leur capacité déclinante de nous contrôler, alors nous gagnerons.
LECTURES RECOMMANDEES
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Ricardo Duchesne, The Uniqueness of Western Civilization (Leiden, Netherlands: E. J. Brill, 2011).
Guillaume Faye, Why We Fight: Manifesto of the European Resistance, trans. Michael O’Meara (London: Arktos, 2011).
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______, You Asked for It: Selected Interviews, vol. 1 (San Francisco: Counter-Currents, 2017).
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______, North American New Right , vol. 2 (San Francisco: Counter-Currents, 2017).
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(Oakton, Va.: New Century Books, 2016).
______, White Identity: Racial Consciousness in the 21st Century (Oakton, Va.: New Century Books, 2011).
SUR L’AUTEUR
Le Dr. Greg Johnson est rédacteur en chef des éditions Counter-Currents Publishing Ltd., ainsi que rédacteur de North American New Right, son webzine (http://www.counter-currents.com/) et journal imprimé occasionnel.
Il est l’auteur des livres Confessions of a Reluctant Hater (San Francisco: Counter-Currents, 2010 ; seconde édition enrichie, 2016) ; New Right vs. Old Right (Counter-Currents, 2013) [Publié en français sous le titre de Le Nationalisme Blanc, Akribeia, 2016] ; Truth, Justice, & a Nice White Country (Counter-Currents, 2015) ; In Defense of Prejudice (Counter-Currents, 2017) ; You Asked for It: Selected Interviews, vol. 1 (Counter-Currents, 2017) ; et Toward a New Nationalism (Counter-Currents, 2018).
Sous le nom de plume de Trevor Lynch, il est l’auteur de Trevor Lynch’s White Nationalist Guide to the Movies (Counter-Currents, 2012) et de Son of Trevor Lynch’s White Nationalist Guide to the Movies (Counter-Currents, 2015).
Il a aussi supervisé la publication de nombreux livres, incluant North American New Right, vol. 1 (Counter-Currents, 2012) ; North American New Right, vol. 2 (Counter-Currents, 2017); Dark Right: Batman Viewed from the Right (avec Gregory Hood) (Counter-Currents, 2018) ; et The Alternative Right (Counter-Currents, 2018).
Ses écrits ont été traduits en tchèque, en danois, en hollandais, en estonien, en français, en allemand, en grec, en hongrois, en norvégien, en polonais, en portugais, en russe, en slovaque, en espagnol, en suédois, et en ukrainien.
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